Actualités de l'Urgence - APM

15/03 2019
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE RENNES, CH BRETAGNE ATLANTIQUE, CHU DE SAINT-ETIENNE, CH DE ROUBAIX

PARIS, 15 mars 2019 (APMnews) -

BRETAGNE: Le Conseil d'Etat annule une décision du CHU de Rennes ayant mis fin aux fonctions de chef de service d'un urgentiste

PARIS, RENNES - Le Conseil d'Etat a annulé une décision prise en 2013 par la direction générale du CHU de Rennes pour mettre fin aux fonctions de chef de service d'un médecin urgentiste, dans une décision rendue mardi.

Le Pr Abdelouahab Bellou conteste depuis plusieurs années la décision du précédent directeur général qui a mis fin à ses fonctions de chef de service des urgences médico-chirurgicales en février 2013. Le tribunal administratif de Rennes avait rejeté sa demande en mars 2015, puis son appel avait été également rejeté par la cour administrative d'appel de Nantes.

Mais son pourvoi devant le Conseil d'Etat a conduit à annuler la décision. La haute juridiction a considéré que la procédure avait été irrégulière. Elle a relevé que lors de l'entretien, le directeur général en poste ne s'est pas "borné à indiquer" au PU-PH qu'il envisageait de lui retirer ses fonctions de chef de service mais qu'il lui a fait part de sa décision en ce sens. Le Conseil d'Etat n'a pas répondu au médecin sur sa demande de 190.000 euros en réparation. Il a décidé que le CHU de Rennes devait verser au médecin la somme de 6.000 euros pour frais de justice.

Sollicité par APMnews, le CHU de Rennes a dit prendre acte de cette décision de justice. "Le Conseil d'Etat a annulé la décision de suspension sur un vice de forme en s'appuyant sur une loi de 1905 et elle est jurisprudentielle sur le respect des délais et demandes de conciliation, alors que la procédure suivie par le CHU respectait le code de la santé publique", a indiqué Julien Charles, directeur des affaires médicales.

"Nous allons prendre une nouvelle décision conforme à ce qui est attendu par le Conseil d'Etat sur les délais de recours", a-t-il ajouté. Il a précisé que la décision du Conseil d'Etat n'aurait pas d'impact puisque le PU-PH n'est plus au CHU de Rennes et qu'un autre médecin est chef de service.

A l'époque, la décision de mettre fin à ses fonctions de chef de service n'avait pas eu d'impact sur le statut du médecin qui était resté en poste sans perte de salaire. Il a ensuite fait une demande de détachement et comme celle-ci date de plus d'un an, le médecin n'a plus le droit de revenir sur son poste antérieur. Il devrait recandidater s'il voulait revenir. "La page du Pr Bellou est tournée", commente-t-il.

(Conseil d'Etat, 12 mars 2019, décision n°414248)

BRETAGNE: Le CH Bretagne Atlantique inaugure de nouvelles chambres parents-enfants en pédiatrie

VANNES - Le centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) Vannes-Auray a inauguré mardi cinq chambres parents-enfants dans le service de pédiatrie, aménagées avec une subvention de la Fondation hôpitaux de Paris-hôpitaux de France.

Au sein du service de pédiatrie du CHBA, les anciens box, de très petite taille (9 m²) ne permettaient pas une installation correcte d'un parent pour la nuit. Peu fonctionnels, ces espaces étaient étroits et inconfortables.

L'équipe a réorganisé le secteur nourrissons pour améliorer les conditions d'accueil, de confort et de bien-être des enfants hospitalisés et des accompagnants. Cinq chambres parents-enfants ont été créées avec salle de bains. La salle de jeux a été réaménagée, de même que la biberonnerie, et la salle de soins a été agrandie, précise le CH dans un communiqué.

Les travaux ont bénéficié d'une subvention de la fondation par l'opération Pièces jaunes à hauteur de 119.400 € sur un montant total de 242.000 €.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: CHU de Saint-Etienne: des "patients pairs" pour favoriser l'activité physique chez d'autres patients atteints d'un cancer

SAINT-ETIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a annoncé mener une "expérience originale" en mettant en place des "patients pairs" pour accompagner les patients atteints d'un cancer de la prostate dans leur reprise d'une activité physique.

Afin d’initier et de favoriser le maintien d’une pratique régulière d’activité physique dans le quotidien de patients, sept "patients pairs", âgés en moyenne de 67 ans et qui sont en rémission d'un cancer de la prostate, assurent un suivi motivationnel en leur apportant leur expérience de la maladie, des traitements et de la pratique d’activité physique, explique le CHU dans un communiqué.

Le rôle "bénéfique" de l'activité physique sur la tolérance des traitements, sur les symptômes ou sur la récidive, notamment pour le cancer de la prostate, a été "démontré" par plusieurs études, rappelle l'établissement.

Les "patients pairs", qui ont reçu une formation adaptée, ont pour mission de construire un projet d’activité physique personnalisée et réaliste pour les patients engagés dans la démarche pour une durée de trois mois.

