Actualités de l'Urgence - APM

16/09 2019
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CLINIQUE JEANNE D'ARC DE GIEN (LOIRET) ET CHR D'ORLÉANS, AP-HM, CHU DE RENNES, CH AVRANCHES-GRANVILLE

Le 16 septembre 2019 (APMnews) -

CENTRE-VAL DE LOIRE: Près de 50% des salariés de la clinique de Gien (Loiret) refusent de signer un contrat avec le CHR d’Orléans, repreneur

GIEN (Loiret) - Près de la moitié des salariés (49 sur 104) de la clinique Jeanne d'Arc de Gien (Loiret) ne comptent pas signer les contrats de travail proposés par le CHR d’Orléans, qui doit en reprendre l’activité, a expliqué lundi le représentant CGT du personnel, Ali Besli, à APMnews.

La clinique appartient au groupe Ramsay-Générale de santé et dispose de 100 lits et places de chirurgie, de gastro-entérologie et de chimiothérapie.

En octobre 2017 était annoncée sa reprise par le CHR (cf dépêche du 04/10/2017 à 18:45). Elle a donné lieu à la signature d'un accord en avril 2019, sous condition de maintien des praticiens, rappelle-t-on (cf dépêche du 17/04/2019 à 16:25 et dépêche du 04/07/2019 à 19:08).

Ali Besli explique qu’un désaccord oppose le CHR et le personnel à propos de la rémunération, le CHR ne souhaitant pas maintenir les primes instaurées par Ramsay-Générale de santé.

En cumulant cela aux heures supplémentaires, à la restauration gratuite, ou encore à la part mutuelle prise en charge par l’ancien employeur, le délégué syndical estime la perte pour chaque agent entre 3.000 et 6.000 € par an.

En juillet, le directeur général du CHR, Olivier Boyer, expliquait à APMnews avoir fait un geste en prenant en compte les salaires nets et non bruts, mais ne pas pouvoir aller plus loin du fait de contraintes légales (cf dépêche du 04/07/2019 à 19:08).

Sollicitée par APMnews, la direction du CHR a juste confirmé le nombre de salariés potentiellement sur le départ.

PACA: AP-HM: les activités d'ophtalmologie chirurgicale et d'urgence regroupées à l'hôpital Nord

MARSEILLE - Les activité chirurgicales et d'urgence en ophtalmologie sont regroupées depuis lundi à l'hôpital Nord de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), a annoncé l'institution dans un communiqué.

Ce regroupement a été décidé dans le cadre du projet médical et du projet de modernisation "Avenir AP-HM", qui ambitionne 300 millions d'euros (M€) d'opérations immobilières jusqu'en 2025 ou 2027 et pour lequel l'institution espère un financement de l'Etat (cf dépêche du 03/07/2019 à 18:21).

Les urgences ophtalmologiques étaient auparavant situées à l'hôpital la Timone, et l'activité de chirurgie était répartie sur deux sites (la Timone et Nord).

Leur regroupement à l'hôpital Nord a pour but d'"optimiser le parcours de soins des patients en proposant une filière dédiée urgences 24 heures/24 et 7 jours/7, un bloc opératoire équipé des dernières technologies 3D et un circuit 'ultra-court' en ambulatoire dans des locaux entièrement rénovés", indique l'AP-HM.

Cinq lits d'hospitalisation complète ont été ouverts à l'hôpital Nord pour "les patients en provenance des urgences ou pour lesquels une prise en charge en hospitalisation conventionnelle reste indiquée". Ainsi, l’offre de soins regroupée "permet la prise en charge de l’ensemble des pathologies oculaires de l’adulte et de l’enfant par une équipe regroupant toutes les spécialités (cataracte, rétine, strabisme, cornée glaucome)", poursuit-elle.

L’hôpital de la Timone continuera à recevoir des patients en consultations programmées et non programmées en journée de 8 h à 17 h et à pratiquer certains actes externes (notamment chirurgie réfractive et unité basse vision et laser).

