Actualités de l'Urgence - APM

PACA: Vivalto Santé fait l'acquisition de la clinique Saint-François, à Nice

NICE - Le groupe Vivalto Santé a fait l'acquisition de la clinique Saint-François à Nice et s'implante ainsi pour la première fois en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué sans en préciser le montant.

Créée en 1958 par la famille Panzani, la clinique de 120 lits et places est spécialisée en chirurgie. Elle possède également un important service de psychiatrie (80 lits), ce qui constitue un "nouveau secteur d’activité pour le groupe", écrit Vivalto.

Elle compte 60 praticiens et 90 salariés et accueille chaque année "près de 8.000 patients". Elle est située "au cœur du quartier santé de Nice [...] dans un rayon de proximité avec le CHU de Nice, le Centre Antoine-Lacassagne et la faculté de médecine de Nice".

Avec l'acquisition de la clinique Saint-François, Vivalto Santé compte désormais 50 établissements et s’implante en Paca. Le groupe est "donc présent aujourd’hui dans 9 régions du territoire français".

LA REUNION: Clinifutur ouvre un centre de soins non programmés

LE PORT (La Réunion) - Un centre de soins non programmés adossé à la clinique Les Orchidées (Clinifutur) a ouvert ses portes début octobre, a annoncé le groupe de cliniques privées réunionnais dans un communiqué diffusé mardi.

Ce nouveau service sera ouvert de 9h à 18h, du lundi au vendredi pour accueillir sans rendez-vous les patients adultes et enfants pour des urgences traumatiques ou des complications postopératoires.

"Le service est composé d’un plateau technique avec 5 salles d’examens de traumatologie, aménagées de manière opérationnelle (exploration, parage, etc.) et est équipé de matériel de contention (plâtre) et de prise en charge des plaies (sutures)", indique Clinifutur.

Il sera animé par une équipe constituée de "5 médecins expérimentés", avec des "compétences en traumatologie et médecine du sport", ainsi qu'une équipe soignante comprenant une infirmière et une cadre infirmière coordinatrice, et administrative (secrétaire médicale).

Adossé à la clinique des Orchidées, dans la commune du Port, il vient étoffer l'offre de soins du nord-ouest de l'île, de Saint-Paul à Saint-Denis.

Le centre de soins non programmés profitera de sa proximité avec l'établissement du groupe Clinifutur pour avoir accès à son cabinet d'imagerie médicale et de radiologie, son laboratoire d'analyses médicales et ses médecins spécialistes.

GRAND EST: Un Ehpad mis sous administration provisoire à Mulhouse

MULHOUSE (Haut-Rhin) - L'agence régionale de santé (ARS) Grand Est et la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) ont décidé, "conjointement", de décharger Pascale Fressard de ses fonctions de directrice de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) "Les Violettes", a indiqué l'agence contactée jeudi et lundi par APMnews.

La CeA et l'ARS ont mis cet Ehpad sous administration provisoire début octobre, pour une durée de 6 mois renouvelables, à la suite d'une mission d’inspection, menée en juin et en août "au cours de laquelle l’ARS et la CeA ont constaté des dysfonctionnements qui risquaient de porter atteinte à la qualité et la sécurité des prises en charge des résidents".

"Christiane Perret, présidente de l’association gérant l’établissement, demeure présidente de la structure", a rapporté l'ARS, en précisant que les salariés, les résidents et les familles avaient été informés de la situation.

"Cette administration provisoire n’a aucun impact sur les modalités d’accueil ou de visite des résidents", a assuré l'agence en ajoutant que "la mission de l’administration provisoire sera conduite dans un esprit de dialogue et d’apaisement en lien et en collaboration avec la gouvernance associative, les personnels et leurs représentants syndicaux ainsi que les représentants des résidents et des familles".

CENTRE-VAL DE LOIRE: Olivier Véran annonce un soutien en ressources humaines pour les urgences du CH de Bourges

PARIS - Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé, a annoncé l'arrivée à partir du 1er novembre d'un "Dr junior et d'un assistant spécialiste" en temps partagé pour aider le centre hospitalier (CH) de Bourges à "sortir un peu la tête de l'eau" et ouvrir les urgences "dans des conditions normales", lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat, mercredi.

Il a ajouté que quatre des médecins étrangers du CH "ont été accompagnés pour l'épreuve de vérification des connaissances qui va leur permettre très prochainement d'exercer une activité normale et à temps complet en tant que praticien hospitalier", afin "de les fidéliser".

"A Bourges, sur 25 postes d'urgentistes ouverts, 6 sont occupés par des praticiens hospitaliers et 6 par des praticiens attachés associés. Cela met effectivement en difficulté l'hôpital de Bourges, qui, le 8 octobre, a dû renoncer à ouvrir dans des conditions normales. C'est la 2e fois que cela arrivait au cours des trois derniers mois, ce n'est absolument pas normal", a exposé Olivier Véran.

Le ministre a en outre rappelé qu'un audit réalisé en 2019 (cf dépêche du 08/11/2019 à 14:48) sur le CH de Bourges "a conduit à réorganiser les soins du service des urgences pour en améliorer l'organisation fonctionnelle", sans compter "un programme de travaux pour adapter dans les prochaines années le service au flux de patients".

"C'est une solution de fond qu'il faut, avec la question de la pénurie de la filière d'urgences, criante dans beaucoup" d'endroits, a poursuivi le ministre, mettant en avant la suppression du numerus clausus et expliquant en attendant ses effets travailler "sur l'identification de solutions".

Olivier Véran était interrogé par le sénateur Rémy Pointerau (LR). Ce dernier a souligné "que, le week-end dernier, l'hôpital de Bourges s'est retrouvé pour la énième fois dans l'incapacité de prendre en charge des patients à cause de l'absence de Smur primaire et secondaire".

Cette situation a obligé les centres hospitaliers (CH) de Vierzon et de Saint-Amand, situés à plus "plus de 40 minutes", à "suppléer la ville centre", alors que Vierzon et Saint-Amand "ne disposent que d'une seule ambulance" chacune. Les maires des deux villes "ont porté plainte contre X pour mise en danger de la vie d'autrui en raison de l'absence de Smur et la pénurie de médecins urgentistes à temps plein", a relaté le sénateur.

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