Actualités de l'Urgence - APM

PAYS DE LA LOIRE: L'Institut de cancérologie de l'Ouest propose aux enfants de se rendre en radiothérapie en petite voiture

NANTES - L'Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO) propose aux enfants suivis en radiothérapie de choisir leur véhicule préféré pour se rendre dans le service où ils reçoivent leur traitement, a annoncé le centre de lutte contre le cancer (CLCC) de Nantes mercredi lors d'une conférence de presse.

Centre de référence pour la radiothérapie pédiatrique, l'ICO prend en charge chaque année environ 70 enfants. Les petits patients viennent cinq jours par semaine pendant cinq à six semaines. Pour rendre ces rendez-vous un peu plus légers, l'équipe de manipulateurs a eu l'idée de proposer des petites voitures comme cela se fait pour aller au bloc opératoire dans de nombreux établissements de santé.

Grâce à un partenariat conclu avec le magasin de jouets Picwic de Nantes, les enfants peuvent choisir entre une voiture tout-terrain ou une décapotable pour circuler depuis la salle d'attente pédiatrique jusqu'à leur consultation avec le médecin et jusqu'à l'accélérateur de particules afin de recevoir leurs rayons ou bien encore vers le scanner de dosimétrie.

BRETAGNE: Ille-et-Vilaine: signature d'une convention de coopération entre les acteurs du secours à personne

RENNES - Une nouvelle convention de secours à personne a été signée en Ille-et-Vilaine par le service départemental d'incendie et de secours (Sdis), le Samu, l'Association des transporteurs sanitaires privés et l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, ont-ils annoncé mardi dans un communiqué commun.

Cette convention est effective depuis le 1er mars mais a été officiellement signée mardi. Elle fait suite à une première coopération de 2012 en intégrant les évolutions réglementaires, comme les encadrements des départs de secours réflexe, le recours aux arbres d'aide à la décision et les recommandations en matière d'engagement selon le lieu d'intervention.

Elle permet notamment de mieux cibler les urgences vitales nécessitant "réellement" l'engagement de moyens grâce à une évaluation plus précise des situations. "Une analyse fine de l'ensemble des situations méritant régulation avant engagement des secours a donc été menée de manière conjointe pour conduire à l'élaboration d'arbres décisionnels" via des questions permettant d'évaluer l'urgence, expliquent les cosignataires.

Les opérateurs du Sdis et assistants de régulation médicale du Samu 35 s'appuient désormais sur 9 arbres d'aide à la décision correspondant à des situations spécifiques, par exemple un "accouchement imminent ou en cours, altération de la conscience, suspicion d'arrêt cardio-respiratoire ou de mort subite".

"Si au travers des questions posées, l'urgence n'est pas avérée, les sapeurs-pompiers ne sont pas engagés en départ réflexe. Une régulation médicale est mise en place afin d'évaluer le besoin de soins" et, en fonction, "de déclencher les moyens adaptés", poursuivent-ils.

Les autres objectifs de la convention sont de "garantir un traitement identique des demandes de secours" entre les acteurs, "d'optimiser la transmission des bilans médico-secouristes et réduire les délais" et "d'éviter d'éventuelles admissions aux urgences et/ou hospitalisations non justifiées".

Le Samu 35 (Ille-et-Vilaine) a comptabilisé en 2018 370.200 appels (soit 1.000 appels par jour), 160.140 dossiers de régulation, 5.820 interventions, 174 transferts par le Smur pédiatrique.

OCCITANIE: La maternité de la clinique Notre-Dame d'Espérance met en place un programme d'accompagnement des parents

PERPIGNAN - La clinique Notre-Dame d'Espérance (Elsan) a mis en place dans sa maternité le programme "Materniteam" d'accompagnement non médical des parents avant et après l'accouchement, a-t-elle annoncé dans un communiqué.

Le programme fonctionne depuis début 2019. Il consiste à organiser des ateliers et réunions thématiques par l'équipe de la maternité à destination des parents afin de répondre à leurs interrogations "avant, pendant et après" la naissance, et notamment de les orienter vers les professionnels concernés.

D'autres services sont proposés, comme des rendez-vous individuels de présentation de la clinique, des démarches administratives et d'inscription, l'organisation d'échanges avec d'autres parents, ou encore un accès à une application grossesse ("Materniteam") sur téléphone.

La clinique propose par ailleurs depuis quelques mois un équipement de réalité virtuelle pour les parturientes accouchant par césarienne. Cela consiste à leur diffuser en direct, lorsqu'elles sont en salle de réveil, des images "captées dans le salon famille où est installé le second parent en peau à peau avec le bébé" grâce à un casque de réalité virtuelle.

Autre nouveauté, la mise à disposition d'une chambre équipée d'un lit double pour accueillir les conjoints souhaitant dormir auprès de leur compagne après l'accouchement, ainsi que d'une chambre dotée d'un lit supplémentaire pour accueillir un membre de la famille ("l'aîné de la fratrie"), explique la clinique.

Les parturientes peuvent également rentrer au domicile 48 heures après l'accouchement via le programme d'accompagnement du retour à domicile (Prado).

La clinique Notre-Dame d'Espérance dispose de 84 lits et places de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO). Sa maternité a enregistré 2.220 naissances en 2018 et dispose de 7 salles de naissance et de 2 salles "nature" pour les accouchements "physiologiques".

sl-syl/ab/APMnews