"A l’horizon 2021", les activités d'ophtalmologie restantes à la Timone seront transférées sur "2 nouveaux plateaux techniques de l’hôpital Nord et à l’hôpital de la Conception afin de maintenir une offre de soins en ophtalmologie en centre-ville pour répondre aux besoins de la population".

BRETAGNE: Le CHU de Rennes importe une nouvelle technique de reconstruction de l'appareil urinaire féminin

RENNES - Le CHU de Rennes a collaboré avec l'université de New York pour importer une nouvelle technique de reconstruction de l'appareil urinaire féminin à partir de la muqueuse buccale, a annoncé l'établissement vendredi dans un communiqué.

Il s'agit d'une nouvelle technique de traitement de la sténose urétrale chez la femme, une pathologie rare caractérisée par un rétrécissement du calibre de l'urètre qui entraîne des infections urinaires à répétition, une diminution du jet ou encore une vidange vésicale incomplète. Jusqu'à ce jour, cette pathologie n'était pas traitée en France, la seule option proposée étant la dilatation urétrale qui pourrait, en réalité, être l'une des principales causes de sténose en aggravant la fibrose péri-urétrale, explique le CHU.

Le Dr Benoît Peyronnet, urologue au CHU de Rennes, a découvert cette technique à l'occasion d'un séjour d'un an à la New York University. Elle consiste à reconstruire un urètre de calibre normal en greffant un morceau de tissu prélevé à l'intérieur de la bouche de la patiente. Parfois utilisée chez l'homme, elle n'avait jamais été réalisée en France et n'est pratiquée que dans quelques centres dans le monde, essentiellement aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

Les deux premières patientes ont été opérées au CHU de Rennes vendredi par le Dr Peyronnet et l'équipe d'urologie fonctionnelle en présence du Dr Benjamin Brucker, chef de la division d'urologie fonctionnelle et reconstructrice de la New York University, venu sur place. Les chirurgiens ORL du CHU (équipe du Pr Franck Jegoux) ont aussi participé pour faire le prélèvement dans la bouche. Les deux patientes souffrant depuis de nombreuses années de symptômes urinaires -et dont l'une est porteuse d'une sonde de drainage des urines depuis près de deux ans- devraient ainsi pouvoir retrouver une vie normale avec seulement une à deux journées d'hospitalisations, indique le CHU.

NORMANDIE: Le CH Avranches-Granville se dote d'un robot chirurgical Da Vinci*

AVRANCHES (Manche) - Le centre hospitalier (CH) Avranches-Granville s'est équipé d'un robot chirurgical Da Vinci* (Intuitive Surgical) qu'il présentera au public jeudi 26 septembre à l'occasion de l'étape avranchinaise du Prostate tour, opération de sensibilisation autour des maladies de la prostate.

A l'occasion de la journée européenne de la prostate qui se déroule vendredi 20 septembre, le robot chirurgical sera exposé vendredi 26 septembre dans l'entrée du CH pour permettre des démonstrations auprès du public qui pourra en prendre les commandes, en même temps que des visites guidées de la prostate gonflable géante, exposition itinérante financée par Jansen (Johnson & Johnson), et des mini-conférences thématiques par des spécialistes de l'hôpital.

Il a été livré par Intuitive Surgical en juillet. Les premières opérations sont programmées pour fin septembre en urologie, puis mi-octobre en viscéral et gynécologie, a précisé le CH à APMnews. Une centaine d'opérations par an sont prévues sur la phase initiale. Les débouchés concernent la chirurgie urologique (cancer du rein, de la prostate, de la vessie), la chirurgie viscérale (cancer du côlon, du rectum ou du pancréas) et la chirurgie gynécologique (cancer de l'utérus, des ovaires).

Pour financer cet équipement coûteux, l'établissement a lancé en juin une opération de mécénat (pour récolter 3,5 M€). Il a fait le choix d'une location longue durée du robot dans le cadre d'un marché national proposé par UniHA. La location coûte 1,2 M€ pour 4 ans, la maintenance 300.000 € et le consommable de l'ordre de 1.250 € par intervention, précise le CH.

