Actualités de l'Urgence - APM
LE COLLECTIF INTER-URGENCES APPELLE À POURSUIVRE LA GRÈVE ET À UNE MANIFESTATION LE 2 JUILLET
Depuis les annonces de la ministre des solidarités et de la santé, vendredi, sur la prime "de risque" et les moyens proposés pour les services des urgences (cf dépêche du 14/06/2019 à 16:16), des assemblées générales se sont tenues "dans les 119 services" en grève, précise le collectif, qui rassemble les personnels paramédicaux mobilisés depuis trois mois.
"Région par région, le constat est le même: les propositions de la ministre sont insatisfaisantes au regard de nos revendications". Le collectif a donc voté lundi soir la poursuite du mouvement de grève.
"Le budget hospitalier pour 2019 est de 82 milliards d'euros. Une enveloppe de 70 millions d'euros représente donc 0,08% d'augmentation sur le budget global, ce qui paraît bien peu pour répondre à la crise majeure que traversent les services des urgences", estime-t-il.
"L'enveloppe de 15 M€ proposée en prévention des difficultés 'estivales' revient à des renforts de personnel à hauteur de 28.000 € pour les 524 services des urgences publics. Cela représente une personne de plus par jour pendant 60 jours".
Le collectif juge que "la reconnaissance de la spécificité de l'exercice aux urgences, via une prime de risque de 100 € net, est un effort mais reste bien loin des 300 € net avancés".
Il rappelle donc ses principales revendications, une augmentation de salaire de 300 € net, "zéro hospitalisation brancard" et un renforcement d'effectifs, dont il évalue les besoins à "10.000 emplois supplémentaires".
Le collectif annonce une action nationale "le [jeudi] 20 juin devant toutes les ARS [agences régionales de santé]".
Il appelle, "à l'instar des organisations syndicales" (FO, CGT et SUD), à une nouvelle manifestation nationale le 2 juillet, date du rendez-vous salarial pour la fonction publique (cf dépêche du 14/06/2019 à 15:15).
Interrogée mardi matin sur France Info sur la poursuite de la grève, la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a de nouveau détaillé les mesures annoncées vendredi sur la prime de risque, la rénovation des services et l'octroi de 15 M€ pour des recrutements supplémentaires pendant la période estivale.
"Nous sommes en train de mettre en place ces mesures et je comprends que les personnels des urgences qui aujourd’hui sont en grève veulent des preuves que les choses vont s’améliorer pour eux", a-t-elle concédé.
La ministre a également rappelé que le plan "Ma santé 2022" a vocation à "améliorer l'organisation du système de santé" et à "mieux structurer la médecine de ville, ce qui va permettre de désengorger les urgences".
S'agissant de la possibilité pour les médecins libéraux d'accéder à des assistants médicaux, dans l'objectif de "dégager du temps pour soigner", "si l'accord [avec l'assurance maladie] est signé le 20 [juin] comme prévu, cela pourra se mettre en oeuvre dès cet été progressivement", a souligné la ministre (cf dépêche du 17/06/2019 à 13:50). Elle a évoqué de la même manière l'accord sur les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
mlb/ab/APMnews
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LE COLLECTIF INTER-URGENCES APPELLE À POURSUIVRE LA GRÈVE ET À UNE MANIFESTATION LE 2 JUILLET
Depuis les annonces de la ministre des solidarités et de la santé, vendredi, sur la prime "de risque" et les moyens proposés pour les services des urgences (cf dépêche du 14/06/2019 à 16:16), des assemblées générales se sont tenues "dans les 119 services" en grève, précise le collectif, qui rassemble les personnels paramédicaux mobilisés depuis trois mois.
"Région par région, le constat est le même: les propositions de la ministre sont insatisfaisantes au regard de nos revendications". Le collectif a donc voté lundi soir la poursuite du mouvement de grève.
"Le budget hospitalier pour 2019 est de 82 milliards d'euros. Une enveloppe de 70 millions d'euros représente donc 0,08% d'augmentation sur le budget global, ce qui paraît bien peu pour répondre à la crise majeure que traversent les services des urgences", estime-t-il.
"L'enveloppe de 15 M€ proposée en prévention des difficultés 'estivales' revient à des renforts de personnel à hauteur de 28.000 € pour les 524 services des urgences publics. Cela représente une personne de plus par jour pendant 60 jours".
Le collectif juge que "la reconnaissance de la spécificité de l'exercice aux urgences, via une prime de risque de 100 € net, est un effort mais reste bien loin des 300 € net avancés".
Il rappelle donc ses principales revendications, une augmentation de salaire de 300 € net, "zéro hospitalisation brancard" et un renforcement d'effectifs, dont il évalue les besoins à "10.000 emplois supplémentaires".
Le collectif annonce une action nationale "le [jeudi] 20 juin devant toutes les ARS [agences régionales de santé]".
Il appelle, "à l'instar des organisations syndicales" (FO, CGT et SUD), à une nouvelle manifestation nationale le 2 juillet, date du rendez-vous salarial pour la fonction publique (cf dépêche du 14/06/2019 à 15:15).
Interrogée mardi matin sur France Info sur la poursuite de la grève, la ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a de nouveau détaillé les mesures annoncées vendredi sur la prime de risque, la rénovation des services et l'octroi de 15 M€ pour des recrutements supplémentaires pendant la période estivale.
"Nous sommes en train de mettre en place ces mesures et je comprends que les personnels des urgences qui aujourd’hui sont en grève veulent des preuves que les choses vont s’améliorer pour eux", a-t-elle concédé.
La ministre a également rappelé que le plan "Ma santé 2022" a vocation à "améliorer l'organisation du système de santé" et à "mieux structurer la médecine de ville, ce qui va permettre de désengorger les urgences".
S'agissant de la possibilité pour les médecins libéraux d'accéder à des assistants médicaux, dans l'objectif de "dégager du temps pour soigner", "si l'accord [avec l'assurance maladie] est signé le 20 [juin] comme prévu, cela pourra se mettre en oeuvre dès cet été progressivement", a souligné la ministre (cf dépêche du 17/06/2019 à 13:50). Elle a évoqué de la même manière l'accord sur les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).
mlb/ab/APMnews