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19/04 2019
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MOBILISATION INTERSYNDICALE VENDREDI DEVANT LE SIÈGE DE L'AP-HP, LA DIRECTION ÉMET DES PROPOSITIONS

PARIS, 19 avril 2019 (APMnews) - Huit syndicats ont appelé vendredi l'ensemble du personnel de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) à se mobiliser pour leurs conditions de travail, à l'occasion de la réunion du conseil de surveillance de l'institution, laquelle a expliqué à APMnews avoir formulé plusieurs propositions.

Manifestation de salariés de l'AP-HP devant le siège, avenue Victoria, le 19 avril 2019. Photo: Maryannick Le Bris/APMnews

Plus de 100 personnels de l'AP-HP, selon les forces de l'ordre, étaient rassemblés dès 9h, vendredi, avenue Victoria, à Paris, devant le siège de l'institution, alors que se tenait son conseil de surveillance. Ils entendaient dénoncer les suppressions de postes, de lits, demander de meilleures conditions de travail et s'opposer au projet de "Nouvelle AP-HP".

Pour rappel, cette transformation doit se traduire notamment par la naissance, dès juillet, de 4 groupements hospitaliers universitaires, issus de la fusion des GH actuels.

Huit syndicats -l'Union syndicale CGT (Usap CGT), SUD Santé de l'AP-HP, FO de l'AP-HP, la CFDT de l'AP-HP, la CFTC, la CFE-CGC, l'Unsa et le Syndicat des manageurs publics de santé (SMPS), ont déposé un préavis de grève concernant l'ensemble des personnels de l'AP-HP, prenant effet jeudi soir jusque samedi au matin.

Plusieurs services des urgences sont en grève depuis le début de semaine, rappelle-t-on (cf dépêche du 17/04/2019 à 14:37).

Parmi les salariés massés sous les fenêtres de l'institution, beaucoup de soignants des services des urgences sont venus témoigner de leurs conditions de travail, bandages sur le crâne et fausses cicatrices sur le visage pour symboliser les violences subies quotidiennement dans les services.

Représentants syndicaux et personnels se sont succédé pour prendre la parole, au micro, et interpeller le directeur général (DG) de l'institution, Martin Hirsch, sur leurs revendications. Quelques élus, dont Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne (PCF), sont venus apporter leur soutien.

"Vous êtes le directeur du plus grand hôpital européen, vous pouvez dire à Mme la ministre qu'il faut embaucher, qu'il faut gratifier les salariés, les augmenter", a lancé Cathy Le Gac, cosecrétaire générale de SUD santé à l'AP-HP. Un salaire de 1.600 euros "quand on est infirmière à l'AP-HP, ce n'est pas possible!", s'est-elle exclamée.

"Les urgences sont en grève, mais c'est tout l'hôpital qui est malade", a tonné un représentant CGT, fustigeant des choix budgétaires "délétères", qui "détruisent l'hôpital public et détruisent les agents".

"La 'Nouvelle AP-HP' est peut être la réforme de trop, elle va bouleverser un équilibre déjà précaire", a averti un élu CFDT.

Sur le projet de transformation de l'institution, "il n'y a aucune concertation", a déploré auprès d'APMnews Yannick Kerjose Le Boulc'h, secrétaire permanent du SMPS pour l'AP-HP. "On ne sait pas combien [il y aura] de cadres demain, lesquels... Le conseil de surveillance se réunit aujourd'hui, il est important de montrer que l'AP-HP est une et entière avec l'ensemble des organisations".

Une délégation des organisations syndicales a été reçue dans la matinée de vendredi par Pierre-Emmanuel Lecerf, directeur général adjoint de l'AP-HP, et Sylvain Ducroz, le directeur des ressources humaines.

Augmentation du nombre de promotions professionnelles

Des propositions ont été présentées aux syndicats, dont certaines "pourraient faire l'objet de mesures rapides", a expliqué Pierre-Emmanuel Lecerf à APMnews.

L'une d'elles concerne l'augmentation du nombre d'agents en promotion professionnelle. Celui-ci est déjà passé, "pour les aides-soignants [en formation pour aller] vers des postes d'infirmier, de 80 à 120 en 2019", a fait savoir le directeur général adjoint. "On va aller encore plus loin, y compris sur les autres catégories de personnel".

"Le deuxième point sur lequel on espère aller vite" concerne les concours pour les personnels "qui veulent accéder à des postes de titulaires dans leur catégorie ou à des catégories supérieures", a-t-il poursuivi. L' idée est "de raccourcir les délais pour organiser plus fréquemment des concours pour chaque catégorie", a-t-il expliqué, avec l'objectif de faire de cette voie "un moyen de recrutement plus fréquent, dans la titularisation".

