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23/08 2021
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DIX PROFESSIONNELS DE SANTÉ SUPPLÉMENTAIRES ENVOYÉS EN RENFORT DE MÉTROPOLE VERS LA POLYNÉSIE FRANÇAISE

PARIS, 23 août 2021 (APMnews) - Dix professionnels de santé supplémentaires seront envoyés mercredi en renfort de métropole vers la Polynésie française qui traverse une nouvelle vague épidémique de Covid-19, ont annoncé les ministères des outre-mer et des solidarités et de la santé samedi dans un communiqué.

"Face à la situation épidémique en Polynésie française, 7 infirmières et infirmiers et 3 médecins anesthésistes-réanimateurs partiront vers Papeete ce mercredi 25 août, pour appuyer les équipes soignantes du système hospitalier polynésien", ont précisé les ministères.

Ces renforts s'ajoutent aux 15 infirmiers de France métropolitaine mobilisés depuis le 16 août (cf dépêche du 12/08/2021 à 13:31). La réserve sanitaire a été mobilisée (cf dépêche du 16/08/2021 à 11:59).

"Des renforts supplémentaires pourront partir dans les prochains jours", ajoute le communiqué.

Des renforts matériels complémentaires vont être acheminés, notamment pour renforcer les capacités hospitalières du pays, grâce à près de 450 concentrateurs d’oxygène. Plus de 50.000 blouses de protection seront également envoyées.

"Ce départ de renforts supplémentaires, décidé en accord avec le gouvernement de la Polynésie française, est une expression de la solidarité nationale vis-à-vis du territoire polynésien, au même titre que l'envoi en masse de vaccins (près de 13.000 chaque semaine à compter du jeudi 26 août)", commentent les ministres Sébastien Le Cornu et Olivier Véran.

La Polynésie française traverse une nouvelle vague épidémique: mardi 17 août, le taux d'incidence y était de 2.523 cas pour 100.000 habitants. "Alors que seulement 30% de la population dispose d’un schéma vaccinal complet, ce niveau de couverture est particulièrement bas pour faire face à l'épidémie dans le contexte d'un système hospitalier déjà en forte tension. Tout doit être fait pour renforcer la vaccination", commentent les ministères.

L'incidence sur les 7 derniers jours atteignait 2.793 cas pour 100.000 habitants jeudi, selon le dernier bulletin mis en ligne par la direction de la santé de Polynésie française.

L'activité hospitalière a fortement augmenté pour atteindre un niveau jamais connu avec 324 hospitalisations en cours dont 253 au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) à Tahiti (dont 38 en réanimation) et 71 dans les hôpitaux périphériques et cliniques (dont 2 en réanimation). En temps normal, le CHPF dispose de 18 lits de réanimation et de 6 lits d'unité de surveillance continue (USC).

La vague actuelle des hospitalisations concerne davantage des personnes de moins de 44 ans. Les 65 ans et plus sont moins représentés, note la direction de la santé dans son dernier bulletin hebdomadaire. Au 16 août, aucun patient hospitalisé en réanimation n'avait bénéficié d'un schéma vaccinal complet.

La Polynésie française déplore 245 décès liés au Covid-19, en forte augmentation (41 dans la semaine du 9 au 15 août).

Face à l'évolution et à l'urgence de la situation sanitaire marquée par la saturation structurelle du système hospitalier, le Haut-commissaire de la République et le président de la Polynésie française ont pris la décision d'engager une nouvelle étape dans la lutte contre le virus en renforçant au maximum les restrictions d'activités et de déplacements dans les zones les plus touchées par la progression du variant delta en Polynésie française.

Le Haut-commissaire, Dominique Sorain, a parlé vendredi dans une allocution d'une "dégradation de la situation sanitaire d'une ampleur inédite", malgré les premières mesures prises depuis fin juillet.

De nouvelles mesures de freinage entrent en vigueur lundi jusqu'au dimanche 5 septembre avec un renforcement des mesures de confinement par rapport aux mesures prises depuis la déclaration d'état d'urgence sanitaire pour un mois le 11 août (cf dépêche du 11/08/2021 à 16:49).