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CENTRE-VAL DE LOIRE: Près de 50% des salariés de la clinique de Gien (Loiret) refusent de signer un contrat avec le CHR d’Orléans, repreneur

GIEN (Loiret) - Près de la moitié des salariés (49 sur 104) de la clinique Jeanne d'Arc de Gien (Loiret) ne comptent pas signer les contrats de travail proposés par le CHR d’Orléans, qui doit en reprendre l’activité, a expliqué lundi le représentant CGT du personnel, Ali Besli, à APMnews.

La clinique appartient au groupe Ramsay-Générale de santé et dispose de 100 lits et places de chirurgie, de gastro-entérologie et de chimiothérapie.

En octobre 2017 était annoncée sa reprise par le CHR (cf dépêche du 04/10/2017 à 18:45). Elle a donné lieu à la signature d'un accord en avril 2019, sous condition de maintien des praticiens, rappelle-t-on (cf dépêche du 17/04/2019 à 16:25 et dépêche du 04/07/2019 à 19:08).

Ali Besli explique qu’un désaccord oppose le CHR et le personnel à propos de la rémunération, le CHR ne souhaitant pas maintenir les primes instaurées par Ramsay-Générale de santé.

En cumulant cela aux heures supplémentaires, à la restauration gratuite, ou encore à la part mutuelle prise en charge par l’ancien employeur, le délégué syndical estime la perte pour chaque agent entre 3.000 et 6.000 € par an.

En juillet, le directeur général du CHR, Olivier Boyer, expliquait à APMnews avoir fait un geste en prenant en compte les salaires nets et non bruts, mais ne pas pouvoir aller plus loin du fait de contraintes légales (cf dépêche du 04/07/2019 à 19:08).

Sollicitée par APMnews, la direction du CHR a juste confirmé le nombre de salariés potentiellement sur le départ.

PACA: AP-HM: les activités d'ophtalmologie chirurgicale et d'urgence regroupées à l'hôpital Nord

MARSEILLE - Les activité chirurgicales et d'urgence en ophtalmologie sont regroupées depuis lundi à l'hôpital Nord de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), a annoncé l'institution dans un communiqué.

Ce regroupement a été décidé dans le cadre du projet médical et du projet de modernisation "Avenir AP-HM", qui ambitionne 300 millions d'euros (M€) d'opérations immobilières jusqu'en 2025 ou 2027 et pour lequel l'institution espère un financement de l'Etat (cf dépêche du 03/07/2019 à 18:21).

Les urgences ophtalmologiques étaient auparavant situées à l'hôpital la Timone, et l'activité de chirurgie était répartie sur deux sites (la Timone et Nord).

Leur regroupement à l'hôpital Nord a pour but d'"optimiser le parcours de soins des patients en proposant une filière dédiée urgences 24 heures/24 et 7 jours/7, un bloc opératoire équipé des dernières technologies 3D et un circuit 'ultra-court' en ambulatoire dans des locaux entièrement rénovés", indique l'AP-HM.

Cinq lits d'hospitalisation complète ont été ouverts à l'hôpital Nord pour "les patients en provenance des urgences ou pour lesquels une prise en charge en hospitalisation conventionnelle reste indiquée". Ainsi, l’offre de soins regroupée "permet la prise en charge de l’ensemble des pathologies oculaires de l’adulte et de l’enfant par une équipe regroupant toutes les spécialités (cataracte, rétine, strabisme, cornée glaucome)", poursuit-elle.

L’hôpital de la Timone continuera à recevoir des patients en consultations programmées et non programmées en journée de 8 h à 17 h et à pratiquer certains actes externes (notamment chirurgie réfractive et unité basse vision et laser).

"A l’horizon 2021", les activités d'ophtalmologie restantes à la Timone seront transférées sur "2 nouveaux plateaux techniques de l’hôpital Nord et à l’hôpital de la Conception afin de maintenir une offre de soins en ophtalmologie en centre-ville pour répondre aux besoins de la population".