Le projet doit tenir compte des besoins, des contraintes, des préférences et de l’environnement des patients. Ces derniers bénéficient en parallèle d’un suivi et d’un accompagnement rapproché par un professionnel de santé.

L'étude doit permettre "d'identifier les freins et les leviers des patients atteints d'un cancer de la prostate à s'engager dans une activité physique".

Elle est menée par l’unité de médecine du sport (service de physiologie clinique et de l’exercice), le service d’urologie et le centre d’investigation clinique du CHU de Saint‐Etienne, en lien avec l’Institut de cancérologie Lucien-Neuwirth. Cette étude, intitulée Acti-Pair, "s’inscrit pleinement dans les projets de l’Institut Présage (chaire de recherche de l’Institut universitaire régional de prévention et santé globale) et de la chaire santé des aînés de l’université Jean-Monnet", ajoute le CHU.

HAUTS-DE-FRANCE: Un patient retrouvé dans le coma dans un local condamné au CH de Roubaix, une enquête interne ouverte

ROUBAIX (Nord) - Un patient du centre hospitalier (CH) de Roubaix a été retrouvé dans le coma dans un local dont l’accès était censé être condamné, selon une information de la Voix du Nord parue jeudi et confirmée par l’établissement à APMnews vendredi.

Le patient avait été pris en charge aux urgences pour des maux de tête le matin du 4 mars, après avoir été déposé par les pompiers.

Inquiets de ne pas avoir de nouvelles de leur père, les deux fils du patient ont appelé l’hôpital durant la nuit suivant son hospitalisation. L’établissement leur a répondu que leur père était parti vers 11 heures, sans attendre ses résultats. L'homme, âgé de 57 ans, a été retrouvé le lendemain matin dans un local proche de l’accueil du service, dans le coma.

Selon le journal, le patient est toujours en soins intensifs, au CHU de Lille. La famille a déposé une plainte contre l'hôpital pour non-assistance à personne en danger.

Le CH a assuré à APMnews que "des mesures immédiates ont été prises suite à cet événement" et a expliqué avoir "immédiatement reçu les membres de la famille" le 5 mars et dit se tenir à leur disposition.

"L'établissement communiquera aux autorités tous les éléments d'information à sa disposition dans le cadre de l'enquête en cours", ajoute-t-il.

Contactée également par APMnews vendredi, l’agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France explique avoir demandé lundi au CH un rendu de son enquête interne sous 8 jours, avant d’envisager les suites à donner.

/sl-san-bd/nc/APMnews

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PARIS, 15 mars 2019 (APMnews) -

BRETAGNE: Le Conseil d'Etat annule une décision du CHU de Rennes ayant mis fin aux fonctions de chef de service d'un urgentiste

PARIS, RENNES - Le Conseil d'Etat a annulé une décision prise en 2013 par la direction générale du CHU de Rennes pour mettre fin aux fonctions de chef de service d'un médecin urgentiste, dans une décision rendue mardi.

Le Pr Abdelouahab Bellou conteste depuis plusieurs années la décision du précédent directeur général qui a mis fin à ses fonctions de chef de service des urgences médico-chirurgicales en février 2013. Le tribunal administratif de Rennes avait rejeté sa demande en mars 2015, puis son appel avait été également rejeté par la cour administrative d'appel de Nantes.

Mais son pourvoi devant le Conseil d'Etat a conduit à annuler la décision. La haute juridiction a considéré que la procédure avait été irrégulière. Elle a relevé que lors de l'entretien, le directeur général en poste ne s'est pas "borné à indiquer" au PU-PH qu'il envisageait de lui retirer ses fonctions de chef de service mais qu'il lui a fait part de sa décision en ce sens. Le Conseil d'Etat n'a pas répondu au médecin sur sa demande de 190.000 euros en réparation. Il a décidé que le CHU de Rennes devait verser au médecin la somme de 6.000 euros pour frais de justice.

Sollicité par APMnews, le CHU de Rennes a dit prendre acte de cette décision de justice. "Le Conseil d'Etat a annulé la décision de suspension sur un vice de forme en s'appuyant sur une loi de 1905 et elle est jurisprudentielle sur le respect des délais et demandes de conciliation, alors que la procédure suivie par le CHU respectait le code de la santé publique", a indiqué Julien Charles, directeur des affaires médicales.

"Nous allons prendre une nouvelle décision conforme à ce qui est attendu par le Conseil d'Etat sur les délais de recours", a-t-il ajouté. Il a précisé que la décision du Conseil d'Etat n'aurait pas d'impact puisque le PU-PH n'est plus au CHU de Rennes et qu'un autre médecin est chef de service.

A l'époque, la décision de mettre fin à ses fonctions de chef de service n'avait pas eu d'impact sur le statut du médecin qui était resté en poste sans perte de salaire. Il a ensuite fait une demande de détachement et comme celle-ci date de plus d'un an, le médecin n'a plus le droit de revenir sur son poste antérieur. Il devrait recandidater s'il voulait revenir. "La page du Pr Bellou est tournée", commente-t-il.

