Actualités de l'Urgence - APM

17/04 2019
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CLINIQUE MUTUALISTE DE L'ESTUAIRE (SAINT-NAZAIRE), FHF NOUVELLE-AQUITAINE, CHU D'AMIENS, CHR D'ORLÉANS, GH LA ROCHELLE ET CH DE ROCHEFORT

Le 17 avril 2019 (APMnews) -

BRETAGNE: La clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire crée un panel d'usagers

SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - La clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire (groupe Hospi Grand Ouest, HGO) lance un appel à la population pour créer un panel d'usagers qui viendront tester les prises en charge, a annoncé l'établissement mardi dans un communiqué.

La clinique mutualiste de l'Estuaire, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) de 240 lits et places, a déjà lancé plusieurs concertations auprès des usagers. En 2019, elle franchit une nouvelle étape pour recueillir leur avis. Les volontaires viendront tester en direct les prises en charge, de l'accueil à la consultation, au parcours jusqu'à la sortie.

"Notre objectif: tester et améliorer le suivi des patients dans une démarche globale afin d'apporter des améliorations concrètes à mettre en place", expliquent Thibault Douté, directeur de la clinique, et Jean-Paul Leduc, président, cités dans le communiqué.

Un panel d'usagers sera constitué. Ce groupe se retrouvera pour des séances de 3 heures pour s'immerger dans "la peau d'un patient". Des propositions concrètes d'amélioration seront émises et mises en application dans l'établissement. Trois soirées sont prévues (de 18 heures à 21 h) entre juin 2019 et juin 2020. Les thèmes envisagés pour 2019-2020 sont le parcours en chirurgie ambulatoire, la prise en charge en oncologie et un séjour en soins de suite et de réadaptation (SSR).

NOUVELLE-AQUITAINE: Urgences: 40% des néo-Aquitains s'y sont rendus "pour des raisons inadéquates" en 2018 (FHF)

BORDEAUX - Les néo-Aquitains s'étant rendus aux urgences en 2018 déclarent à 40% y être allés "pour des raisons inadéquates", selon l'enquête menée par l'institut Ipsos pour la Fédération hospitalière de France (FHF) dans le cadre du "grand débat national", selon un communiqué de FHF Nouvelle-Aquitaine, diffusé mardi.

Cette enquête nationale, qui a été rendue publique mi-mars, faisait apparaître l'attachement des Français à l'hôpital public et à une offre de soins de proximité (cf dépêche du 13/03/2019 à 19:24). En Nouvelle-Aquitaine, 469 personnes ont été interrogées (5.889 l'ont été au niveau national).

Les néo-Aquitains interrogés sont 28% à indiquer être passés aux urgences en 2018. Selon l'enquête, 21% ont expliqué s'y être rendus "parce qu'ils ne savaient pas à qui s'adresser en dehors du service d’urgence de l'hôpital" et 21% "parce qu'aux urgences, on est sur place pour réaliser tous les examens complémentaires à faire en cas de nécessité".

Les "délais moyens d'obtention de rendez-vous avec les médecins spécialistes en région Nouvelle-Aquitaine sont aussi fortement préoccupants", est-il souligné. Il faut "trois semaines pour un pédiatre, un mois et demi pour un ORL, un mois et trois semaines pour un cardiologue, plus de deux mois pour un dermatologue et plus trois mois et deux semaines pour un ophtalmologiste".

HAUTS-DE-FRANCE: Léger incendie au CHU d'Amiens

AMIENS - Le CHU d'Amiens a été victime mardi soir d'un léger incendie d'origine indéterminée dans une zone de passage commune du bâtiment Fontenoy, sur son site sud, a-t-il annoncé dans un communiqué mercredi.

Le départ de feu a été signalé à 19h50 par l'alarme incendie, et a été "très rapidement pis en charge par le service sécurité de l'établissement et les pompiers, arrivés à 20h10", précise le CHU. A 20h15, le feu était éteint "sans dégâts importants".

