Actualités de l'Urgence - APM
DOULEUR TRAUMATIQUE AUX URGENCES: LE SUFENTANIL INTRANASAL AUSSI EFFICACE QUE LA MORPHINE INTRAVEINEUSE
Un tel traitement intranasal aurait un intérêt à la fois en raison de sa rapidité d'action et par sa facilité d'administration -plus besoin d'avoir un accès veineux-, soulignent Marc Blancher du CHU de Grenoble et ses collègues de plusieurs hôpitaux de Savoie, Haute-Savoie et Isère.
Dans l'étude ALGOFINE, 157 patients ont été randomisés entre le sufentanil intranasal (avec un placebo en intraveineuse) et la morphine intraveineuse (avec un placebo intranasal). Ces patients présentaient une douleur d'intensité supérieure ou égale à 6/10 sur une échelle visuelle numérique.
Le critère primaire était la diminution de la douleur après 30 minutes. La baisse sur l'échelle visuelle de douleur était de 4,1 points avec la morphine intraveineuse et 5,2 points avec le sufentanil intranasal.
Ainsi, la non-infériorité du traitement intranasal par rapport au traitement standard était démontrée. Il y avait même une supériorité au niveau statistique, mais les chercheurs estiment que cela ne traduisait pas une différence cliniquement significative.
Des effets indésirables ont été fréquemment rapportés, "comme attendu pour des médicaments opioïdes", notent les auteurs. Mais ils étaient rarement graves. Il y a eu 6 effets indésirables gaves avec le sufentanil intranasal et 2 avec la morphine intraveineuse.
Ils ont tout de même noté 3 cas d'hypoxémie avec le sufentanil intranasal, contre un seul cas avec la morphine intraveineuse et 2 cas de bradypnée avec le sufentanil intranasal (aucun avec la morphine).
(PLOS Medicine, publication en ligne du 16 juillet)
fb/nc/APMnews
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DOULEUR TRAUMATIQUE AUX URGENCES: LE SUFENTANIL INTRANASAL AUSSI EFFICACE QUE LA MORPHINE INTRAVEINEUSE
Un tel traitement intranasal aurait un intérêt à la fois en raison de sa rapidité d'action et par sa facilité d'administration -plus besoin d'avoir un accès veineux-, soulignent Marc Blancher du CHU de Grenoble et ses collègues de plusieurs hôpitaux de Savoie, Haute-Savoie et Isère.
Dans l'étude ALGOFINE, 157 patients ont été randomisés entre le sufentanil intranasal (avec un placebo en intraveineuse) et la morphine intraveineuse (avec un placebo intranasal). Ces patients présentaient une douleur d'intensité supérieure ou égale à 6/10 sur une échelle visuelle numérique.
Le critère primaire était la diminution de la douleur après 30 minutes. La baisse sur l'échelle visuelle de douleur était de 4,1 points avec la morphine intraveineuse et 5,2 points avec le sufentanil intranasal.
Ainsi, la non-infériorité du traitement intranasal par rapport au traitement standard était démontrée. Il y avait même une supériorité au niveau statistique, mais les chercheurs estiment que cela ne traduisait pas une différence cliniquement significative.
Des effets indésirables ont été fréquemment rapportés, "comme attendu pour des médicaments opioïdes", notent les auteurs. Mais ils étaient rarement graves. Il y a eu 6 effets indésirables gaves avec le sufentanil intranasal et 2 avec la morphine intraveineuse.
Ils ont tout de même noté 3 cas d'hypoxémie avec le sufentanil intranasal, contre un seul cas avec la morphine intraveineuse et 2 cas de bradypnée avec le sufentanil intranasal (aucun avec la morphine).
(PLOS Medicine, publication en ligne du 16 juillet)
fb/nc/APMnews