Le directeur général adjoint a rappelé que sera mis en place, en 2019, un fonds de transformation de 30 millions d'euros sur cinq ans [issu d'une partie de la valorisation de l'Hôtel-Dieu, cf dépêche du 18/01/2019 à 13:15] pour financer des projets soumis par des services", portant sur l'amélioration la qualité de vie au travail et la qualité de prise en charge des patients.

La direction de l'AP-HP propose en outre de "relancer des financements de projets locaux, attribués aux services, pour améliorer l'équipement, mener un projet de formation, des petits travaux". Ceux-ci impliqueraient les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), a relevé Pierre-Emmanuel Lecerf.

Concernant les inquiétudes qui portent sur la réduction des lits d'unités de soins de longue durée (USLD) (cf dépêche du 19/02/2019 à 15:15), "on propose une réflexion stratégique sur le rôle de l'AP-HP dans la filière gériatrique, de l'hôpital jusqu'au domicile", a ajouté Pierre-Emmanuel Lecerf.

Il s'agit donc, à plus long terme cette fois, de "travailler avec les organisations syndicales, la communauté médicale, les conseils départementaux" sur la possibilité développer une offre médico-sociale sur les sites concernés, a-t-il expliqué.

L'objectif est de voir "sur chaque site, combien de lits USLD seront réduits, ce que l'on offre sur ces sites en termes d'alternative avec l'AP-HP et peut-être d'autres partenaires pour des capacités d'Ehpad ou de prise en charge à domicile".

Pierre-Emmanuel Lecerf a indiqué que l'objectif de réduction des lits d'USLD correspondait à une "fourchette" comprise entre 30% et 50% (ce dernier taux équivalent à 1.200 lits fermés), "avec un objectif plutôt à 30%".

Interrogé par APMnews après cette réunion, Olivier Youinou, cosecrétaire général de SUD santé à l'AP-HP, a évoqué "des dossiers [traités] à la marge". "Sur le fond du débat, on n'y est pas du tout", a-t-il déploré. Une réunion intersyndicale est prévue la semaine prochaine.

L'AP-HP a fait état vendredi soir de "562 grévistes [...] recensés au sein des sites de l’AP-HP" dans le cadre de cet appel à la grève de l'ensemble des personnels. "Le taux global de participation (grévistes absents) est de 0,46% et le taux global de mobilisation (grévistes absents et assignés) est de 1,30%", a-t-elle précisé.

Une indemnité mensuelle de 65 euros nets pour le personnel des urgences

S'agissant de la grève dans les services des urgences, les syndicats donnaient vendredi le chiffre de 17 services mobilisés. A la suite d'une négociation jeudi avec la direction locale de l'établissement (notamment sur les effectifs), le service des urgences de l'hôpital Robert-Debré "part en grève samedi à minuit", a déclaré à APMnews Lyasid Mahalaine, secrétaire du CHSCT (SUD) de l'hôpital pédiatrique, présent au rassemblement devant le siège.

Interrogé jeudi sur France Info, Martin Hirsch a confirmé que l'AP-HP adopterait désormais une règle selon laquelle les effectifs des urgences évolueront proportionnellement à l'activité, et qu'un référentiel sur le ratio de personnel soignant serait bientôt élaboré (cf dépêche du 17/04/2019 à 14:37).

"En attendant, on a déjà ajusté [les effectifs] avec 61 postes", selon "un calcul très simple", a-t-il souligné. "La croissance de l'activité a été de 3,4% au cours des derniers mois, j'ai rajouté 3,4% d'effectifs."

Dans une note adressée jeudi aux personnels, l'AP-HP précise que l'indemnité proposée au personnel soignant des urgences pour "travaux dangereux, incommodes ou insalubres" représente 65 euros nets mensuels. "C'est l'équivalent de ce que des infirmiers qui travaillent dans des services reconnus pour avoir des risques ont", a justifié Martin Hirsch sur France Info.

Les inquiétudes du SMPS

Dans un communiqué de vendredi, le SMPS fait état d'une "réelle inquiétude" des cadres de l'AP-HP dans le contexte de la transformation de l'institution.

Il pointe notamment "l’absence de clarté sur le futur schéma managérial des services de soins, administratifs et techniques", "le manque de lisibilité sur le pilotage médical, paramédical et administratif des futurs départements médico-universitaires", "la dégradation des conditions de travail" et "l'insuffisante prévention des risques psychosociaux concernant l’encadrement, direction comprise".