Un membre du personnel a été incommodé par la fumée et 14 patients hospitalisés dans le bâtiment, où un seul service était occupé, ont été transférés dans le bâtiment attenant, "pour des raisons de confort et sécurité", précise le CHU.

CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHR d'Orléans a signé le protocole d'accord entérinant la reprise de la clinique de Gien (Loiret)

ORLEANS/GIEN - Le CHR d'Orléans a signé mardi le protocole de cession de la clinique Jeanne d'Arc de Gien (Loiret) avec Ramsay-Générale de santé (RGDS), a-t-il annoncé dans un communiqué mercredi.

La reprise de l'activité de chirurgie de la clinique (100 lits et places de chirurgie, de gastro-entérologie et de chimiothérapie, 8,6 millions € de chiffre d’affaires sur l’exercice 2016-2017, 2,3 millions € de déficit, selon Infogreffe) par le CHR avait été annoncée en octobre 2017 (cf dépêche du 04/10/2017 à 18:45).

L'enjeu est de "maintenir sans rupture une offre de soins de qualité sur un territoire de santé étendu et fragile", explique le CHR.

"L'objectif était de tout mettre en œuvre pour garantir la réponse aux besoins de santé de la population sur ce territoire [...] notamment en pérennisant le fonctionnement du bloc opératoire commun avec le CH [centre hospitalier] de Gien", en s'appuyant sur la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du Giennois.

Le protocole vise donc à "préserver dans sa totalité l'offre de soins hospitaliers du Giennois" via un partenariat avec les 40 médecins libéraux de la clinique (les contrats ont été signés le 5 février), le CHR d'Orléans et le CH de Gien. Toutes les activités de la clinique sont maintenues. Un urologue devrait bientôt y exercer.

Les 117 équivalents temps plein de la clinique sont intégrées par le CHR, qui a également racheté les équipements et mobiliers, d'une valeur située entre 300.000 € et 500.000 €, a précisé à APMnews Olivier Boyer, directeur général du CHR. Les murs appartiennent à une société foncière.

La cession se fait via la création d'un groupement de coopération sanitaire (GCS), et le protocole comporte des conditions suspensives, notamment concernant les conditions d'exercice des médecins libéraux. "Il y a un petit sujet sur le dépassement d'honoraires" explique-t-il.

L'agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire doit maintenant prendre un arrêté transférant les autorisations au GCS, après avis de la commission spécialisée de l'offre de soins.

NOUVELLE-AQUITAINE: Passage du tour de France des élèves de l'EHESP par le GH de La Rochelle et le CH de Rochefort

LA ROCHELLE, ROCHEFORT (Charente-Maritime) - Le tour de France des hôpitaux de la promotion Albert Camus de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) passe en avril par plusieurs établissements de Nouvelle-Aquitaine, dont le groupe hospitalier (GH) de La Rochelle-Ré-Aunis et le centre hospitalier (CH) de Rochefort, ont indiqué les deux établissements de Charente-Maritime dans un communiqué de presse, mercredi.

Ce tour de France a pour objectif de "valoriser les forces des établissements de santé à travers une action sportive", est-il souligné.

Mercredi, la recherche paramédicale du GH de La Rochelle a été mise à l'honneur avec le projet de recherche TamTam sur la temporalité des soins d'hygiène à effectuer en tenant compte du rythme de vie du patient.

Pour son passage au CH de Rochefort (Charente-Maritime), mardi, l'EHESP a mis en avant le service de chirurgie bariatrique de l'établissement "et notamment le parcours patient et la prise en charge multidisciplinaire". Lundi, le tour avait pour étape le CH de Saintonge (Charente-Maritime).

Lancé en décembre 2018 à l'EHESP et au CHU de Rennes, ce tour de France dans plus de 70 établissements a traversé l'ensemble des régions, Île-de-France exceptée. Il passera par Paris lors de la Paris Healthcare Week du 21 au 23 mai. Le tour s'achèvera le 1er juillet à l’EHESP à Rennes.

