Actualités de l'Urgence - APM
LES HÔPITAUX MULHOUSIENS GREVÉS PAR LES SUSPENSIONS DEPUIS L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'OBLIGATION VACCINALE
Une semaine après l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale pour les agents hospitaliers, la direction du GHRMSA avait prononcé 174 décisions de suspension mercredi, dont 66 infirmiers, 40 aides-soignants, 18 secrétaires et un médecin, tandis que le taux de vaccination du personnel soignant était de 94%.
"Sur 2.400 effectifs, il nous manque aujourd’hui 210 soignants", a pointé Corinne Krencker, en évoquant non seulement les suspensions mais également des arrêts maladie et des postes non pourvus, "soit environ 15% de manque".
"Parmi les suspendus ou les arrêts maladie, il y a des vaccinés mais qui ne veulent pas présenter leur passe", a fait remarquer la directrice, "tous les suspendus ne sont pas en contradiction avec les règles, c’est un sujet d’étonnement pour nous".
Elle a annoncé que des contrôles avaient été lancés concernant les arrêts maladie "dont la justification peut paraître douteuse".
Des difficultés identiques du côté de la Fondation du Diaconat
La direction du pôle sanitaire privé mulhousien du Diaconat, établissement privé à but non lucratif (Espic) qui regroupe les cliniques Diaconat-Fonderie et Diaconat-Roosevelt, a également fait état des mêmes difficultés lors de ce point presse, avec 30 personnels suspendus sur les 2 établissements.
La direction du pôle sanitaire privé mulhousien du Diaconat, établissement privé à but non lucratif (Espic) qui regroupe les cliniques Diaconat-Fonderie et Roosevelt, a également fait état des mêmes difficultés lors de ce point presse, avec 30 personnels suspendus sur les 2 établissements.
Les deux établissements rencontrent des difficultés à combler leurs postes vacants "en raison de la proximité de la Suisse", ont rapporté Sébastien Macias et Olivier Muller, respectivement directeur qualité et organisation de la Fondation du Diaconat et directeur de la clinique Diaconat-Roosevelt.
"Il y a un travail à réaliser sur l’aval des urgences", a souligné de son côté Marc Noizet, chef du service des urgences du GHRMSA, également présent par visioconférence lors ce point presse.
"Il faut au moins une quarantaine de lits d’hospitalisation que nous n’avons pas en raison des contraintes en personnel médical", a-t-il expliqué, en indiquant que des discussions étaient en cours afin que le centre de soins non programmés adossé à l'hôpital Emile-Muller (principal site du GHRMSA à Mulhouse) puisse ouvrir de 8h à 20h durant le week-end à venir.
gl/ab/APMnews
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LES HÔPITAUX MULHOUSIENS GREVÉS PAR LES SUSPENSIONS DEPUIS L'ENTRÉE EN VIGUEUR DE L'OBLIGATION VACCINALE
Une semaine après l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale pour les agents hospitaliers, la direction du GHRMSA avait prononcé 174 décisions de suspension mercredi, dont 66 infirmiers, 40 aides-soignants, 18 secrétaires et un médecin, tandis que le taux de vaccination du personnel soignant était de 94%.
"Sur 2.400 effectifs, il nous manque aujourd’hui 210 soignants", a pointé Corinne Krencker, en évoquant non seulement les suspensions mais également des arrêts maladie et des postes non pourvus, "soit environ 15% de manque".
"Parmi les suspendus ou les arrêts maladie, il y a des vaccinés mais qui ne veulent pas présenter leur passe", a fait remarquer la directrice, "tous les suspendus ne sont pas en contradiction avec les règles, c’est un sujet d’étonnement pour nous".
Elle a annoncé que des contrôles avaient été lancés concernant les arrêts maladie "dont la justification peut paraître douteuse".
Des difficultés identiques du côté de la Fondation du Diaconat
La direction du pôle sanitaire privé mulhousien du Diaconat, établissement privé à but non lucratif (Espic) qui regroupe les cliniques Diaconat-Fonderie et Diaconat-Roosevelt, a également fait état des mêmes difficultés lors de ce point presse, avec 30 personnels suspendus sur les 2 établissements.
La direction du pôle sanitaire privé mulhousien du Diaconat, établissement privé à but non lucratif (Espic) qui regroupe les cliniques Diaconat-Fonderie et Roosevelt, a également fait état des mêmes difficultés lors de ce point presse, avec 30 personnels suspendus sur les 2 établissements.
Les deux établissements rencontrent des difficultés à combler leurs postes vacants "en raison de la proximité de la Suisse", ont rapporté Sébastien Macias et Olivier Muller, respectivement directeur qualité et organisation de la Fondation du Diaconat et directeur de la clinique Diaconat-Roosevelt.
"Il y a un travail à réaliser sur l’aval des urgences", a souligné de son côté Marc Noizet, chef du service des urgences du GHRMSA, également présent par visioconférence lors ce point presse.
"Il faut au moins une quarantaine de lits d’hospitalisation que nous n’avons pas en raison des contraintes en personnel médical", a-t-il expliqué, en indiquant que des discussions étaient en cours afin que le centre de soins non programmés adossé à l'hôpital Emile-Muller (principal site du GHRMSA à Mulhouse) puisse ouvrir de 8h à 20h durant le week-end à venir.
gl/ab/APMnews