BRETAGNE: Le CHU de Rennes importe une nouvelle technique de reconstruction de l'appareil urinaire féminin

RENNES - Le CHU de Rennes a collaboré avec l'université de New York pour importer une nouvelle technique de reconstruction de l'appareil urinaire féminin à partir de la muqueuse buccale, a annoncé l'établissement vendredi dans un communiqué.

Il s'agit d'une nouvelle technique de traitement de la sténose urétrale chez la femme, une pathologie rare caractérisée par un rétrécissement du calibre de l'urètre qui entraîne des infections urinaires à répétition, une diminution du jet ou encore une vidange vésicale incomplète. Jusqu'à ce jour, cette pathologie n'était pas traitée en France, la seule option proposée étant la dilatation urétrale qui pourrait, en réalité, être l'une des principales causes de sténose en aggravant la fibrose péri-urétrale, explique le CHU.

Le Dr Benoît Peyronnet, urologue au CHU de Rennes, a découvert cette technique à l'occasion d'un séjour d'un an à la New York University. Elle consiste à reconstruire un urètre de calibre normal en greffant un morceau de tissu prélevé à l'intérieur de la bouche de la patiente. Parfois utilisée chez l'homme, elle n'avait jamais été réalisée en France et n'est pratiquée que dans quelques centres dans le monde, essentiellement aux Etats-Unis et au Royaume-Uni.

Les deux premières patientes ont été opérées au CHU de Rennes vendredi par le Dr Peyronnet et l'équipe d'urologie fonctionnelle en présence du Dr Benjamin Brucker, chef de la division d'urologie fonctionnelle et reconstructrice de la New York University, venu sur place. Les chirurgiens ORL du CHU (équipe du Pr Franck Jegoux) ont aussi participé pour faire le prélèvement dans la bouche. Les deux patientes souffrant depuis de nombreuses années de symptômes urinaires -et dont l'une est porteuse d'une sonde de drainage des urines depuis près de deux ans- devraient ainsi pouvoir retrouver une vie normale avec seulement une à deux journées d'hospitalisations, indique le CHU.

NORMANDIE: Le CH Avranches-Granville se dote d'un robot chirurgical Da Vinci*

AVRANCHES (Manche) - Le centre hospitalier (CH) Avranches-Granville s'est équipé d'un robot chirurgical Da Vinci* (Intuitive Surgical) qu'il présentera au public jeudi 26 septembre à l'occasion de l'étape avranchinaise du Prostate tour, opération de sensibilisation autour des maladies de la prostate.

A l'occasion de la journée européenne de la prostate qui se déroule vendredi 20 septembre, le robot chirurgical sera exposé vendredi 26 septembre dans l'entrée du CH pour permettre des démonstrations auprès du public qui pourra en prendre les commandes, en même temps que des visites guidées de la prostate gonflable géante, exposition itinérante financée par Jansen (Johnson & Johnson), et des mini-conférences thématiques par des spécialistes de l'hôpital.

Il a été livré par Intuitive Surgical en juillet. Les premières opérations sont programmées pour fin septembre en urologie, puis mi-octobre en viscéral et gynécologie, a précisé le CH à APMnews. Une centaine d'opérations par an sont prévues sur la phase initiale. Les débouchés concernent la chirurgie urologique (cancer du rein, de la prostate, de la vessie), la chirurgie viscérale (cancer du côlon, du rectum ou du pancréas) et la chirurgie gynécologique (cancer de l'utérus, des ovaires).

Pour financer cet équipement coûteux, l'établissement a lancé en juin une opération de mécénat (pour récolter 3,5 M€). Il a fait le choix d'une location longue durée du robot dans le cadre d'un marché national proposé par UniHA. La location coûte 1,2 M€ pour 4 ans, la maintenance 300.000 € et le consommable de l'ordre de 1.250 € par intervention, précise le CH.

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