Le SMPS déclare réclamer, avec l’Unsa, "l’installation d’une cellule d’accompagnement pluriprofessionnelle de la mobilité, des précisions concernant le nombre de professionnels concernés, ainsi qu’un dispositif de formation spécifique au regard des bouleversements à venir". Il demande également "une lisibilité sur la politique sociale et la politique d’emploi décidé par la direction générale".

mlb/ab/APMnews

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PARIS, 19 avril 2019 (APMnews) - Huit syndicats ont appelé vendredi l'ensemble du personnel de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) à se mobiliser pour leurs conditions de travail, à l'occasion de la réunion du conseil de surveillance de l'institution, laquelle a expliqué à APMnews avoir formulé plusieurs propositions.

Manifestation de salariés de l'AP-HP devant le siège, avenue Victoria, le 19 avril 2019. Photo: Maryannick Le Bris/APMnews

Plus de 100 personnels de l'AP-HP, selon les forces de l'ordre, étaient rassemblés dès 9h, vendredi, avenue Victoria, à Paris, devant le siège de l'institution, alors que se tenait son conseil de surveillance. Ils entendaient dénoncer les suppressions de postes, de lits, demander de meilleures conditions de travail et s'opposer au projet de "Nouvelle AP-HP".

Pour rappel, cette transformation doit se traduire notamment par la naissance, dès juillet, de 4 groupements hospitaliers universitaires, issus de la fusion des GH actuels.

Huit syndicats -l'Union syndicale CGT (Usap CGT), SUD Santé de l'AP-HP, FO de l'AP-HP, la CFDT de l'AP-HP, la CFTC, la CFE-CGC, l'Unsa et le Syndicat des manageurs publics de santé (SMPS), ont déposé un préavis de grève concernant l'ensemble des personnels de l'AP-HP, prenant effet jeudi soir jusque samedi au matin.

Plusieurs services des urgences sont en grève depuis le début de semaine, rappelle-t-on (cf dépêche du 17/04/2019 à 14:37).

Parmi les salariés massés sous les fenêtres de l'institution, beaucoup de soignants des services des urgences sont venus témoigner de leurs conditions de travail, bandages sur le crâne et fausses cicatrices sur le visage pour symboliser les violences subies quotidiennement dans les services.

Représentants syndicaux et personnels se sont succédé pour prendre la parole, au micro, et interpeller le directeur général (DG) de l'institution, Martin Hirsch, sur leurs revendications. Quelques élus, dont Laurence Cohen, sénatrice du Val-de-Marne (PCF), sont venus apporter leur soutien.

"Vous êtes le directeur du plus grand hôpital européen, vous pouvez dire à Mme la ministre qu'il faut embaucher, qu'il faut gratifier les salariés, les augmenter", a lancé Cathy Le Gac, cosecrétaire générale de SUD santé à l'AP-HP. Un salaire de 1.600 euros "quand on est infirmière à l'AP-HP, ce n'est pas possible!", s'est-elle exclamée.

"Les urgences sont en grève, mais c'est tout l'hôpital qui est malade", a tonné un représentant CGT, fustigeant des choix budgétaires "délétères", qui "détruisent l'hôpital public et détruisent les agents".

"La 'Nouvelle AP-HP' est peut être la réforme de trop, elle va bouleverser un équilibre déjà précaire", a averti un élu CFDT.

Sur le projet de transformation de l'institution, "il n'y a aucune concertation", a déploré auprès d'APMnews Yannick Kerjose Le Boulc'h, secrétaire permanent du SMPS pour l'AP-HP. "On ne sait pas combien [il y aura] de cadres demain, lesquels... Le conseil de surveillance se réunit aujourd'hui, il est important de montrer que l'AP-HP est une et entière avec l'ensemble des organisations".

Une délégation des organisations syndicales a été reçue dans la matinée de vendredi par Pierre-Emmanuel Lecerf, directeur général adjoint de l'AP-HP, et Sylvain Ducroz, le directeur des ressources humaines.

Augmentation du nombre de promotions professionnelles

Des propositions ont été présentées aux syndicats, dont certaines "pourraient faire l'objet de mesures rapides", a expliqué Pierre-Emmanuel Lecerf à APMnews.

L'une d'elles concerne l'augmentation du nombre d'agents en promotion professionnelle. Celui-ci est déjà passé, "pour les aides-soignants [en formation pour aller] vers des postes d'infirmier, de 80 à 120 en 2019", a fait savoir le directeur général adjoint. "On va aller encore plus loin, y compris sur les autres catégories de personnel".

"Le deuxième point sur lequel on espère aller vite" concerne les concours pour les personnels "qui veulent accéder à des postes de titulaires dans leur catégorie ou à des catégories supérieures", a-t-il poursuivi. L' idée est "de raccourcir les délais pour organiser plus fréquemment des concours pour chaque catégorie", a-t-il expliqué, avec l'objectif de faire de cette voie "un moyen de recrutement plus fréquent, dans la titularisation".