/sl-jyp-bd/APMnews

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Le 17 avril 2019 (APMnews) -

BRETAGNE: La clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire crée un panel d'usagers

SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - La clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire (groupe Hospi Grand Ouest, HGO) lance un appel à la population pour créer un panel d'usagers qui viendront tester les prises en charge, a annoncé l'établissement mardi dans un communiqué.

La clinique mutualiste de l'Estuaire, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) de 240 lits et places, a déjà lancé plusieurs concertations auprès des usagers. En 2019, elle franchit une nouvelle étape pour recueillir leur avis. Les volontaires viendront tester en direct les prises en charge, de l'accueil à la consultation, au parcours jusqu'à la sortie.

"Notre objectif: tester et améliorer le suivi des patients dans une démarche globale afin d'apporter des améliorations concrètes à mettre en place", expliquent Thibault Douté, directeur de la clinique, et Jean-Paul Leduc, président, cités dans le communiqué.

Un panel d'usagers sera constitué. Ce groupe se retrouvera pour des séances de 3 heures pour s'immerger dans "la peau d'un patient". Des propositions concrètes d'amélioration seront émises et mises en application dans l'établissement. Trois soirées sont prévues (de 18 heures à 21 h) entre juin 2019 et juin 2020. Les thèmes envisagés pour 2019-2020 sont le parcours en chirurgie ambulatoire, la prise en charge en oncologie et un séjour en soins de suite et de réadaptation (SSR).

NOUVELLE-AQUITAINE: Urgences: 40% des néo-Aquitains s'y sont rendus "pour des raisons inadéquates" en 2018 (FHF)

BORDEAUX - Les néo-Aquitains s'étant rendus aux urgences en 2018 déclarent à 40% y être allés "pour des raisons inadéquates", selon l'enquête menée par l'institut Ipsos pour la Fédération hospitalière de France (FHF) dans le cadre du "grand débat national", selon un communiqué de FHF Nouvelle-Aquitaine, diffusé mardi.

Cette enquête nationale, qui a été rendue publique mi-mars, faisait apparaître l'attachement des Français à l'hôpital public et à une offre de soins de proximité (cf dépêche du 13/03/2019 à 19:24). En Nouvelle-Aquitaine, 469 personnes ont été interrogées (5.889 l'ont été au niveau national).

Les néo-Aquitains interrogés sont 28% à indiquer être passés aux urgences en 2018. Selon l'enquête, 21% ont expliqué s'y être rendus "parce qu'ils ne savaient pas à qui s'adresser en dehors du service d’urgence de l'hôpital" et 21% "parce qu'aux urgences, on est sur place pour réaliser tous les examens complémentaires à faire en cas de nécessité".

Les "délais moyens d'obtention de rendez-vous avec les médecins spécialistes en région Nouvelle-Aquitaine sont aussi fortement préoccupants", est-il souligné. Il faut "trois semaines pour un pédiatre, un mois et demi pour un ORL, un mois et trois semaines pour un cardiologue, plus de deux mois pour un dermatologue et plus trois mois et deux semaines pour un ophtalmologiste".

HAUTS-DE-FRANCE: Léger incendie au CHU d'Amiens

AMIENS - Le CHU d'Amiens a été victime mardi soir d'un léger incendie d'origine indéterminée dans une zone de passage commune du bâtiment Fontenoy, sur son site sud, a-t-il annoncé dans un communiqué mercredi.

Le départ de feu a été signalé à 19h50 par l'alarme incendie, et a été "très rapidement pis en charge par le service sécurité de l'établissement et les pompiers, arrivés à 20h10", précise le CHU. A 20h15, le feu était éteint "sans dégâts importants".