(Conseil d'Etat, 12 mars 2019, décision n°414248)

BRETAGNE: Le CH Bretagne Atlantique inaugure de nouvelles chambres parents-enfants en pédiatrie

VANNES - Le centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) Vannes-Auray a inauguré mardi cinq chambres parents-enfants dans le service de pédiatrie, aménagées avec une subvention de la Fondation hôpitaux de Paris-hôpitaux de France.

Au sein du service de pédiatrie du CHBA, les anciens box, de très petite taille (9 m²) ne permettaient pas une installation correcte d'un parent pour la nuit. Peu fonctionnels, ces espaces étaient étroits et inconfortables.

L'équipe a réorganisé le secteur nourrissons pour améliorer les conditions d'accueil, de confort et de bien-être des enfants hospitalisés et des accompagnants. Cinq chambres parents-enfants ont été créées avec salle de bains. La salle de jeux a été réaménagée, de même que la biberonnerie, et la salle de soins a été agrandie, précise le CH dans un communiqué.

Les travaux ont bénéficié d'une subvention de la fondation par l'opération Pièces jaunes à hauteur de 119.400 € sur un montant total de 242.000 €.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: CHU de Saint-Etienne: des "patients pairs" pour favoriser l'activité physique chez d'autres patients atteints d'un cancer

SAINT-ETIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a annoncé mener une "expérience originale" en mettant en place des "patients pairs" pour accompagner les patients atteints d'un cancer de la prostate dans leur reprise d'une activité physique.

Afin d’initier et de favoriser le maintien d’une pratique régulière d’activité physique dans le quotidien de patients, sept "patients pairs", âgés en moyenne de 67 ans et qui sont en rémission d'un cancer de la prostate, assurent un suivi motivationnel en leur apportant leur expérience de la maladie, des traitements et de la pratique d’activité physique, explique le CHU dans un communiqué.

Le rôle "bénéfique" de l'activité physique sur la tolérance des traitements, sur les symptômes ou sur la récidive, notamment pour le cancer de la prostate, a été "démontré" par plusieurs études, rappelle l'établissement.

Les "patients pairs", qui ont reçu une formation adaptée, ont pour mission de construire un projet d’activité physique personnalisée et réaliste pour les patients engagés dans la démarche pour une durée de trois mois.

Le projet doit tenir compte des besoins, des contraintes, des préférences et de l’environnement des patients. Ces derniers bénéficient en parallèle d’un suivi et d’un accompagnement rapproché par un professionnel de santé.

L'étude doit permettre "d'identifier les freins et les leviers des patients atteints d'un cancer de la prostate à s'engager dans une activité physique".

Elle est menée par l’unité de médecine du sport (service de physiologie clinique et de l’exercice), le service d’urologie et le centre d’investigation clinique du CHU de Saint‐Etienne, en lien avec l’Institut de cancérologie Lucien-Neuwirth. Cette étude, intitulée Acti-Pair, "s’inscrit pleinement dans les projets de l’Institut Présage (chaire de recherche de l’Institut universitaire régional de prévention et santé globale) et de la chaire santé des aînés de l’université Jean-Monnet", ajoute le CHU.

HAUTS-DE-FRANCE: Un patient retrouvé dans le coma dans un local condamné au CH de Roubaix, une enquête interne ouverte

ROUBAIX (Nord) - Un patient du centre hospitalier (CH) de Roubaix a été retrouvé dans le coma dans un local dont l’accès était censé être condamné, selon une information de la Voix du Nord parue jeudi et confirmée par l’établissement à APMnews vendredi.

Le patient avait été pris en charge aux urgences pour des maux de tête le matin du 4 mars, après avoir été déposé par les pompiers.

Inquiets de ne pas avoir de nouvelles de leur père, les deux fils du patient ont appelé l’hôpital durant la nuit suivant son hospitalisation. L’établissement leur a répondu que leur père était parti vers 11 heures, sans attendre ses résultats. L'homme, âgé de 57 ans, a été retrouvé le lendemain matin dans un local proche de l’accueil du service, dans le coma.

Selon le journal, le patient est toujours en soins intensifs, au CHU de Lille. La famille a déposé une plainte contre l'hôpital pour non-assistance à personne en danger.

Le CH a assuré à APMnews que "des mesures immédiates ont été prises suite à cet événement" et a expliqué avoir "immédiatement reçu les membres de la famille" le 5 mars et dit se tenir à leur disposition.

"L'établissement communiquera aux autorités tous les éléments d'information à sa disposition dans le cadre de l'enquête en cours", ajoute-t-il.

Contactée également par APMnews vendredi, l’agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France explique avoir demandé lundi au CH un rendu de son enquête interne sous 8 jours, avant d’envisager les suites à donner.

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