Actualités de l'Urgence - APM
ILE-DE-FRANCE: L'ACTIVITÉ D'HOSPITALISATION COMPLÈTE EN RECUL
L'agence a présenté le rapport d'activité 2018 des établissements de santé d'Ile-de-France à l'occasion d'un événement consacré à la "transformation du système de santé et de son financement: les établissements de santé en Ile-de-France". Elle a aussi présenté les résultats de son "Observatoire des finances" (cf dépêche du 13/06/2019 à 18:42).
"L'évolution de l’activité est globalement assez faible entre 2017 et 2018", a observé Bénédicte Dragne-Ebrardt, directrice du pôle "efficience" à la direction de l'offre de soins de l'ARS.
L'activité de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) a progressé de 0,6% pour atteindre 3,1 millions de séjours. Le nombre d'accouchements a baissé de 0,7% et le nombre de journées de prise en charge en santé mentale de 1,3%.
Il y a eu entre 2016 et 2018 dans la région "3.250 accouchements en moins, c’est l’équivalent de la fermeture d’une maternité et demie pour la région", a-t-elle relevé. "Il y a moins de maternités de type 1."
En revanche, le nombre de séances a crû de 2,5%, le nombre de passages aux urgences de 2% (à 4,5 millions de passages) et celui des journées d'hospitalisation à domicile de 9%.
Le nombre de passages aux urgences a augmenté de 15,2% entre 2014 et 2018, pour atteindre plus de 4,5 millions. Entre 2016 et 2017, la hausse a été de 5% et s'est traduite par une augmentation de "6% du temps d’attente, de 3h49 à 4h03", a souligné Bénédicte Dragne-Ebrardt.
"Les CCMU 1 et CCMU 2 (les prises en charge les plus simples) constituent 90% des passages aux urgences, ce qui va dans le sens de la création des CCSU [centres de consultations de soins urgents] expérimentés et des travaux sur le lien ville-hôpital", a-t-elle commenté.
L'activité de MCO hors séances a augmenté de 2,4% en ambulatoire mais diminué de 0,9% en hospitalisation complète. En chirurgie, la tendance se traduit par "plus de places et des fermetures de lits, une activité qui augmente de 4,5% en ambulatoire et qui diminue de 3% en hospitalisation complète", a souligné Bénédicte Dragne-Ebrardt.
Les séjours pris en charge en ambulatoire représentent 57% de la totalité des séjours chirurgicaux.
Les dépenses d’assurance maladie pour les établissements de santé en Ile-de-France représentent 13,2 milliards d’euros en Ile-de-France, dont 55% concernent les recettes d'activité.
Ce montant est "en progression de 1,5% entre 2017 et 2018, à mettre en regard de l’évolution de l’Ondam [objectif national des dépenses d'assurance maladie] hospitalier qui avait été projeté pour 2018 à 2%", a commenté Thomas Rugy, directeur du département médico-économique, au sein du pôle "efficience" de l'ARS.
Cet écart traduit "la sous-consommation en Ile-de-France de l'Ondam hospitalier", a-t-il ajouté, insistant sur le "transfert de l’enveloppe hôpital vers l’enveloppe ville qui, elle, est en dépassement".
En Ile-de-France, les recettes des séjours MCO ont crû de 0,5% en un an (5,77 M€). "C'est la reconduction de la tendance observée entre 2016 et 2017, qui marque un véritable décrochage par rapport [à celle] des années précédentes", a noté Thomas Rugy.
mlb/ab/APMnews
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ILE-DE-FRANCE: L'ACTIVITÉ D'HOSPITALISATION COMPLÈTE EN RECUL
L'agence a présenté le rapport d'activité 2018 des établissements de santé d'Ile-de-France à l'occasion d'un événement consacré à la "transformation du système de santé et de son financement: les établissements de santé en Ile-de-France". Elle a aussi présenté les résultats de son "Observatoire des finances" (cf dépêche du 13/06/2019 à 18:42).
"L'évolution de l’activité est globalement assez faible entre 2017 et 2018", a observé Bénédicte Dragne-Ebrardt, directrice du pôle "efficience" à la direction de l'offre de soins de l'ARS.
L'activité de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) a progressé de 0,6% pour atteindre 3,1 millions de séjours. Le nombre d'accouchements a baissé de 0,7% et le nombre de journées de prise en charge en santé mentale de 1,3%.
Il y a eu entre 2016 et 2018 dans la région "3.250 accouchements en moins, c’est l’équivalent de la fermeture d’une maternité et demie pour la région", a-t-elle relevé. "Il y a moins de maternités de type 1."
En revanche, le nombre de séances a crû de 2,5%, le nombre de passages aux urgences de 2% (à 4,5 millions de passages) et celui des journées d'hospitalisation à domicile de 9%.
Le nombre de passages aux urgences a augmenté de 15,2% entre 2014 et 2018, pour atteindre plus de 4,5 millions. Entre 2016 et 2017, la hausse a été de 5% et s'est traduite par une augmentation de "6% du temps d’attente, de 3h49 à 4h03", a souligné Bénédicte Dragne-Ebrardt.
"Les CCMU 1 et CCMU 2 (les prises en charge les plus simples) constituent 90% des passages aux urgences, ce qui va dans le sens de la création des CCSU [centres de consultations de soins urgents] expérimentés et des travaux sur le lien ville-hôpital", a-t-elle commenté.
L'activité de MCO hors séances a augmenté de 2,4% en ambulatoire mais diminué de 0,9% en hospitalisation complète. En chirurgie, la tendance se traduit par "plus de places et des fermetures de lits, une activité qui augmente de 4,5% en ambulatoire et qui diminue de 3% en hospitalisation complète", a souligné Bénédicte Dragne-Ebrardt.
Les séjours pris en charge en ambulatoire représentent 57% de la totalité des séjours chirurgicaux.
Les dépenses d’assurance maladie pour les établissements de santé en Ile-de-France représentent 13,2 milliards d’euros en Ile-de-France, dont 55% concernent les recettes d'activité.
Ce montant est "en progression de 1,5% entre 2017 et 2018, à mettre en regard de l’évolution de l’Ondam [objectif national des dépenses d'assurance maladie] hospitalier qui avait été projeté pour 2018 à 2%", a commenté Thomas Rugy, directeur du département médico-économique, au sein du pôle "efficience" de l'ARS.
Cet écart traduit "la sous-consommation en Ile-de-France de l'Ondam hospitalier", a-t-il ajouté, insistant sur le "transfert de l’enveloppe hôpital vers l’enveloppe ville qui, elle, est en dépassement".
En Ile-de-France, les recettes des séjours MCO ont crû de 0,5% en un an (5,77 M€). "C'est la reconduction de la tendance observée entre 2016 et 2017, qui marque un véritable décrochage par rapport [à celle] des années précédentes", a noté Thomas Rugy.
mlb/ab/APMnews