Les Marquises ne sont pas concernées. Elles enregistrent peu de cas et aucune hospitalisation Covid. Leur population est vaccinée à 80%, a souligné le Haut-commissaire dans son allocution.

sl/ed/APMnews

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PARIS, 23 août 2021 (APMnews) - Dix professionnels de santé supplémentaires seront envoyés mercredi en renfort de métropole vers la Polynésie française qui traverse une nouvelle vague épidémique de Covid-19, ont annoncé les ministères des outre-mer et des solidarités et de la santé samedi dans un communiqué.

"Face à la situation épidémique en Polynésie française, 7 infirmières et infirmiers et 3 médecins anesthésistes-réanimateurs partiront vers Papeete ce mercredi 25 août, pour appuyer les équipes soignantes du système hospitalier polynésien", ont précisé les ministères.

Ces renforts s'ajoutent aux 15 infirmiers de France métropolitaine mobilisés depuis le 16 août (cf dépêche du 12/08/2021 à 13:31). La réserve sanitaire a été mobilisée (cf dépêche du 16/08/2021 à 11:59).

"Des renforts supplémentaires pourront partir dans les prochains jours", ajoute le communiqué.

Des renforts matériels complémentaires vont être acheminés, notamment pour renforcer les capacités hospitalières du pays, grâce à près de 450 concentrateurs d’oxygène. Plus de 50.000 blouses de protection seront également envoyées.

"Ce départ de renforts supplémentaires, décidé en accord avec le gouvernement de la Polynésie française, est une expression de la solidarité nationale vis-à-vis du territoire polynésien, au même titre que l'envoi en masse de vaccins (près de 13.000 chaque semaine à compter du jeudi 26 août)", commentent les ministres Sébastien Le Cornu et Olivier Véran.

La Polynésie française traverse une nouvelle vague épidémique: mardi 17 août, le taux d'incidence y était de 2.523 cas pour 100.000 habitants. "Alors que seulement 30% de la population dispose d’un schéma vaccinal complet, ce niveau de couverture est particulièrement bas pour faire face à l'épidémie dans le contexte d'un système hospitalier déjà en forte tension. Tout doit être fait pour renforcer la vaccination", commentent les ministères.

L'incidence sur les 7 derniers jours atteignait 2.793 cas pour 100.000 habitants jeudi, selon le dernier bulletin mis en ligne par la direction de la santé de Polynésie française.

L'activité hospitalière a fortement augmenté pour atteindre un niveau jamais connu avec 324 hospitalisations en cours dont 253 au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) à Tahiti (dont 38 en réanimation) et 71 dans les hôpitaux périphériques et cliniques (dont 2 en réanimation). En temps normal, le CHPF dispose de 18 lits de réanimation et de 6 lits d'unité de surveillance continue (USC).

La vague actuelle des hospitalisations concerne davantage des personnes de moins de 44 ans. Les 65 ans et plus sont moins représentés, note la direction de la santé dans son dernier bulletin hebdomadaire. Au 16 août, aucun patient hospitalisé en réanimation n'avait bénéficié d'un schéma vaccinal complet.

La Polynésie française déplore 245 décès liés au Covid-19, en forte augmentation (41 dans la semaine du 9 au 15 août).

Face à l'évolution et à l'urgence de la situation sanitaire marquée par la saturation structurelle du système hospitalier, le Haut-commissaire de la République et le président de la Polynésie française ont pris la décision d'engager une nouvelle étape dans la lutte contre le virus en renforçant au maximum les restrictions d'activités et de déplacements dans les zones les plus touchées par la progression du variant delta en Polynésie française.

Le Haut-commissaire, Dominique Sorain, a parlé vendredi dans une allocution d'une "dégradation de la situation sanitaire d'une ampleur inédite", malgré les premières mesures prises depuis fin juillet.

De nouvelles mesures de freinage entrent en vigueur lundi jusqu'au dimanche 5 septembre avec un renforcement des mesures de confinement par rapport aux mesures prises depuis la déclaration d'état d'urgence sanitaire pour un mois le 11 août (cf dépêche du 11/08/2021 à 16:49).

Les Marquises ne sont pas concernées. Elles enregistrent peu de cas et aucune hospitalisation Covid. Leur population est vaccinée à 80%, a souligné le Haut-commissaire dans son allocution.

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