Actualités de l'Urgence - APM
LA PR BRIGITTE AUTRAN NOMMÉE PRÉSIDENTE DU COMITÉ DE VEILLE ET D'ANTICIPATION DES RISQUES SANITAIRES
Ce comité, dont la mission est "d'anticiper et de suivre l'évolution des menaces sanitaires ainsi que d'émettre des avis sur la stratégie à adopter pour lutter contre ces menaces", a été institué le 1er août, rappelle-t-on (cf dépêche du 01/08/2022 à 11:17).
Il correspond à "la continuité" du conseil scientifique Covid-19 et du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) -qui tous deux ont cessé leurs activités en même temps que la fin de l'état d'urgence sanitaire, le 31 juillet- mais "avec une vision beaucoup plus globale [One Heath] sur tous les risques sanitaires à venir", avait déclaré à APMnews le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, début août (cf dépêche du 02/08/2022 à 19:47).
Ce nouveau comité a pour mission d'exercer un "rôle d'expertise et de conseil indépendant des autorités sanitaires" au sujet des "risques sanitaires liés aux agents infectieux atteignant l'homme et l'animal, aux polluants environnementaux et alimentaires, et au changement climatique", précisaient alors les ministères.
Agée de 68 ans, Brigitte Autran est professeure émérite d’immunologie à la faculté de médecine Sorbonne-Université à Paris et conduit des recherches au Centre de recherches en immunologie et maladies infectieuses (Cimi-Paris), peut-on lire dans sa biographie mise en ligne en janvier 2021 par le ministère de la santé -dont le cabinet n'était pas joignable mercredi dans la matinée.
Cette spécialiste du VIH était membre du COSV (cf dépêche du 19/01/2021 à 11:58) et du comité scientifique sur les vaccins Covid-19 présidé par Marie-Paule Kieny (cf dépêche du 11/12/2020 à 17:08).
Brigitte Autran est ancienne professeure des universités-praticienne hospitalière (PU-PH) et a dirigé le département d’immunologie des hôpitaux universitaires Pitié-Salpêtrière à Paris (AP-HP), relate sa biographie.
"Elle a développé des recherches en immunologie des virus, notamment le VIH, avec les démonstrations des défenses immunes cellulaires anti-VIH et des bénéfices immunologiques des traitements antirétroviraux", et a travaillé sur l'immunologie des vaccins (notamment contre le VIH), est-il écrit.
Elle a également "longtemps siégé au Comité technique des vaccins (CTV) du ministère de la santé et au Comité mondial de sécurité des vaccins (GACVS)" de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et a "fondé et coordonné Corevac, le consortium d’Aviesan/I3M sur les recherches vaccinales françaises".
Dans un entretien accordé au Parisien et publié mercredi, Brigitte Autran fait savoir que l'objectif est d'avoir une équipe "opérationnelle dès la rentrée". Au total, le comité doit compter 19 membres: la présidente, 16 personnalités scientifiques ou professionnels de santé, un représentant des patients et un représentant des citoyens, rappelle-t-on.
La professeure indique que "le plus" du comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires est qu'il "ne naît pas pendant ou en réaction à une crise […] mais en amont des prochaines". "L'idée est d'avoir un coup d'avance", ajoute-t-elle, précisant que "cela passe par exemple par l'instauration immédiate d'une task force d'expertise scientifique et la mise en place de recommandations rapides".
(Journal officiel, mercredi 17 août, texte 97)
sb/ab/APMnews
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LA PR BRIGITTE AUTRAN NOMMÉE PRÉSIDENTE DU COMITÉ DE VEILLE ET D'ANTICIPATION DES RISQUES SANITAIRES
Ce comité, dont la mission est "d'anticiper et de suivre l'évolution des menaces sanitaires ainsi que d'émettre des avis sur la stratégie à adopter pour lutter contre ces menaces", a été institué le 1er août, rappelle-t-on (cf dépêche du 01/08/2022 à 11:17).
Il correspond à "la continuité" du conseil scientifique Covid-19 et du conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV) -qui tous deux ont cessé leurs activités en même temps que la fin de l'état d'urgence sanitaire, le 31 juillet- mais "avec une vision beaucoup plus globale [One Heath] sur tous les risques sanitaires à venir", avait déclaré à APMnews le ministre de la santé et de la prévention, François Braun, début août (cf dépêche du 02/08/2022 à 19:47).
Ce nouveau comité a pour mission d'exercer un "rôle d'expertise et de conseil indépendant des autorités sanitaires" au sujet des "risques sanitaires liés aux agents infectieux atteignant l'homme et l'animal, aux polluants environnementaux et alimentaires, et au changement climatique", précisaient alors les ministères.
Agée de 68 ans, Brigitte Autran est professeure émérite d’immunologie à la faculté de médecine Sorbonne-Université à Paris et conduit des recherches au Centre de recherches en immunologie et maladies infectieuses (Cimi-Paris), peut-on lire dans sa biographie mise en ligne en janvier 2021 par le ministère de la santé -dont le cabinet n'était pas joignable mercredi dans la matinée.
Cette spécialiste du VIH était membre du COSV (cf dépêche du 19/01/2021 à 11:58) et du comité scientifique sur les vaccins Covid-19 présidé par Marie-Paule Kieny (cf dépêche du 11/12/2020 à 17:08).
Brigitte Autran est ancienne professeure des universités-praticienne hospitalière (PU-PH) et a dirigé le département d’immunologie des hôpitaux universitaires Pitié-Salpêtrière à Paris (AP-HP), relate sa biographie.
"Elle a développé des recherches en immunologie des virus, notamment le VIH, avec les démonstrations des défenses immunes cellulaires anti-VIH et des bénéfices immunologiques des traitements antirétroviraux", et a travaillé sur l'immunologie des vaccins (notamment contre le VIH), est-il écrit.
Elle a également "longtemps siégé au Comité technique des vaccins (CTV) du ministère de la santé et au Comité mondial de sécurité des vaccins (GACVS)" de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et a "fondé et coordonné Corevac, le consortium d’Aviesan/I3M sur les recherches vaccinales françaises".
Dans un entretien accordé au Parisien et publié mercredi, Brigitte Autran fait savoir que l'objectif est d'avoir une équipe "opérationnelle dès la rentrée". Au total, le comité doit compter 19 membres: la présidente, 16 personnalités scientifiques ou professionnels de santé, un représentant des patients et un représentant des citoyens, rappelle-t-on.
La professeure indique que "le plus" du comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires est qu'il "ne naît pas pendant ou en réaction à une crise […] mais en amont des prochaines". "L'idée est d'avoir un coup d'avance", ajoute-t-elle, précisant que "cela passe par exemple par l'instauration immédiate d'une task force d'expertise scientifique et la mise en place de recommandations rapides".
(Journal officiel, mercredi 17 août, texte 97)
sb/ab/APMnews