Actualités de l'Urgence - APM
L'ÉTAT D'URGENCE SANITAIRE PROLONGÉ JUSQU'AU 15 NOVEMBRE AUX ANTILLES, EN GUYANE ET EN POLYNÉSIE FRANÇAISE
La situation est "dramatique" aux Antilles et en Polynésie française, où "la sous-vaccination fait des ravages". Le taux d'incidence, la tension hospitalière et le nombre de décès sont "inédits" dans ces territoires (cf dépêche du 25/08/2021 à 11:42), a déclaré Gabriel Attal.
Toutefois aux Antilles, "grâce" aux mesures de confinement, la "situation épidémique semble aujourd'hui se stabiliser et même parfois refluer légèrement" mais "elle reste néanmoins très grave", a-t-il continué.
La Martinique a "multiplié ses capacités hospitalières par quatre" (cf dépêche du 25/08/2021 à 12:10), a souligné Gabriel Attal.
En Polynésie française, le taux d'incidence est "colossal" et atteint "2.800 cas pour 100.000 habitants", cette situation pourrait "rapidement causer une saturation hospitalière". "Nous nous mobilisons" actuellement pour envoyer "des centaines de soignants sur place".
Le gouvernement est "également vigilant à la situation en Guyane" où le taux d'incidence a dépassé les 400/100.000, soit une augmentation de "40% en une semaine".
"En conséquence de ces situations très graves", il a été décidé lors du conseil de défense de repousser la rentrée scolaire au lundi 13 septembre en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, "ainsi que dans la partie de la Guyane en zone rouge", contre le jeudi 2 septembre dans les autres régions françaises. La rentrée scolaire avait déjà été reportée en Polynésie française, a-t-il précisé.
La rentrée scolaire en métropole la semaine prochaine se fera au "niveau 2" d'un plan d'alerte qui comprend 4 niveaux, "cela signifie que des fermetures de classe seront prononcées pour 7 jours en primaire au premier cas [Covid] détecté".
Dans le secondaire où la vaccination est possible, un "contact tracing extrêmement fin sera mis en place et seuls les cas contacts à risque, c'est-à-dire les non-vaccinés, devront suivre les cours depuis chez eux", a-t-il expliqué.
Des campagnes de vaccination seront menées "aux abords des collèges et des lycées" avec par exemple des déplacements des élèves dans des centres de vaccination, des "vaccibus" ou des équipes mobiles de vaccination intervenant dans les établissements.
Par ailleurs, "nous avons décidé de prolonger jusqu'au 15 novembre l'état d'urgence sanitaire aux Antilles, en Guyane et en Polynésie française". Un projet de loi sera présenté en conseil des ministres "la semaine prochaine", "ce sera le dixième projet de loi relatif à la crise sanitaire depuis le début" de celle-ci.
"Si les Antilles et la Polynésie nous montrent, malheureusement, combien la vague delta est dévastatrice sans vaccin", l'"effort" sur la vaccination est maintenu.
"Plus de 47,5 millions de premières doses ont été injectées", il y a "plus de 40 millions de schémas vaccinaux complets" et "on tend aujourd'hui vers les 50 millions d'injections", avec "85% des majeurs" et "environ 90% des plus de 65 ans qui ont reçu au moins une dose de vaccin".
"On estime que sans la vaccination, la pression hospitalière serait aujourd'hui deux à trois fois plus forte qu'elle ne l'est", a-t-il déclaré.
Concernant l'administration d'une 3e dose pour les personnes de 65 ans et plus et celles présentant des comorbidités (cf dépêche du 24/08/2021 à 11:13), "nous allons la mettre en place" conformément aux recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) (cf dépêche du 24/08/2021 à 15:50). Un "calendrier définitif et précis sera communiqué dans les prochains jours par le gouvernement", a précisé Gabriel Attal.
syl/ab/APMnews
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L'ÉTAT D'URGENCE SANITAIRE PROLONGÉ JUSQU'AU 15 NOVEMBRE AUX ANTILLES, EN GUYANE ET EN POLYNÉSIE FRANÇAISE
La situation est "dramatique" aux Antilles et en Polynésie française, où "la sous-vaccination fait des ravages". Le taux d'incidence, la tension hospitalière et le nombre de décès sont "inédits" dans ces territoires (cf dépêche du 25/08/2021 à 11:42), a déclaré Gabriel Attal.
Toutefois aux Antilles, "grâce" aux mesures de confinement, la "situation épidémique semble aujourd'hui se stabiliser et même parfois refluer légèrement" mais "elle reste néanmoins très grave", a-t-il continué.
La Martinique a "multiplié ses capacités hospitalières par quatre" (cf dépêche du 25/08/2021 à 12:10), a souligné Gabriel Attal.
En Polynésie française, le taux d'incidence est "colossal" et atteint "2.800 cas pour 100.000 habitants", cette situation pourrait "rapidement causer une saturation hospitalière". "Nous nous mobilisons" actuellement pour envoyer "des centaines de soignants sur place".
Le gouvernement est "également vigilant à la situation en Guyane" où le taux d'incidence a dépassé les 400/100.000, soit une augmentation de "40% en une semaine".
"En conséquence de ces situations très graves", il a été décidé lors du conseil de défense de repousser la rentrée scolaire au lundi 13 septembre en Guadeloupe, en Martinique, à Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, "ainsi que dans la partie de la Guyane en zone rouge", contre le jeudi 2 septembre dans les autres régions françaises. La rentrée scolaire avait déjà été reportée en Polynésie française, a-t-il précisé.
La rentrée scolaire en métropole la semaine prochaine se fera au "niveau 2" d'un plan d'alerte qui comprend 4 niveaux, "cela signifie que des fermetures de classe seront prononcées pour 7 jours en primaire au premier cas [Covid] détecté".
Dans le secondaire où la vaccination est possible, un "contact tracing extrêmement fin sera mis en place et seuls les cas contacts à risque, c'est-à-dire les non-vaccinés, devront suivre les cours depuis chez eux", a-t-il expliqué.
Des campagnes de vaccination seront menées "aux abords des collèges et des lycées" avec par exemple des déplacements des élèves dans des centres de vaccination, des "vaccibus" ou des équipes mobiles de vaccination intervenant dans les établissements.
Par ailleurs, "nous avons décidé de prolonger jusqu'au 15 novembre l'état d'urgence sanitaire aux Antilles, en Guyane et en Polynésie française". Un projet de loi sera présenté en conseil des ministres "la semaine prochaine", "ce sera le dixième projet de loi relatif à la crise sanitaire depuis le début" de celle-ci.
"Si les Antilles et la Polynésie nous montrent, malheureusement, combien la vague delta est dévastatrice sans vaccin", l'"effort" sur la vaccination est maintenu.
"Plus de 47,5 millions de premières doses ont été injectées", il y a "plus de 40 millions de schémas vaccinaux complets" et "on tend aujourd'hui vers les 50 millions d'injections", avec "85% des majeurs" et "environ 90% des plus de 65 ans qui ont reçu au moins une dose de vaccin".
"On estime que sans la vaccination, la pression hospitalière serait aujourd'hui deux à trois fois plus forte qu'elle ne l'est", a-t-il déclaré.
Concernant l'administration d'une 3e dose pour les personnes de 65 ans et plus et celles présentant des comorbidités (cf dépêche du 24/08/2021 à 11:13), "nous allons la mettre en place" conformément aux recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) (cf dépêche du 24/08/2021 à 15:50). Un "calendrier définitif et précis sera communiqué dans les prochains jours par le gouvernement", a précisé Gabriel Attal.
syl/ab/APMnews