Un membre du personnel a été incommodé par la fumée et 14 patients hospitalisés dans le bâtiment, où un seul service était occupé, ont été transférés dans le bâtiment attenant, "pour des raisons de confort et sécurité", précise le CHU.

CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHR d'Orléans a signé le protocole d'accord entérinant la reprise de la clinique de Gien (Loiret)

ORLEANS/GIEN - Le CHR d'Orléans a signé mardi le protocole de cession de la clinique Jeanne d'Arc de Gien (Loiret) avec Ramsay-Générale de santé (RGDS), a-t-il annoncé dans un communiqué mercredi.

La reprise de l'activité de chirurgie de la clinique (100 lits et places de chirurgie, de gastro-entérologie et de chimiothérapie, 8,6 millions € de chiffre d’affaires sur l’exercice 2016-2017, 2,3 millions € de déficit, selon Infogreffe) par le CHR avait été annoncée en octobre 2017 (cf dépêche du 04/10/2017 à 18:45).

L'enjeu est de "maintenir sans rupture une offre de soins de qualité sur un territoire de santé étendu et fragile", explique le CHR.

"L'objectif était de tout mettre en œuvre pour garantir la réponse aux besoins de santé de la population sur ce territoire [...] notamment en pérennisant le fonctionnement du bloc opératoire commun avec le CH [centre hospitalier] de Gien", en s'appuyant sur la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) du Giennois.

Le protocole vise donc à "préserver dans sa totalité l'offre de soins hospitaliers du Giennois" via un partenariat avec les 40 médecins libéraux de la clinique (les contrats ont été signés le 5 février), le CHR d'Orléans et le CH de Gien. Toutes les activités de la clinique sont maintenues. Un urologue devrait bientôt y exercer.

Les 117 équivalents temps plein de la clinique sont intégrées par le CHR, qui a également racheté les équipements et mobiliers, d'une valeur située entre 300.000 € et 500.000 €, a précisé à APMnews Olivier Boyer, directeur général du CHR. Les murs appartiennent à une société foncière.

La cession se fait via la création d'un groupement de coopération sanitaire (GCS), et le protocole comporte des conditions suspensives, notamment concernant les conditions d'exercice des médecins libéraux. "Il y a un petit sujet sur le dépassement d'honoraires" explique-t-il.

L'agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire doit maintenant prendre un arrêté transférant les autorisations au GCS, après avis de la commission spécialisée de l'offre de soins.

NOUVELLE-AQUITAINE: Passage du tour de France des élèves de l'EHESP par le GH de La Rochelle et le CH de Rochefort

LA ROCHELLE, ROCHEFORT (Charente-Maritime) - Le tour de France des hôpitaux de la promotion Albert Camus de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) passe en avril par plusieurs établissements de Nouvelle-Aquitaine, dont le groupe hospitalier (GH) de La Rochelle-Ré-Aunis et le centre hospitalier (CH) de Rochefort, ont indiqué les deux établissements de Charente-Maritime dans un communiqué de presse, mercredi.

Ce tour de France a pour objectif de "valoriser les forces des établissements de santé à travers une action sportive", est-il souligné.

Mercredi, la recherche paramédicale du GH de La Rochelle a été mise à l'honneur avec le projet de recherche TamTam sur la temporalité des soins d'hygiène à effectuer en tenant compte du rythme de vie du patient.

Pour son passage au CH de Rochefort (Charente-Maritime), mardi, l'EHESP a mis en avant le service de chirurgie bariatrique de l'établissement "et notamment le parcours patient et la prise en charge multidisciplinaire". Lundi, le tour avait pour étape le CH de Saintonge (Charente-Maritime).

Lancé en décembre 2018 à l'EHESP et au CHU de Rennes, ce tour de France dans plus de 70 établissements a traversé l'ensemble des régions, Île-de-France exceptée. Il passera par Paris lors de la Paris Healthcare Week du 21 au 23 mai. Le tour s'achèvera le 1er juillet à l’EHESP à Rennes.

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