Le directeur général adjoint a rappelé que sera mis en place, en 2019, un fonds de transformation de 30 millions d'euros sur cinq ans [issu d'une partie de la valorisation de l'Hôtel-Dieu, cf dépêche du 18/01/2019 à 13:15] pour financer des projets soumis par des services", portant sur l'amélioration la qualité de vie au travail et la qualité de prise en charge des patients.

La direction de l'AP-HP propose en outre de "relancer des financements de projets locaux, attribués aux services, pour améliorer l'équipement, mener un projet de formation, des petits travaux". Ceux-ci impliqueraient les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), a relevé Pierre-Emmanuel Lecerf.

Concernant les inquiétudes qui portent sur la réduction des lits d'unités de soins de longue durée (USLD) (cf dépêche du 19/02/2019 à 15:15), "on propose une réflexion stratégique sur le rôle de l'AP-HP dans la filière gériatrique, de l'hôpital jusqu'au domicile", a ajouté Pierre-Emmanuel Lecerf.

Il s'agit donc, à plus long terme cette fois, de "travailler avec les organisations syndicales, la communauté médicale, les conseils départementaux" sur la possibilité développer une offre médico-sociale sur les sites concernés, a-t-il expliqué.

L'objectif est de voir "sur chaque site, combien de lits USLD seront réduits, ce que l'on offre sur ces sites en termes d'alternative avec l'AP-HP et peut-être d'autres partenaires pour des capacités d'Ehpad ou de prise en charge à domicile".

Pierre-Emmanuel Lecerf a indiqué que l'objectif de réduction des lits d'USLD correspondait à une "fourchette" comprise entre 30% et 50% (ce dernier taux équivalent à 1.200 lits fermés), "avec un objectif plutôt à 30%".

Interrogé par APMnews après cette réunion, Olivier Youinou, cosecrétaire général de SUD santé à l'AP-HP, a évoqué "des dossiers [traités] à la marge". "Sur le fond du débat, on n'y est pas du tout", a-t-il déploré. Une réunion intersyndicale est prévue la semaine prochaine.

L'AP-HP a fait état vendredi soir de "562 grévistes [...] recensés au sein des sites de l’AP-HP" dans le cadre de cet appel à la grève de l'ensemble des personnels. "Le taux global de participation (grévistes absents) est de 0,46% et le taux global de mobilisation (grévistes absents et assignés) est de 1,30%", a-t-elle précisé.

Une indemnité mensuelle de 65 euros nets pour le personnel des urgences

S'agissant de la grève dans les services des urgences, les syndicats donnaient vendredi le chiffre de 17 services mobilisés. A la suite d'une négociation jeudi avec la direction locale de l'établissement (notamment sur les effectifs), le service des urgences de l'hôpital Robert-Debré "part en grève samedi à minuit", a déclaré à APMnews Lyasid Mahalaine, secrétaire du CHSCT (SUD) de l'hôpital pédiatrique, présent au rassemblement devant le siège.

Interrogé jeudi sur France Info, Martin Hirsch a confirmé que l'AP-HP adopterait désormais une règle selon laquelle les effectifs des urgences évolueront proportionnellement à l'activité, et qu'un référentiel sur le ratio de personnel soignant serait bientôt élaboré (cf dépêche du 17/04/2019 à 14:37).

"En attendant, on a déjà ajusté [les effectifs] avec 61 postes", selon "un calcul très simple", a-t-il souligné. "La croissance de l'activité a été de 3,4% au cours des derniers mois, j'ai rajouté 3,4% d'effectifs."

Dans une note adressée jeudi aux personnels, l'AP-HP précise que l'indemnité proposée au personnel soignant des urgences pour "travaux dangereux, incommodes ou insalubres" représente 65 euros nets mensuels. "C'est l'équivalent de ce que des infirmiers qui travaillent dans des services reconnus pour avoir des risques ont", a justifié Martin Hirsch sur France Info.

Les inquiétudes du SMPS

Dans un communiqué de vendredi, le SMPS fait état d'une "réelle inquiétude" des cadres de l'AP-HP dans le contexte de la transformation de l'institution.

Il pointe notamment "l’absence de clarté sur le futur schéma managérial des services de soins, administratifs et techniques", "le manque de lisibilité sur le pilotage médical, paramédical et administratif des futurs départements médico-universitaires", "la dégradation des conditions de travail" et "l'insuffisante prévention des risques psychosociaux concernant l’encadrement, direction comprise".

Le SMPS déclare réclamer, avec l’Unsa, "l’installation d’une cellule d’accompagnement pluriprofessionnelle de la mobilité, des précisions concernant le nombre de professionnels concernés, ainsi qu’un dispositif de formation spécifique au regard des bouleversements à venir". Il demande également "une lisibilité sur la politique sociale et la politique d’emploi décidé par la direction générale".

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