Actualités de l'Urgence - APM
PRÈS DE 400 CAS DE SYMPTÔMES LÉGERS ET TRANSITOIRES APRÈS EXPOSITION À LA MICRO-ALGUE OSTRÉOPSIS SUR LA CÔTE BASQUE
Depuis les premiers signalements de symptômes ORL par des surfeurs du côté de Saint-Jean-de-Luz, un total de 395 cas associés à l'exposition à cette micro-algue a été recensé et après des pics entre le 8 et le 13 août, sa concentration dans l'eau et "les signaux sanitaires" sont en diminution, divisée par 100 en trois semaines.
Selon les premiers résultats du dispositif de surveillance sanitaire mis en place par l'ARS Nouvelle-Aquitaine en lien avec le centre antipoison (CAP) de Bordeaux, la cellule régionale de Santé publique France et son échelon national, la plupart de ces 395 personnes décrivent "des symptômes de faible gravité, pouvant notamment se rapprocher des signes d'une grippe", tels que "maux de tête, fatigue, fièvre, courbatures, toux, rhinites, nez qui coule et saignements de nez, maux de gorge, irritation oculaire, vomissements, diarrhée, mais aussi des irritations cutanées (rougeurs avec ou sans démangeaisons) et plus rarement des tremblements, des douleurs musculaires et une gêne respiratoire".
"Certaines personnes signalent un goût métallique de l'eau", ajoute l'ARS.
Elle mentionne aussi "quelques cas avec des symptômes qui persistent au-delà des 48 heures" ainsi que "quelques très rares cas plus sévères (moins de 10)", dont certains ont fait l'objet d'une courte hospitalisation".
Les prélèvements effectués par l'Ifremer n'ont pas encore permis d'identifier l'espèce incriminée (Ostreopsis siamensis et/ou Ostreopsis ovata). L'ostréopsis est une micro-algue tropicale, mais elle est présente depuis plusieurs années dans les eaux tempérées. L'espèce O. ovata a été signalée en Méditerranée dès 2006.
L'ostréopsis est susceptible de produire des toxines pouvant affecter la santé, au niveau respiratoire et/ou cutané. Les baigneurs ou les promeneurs (inhalation, embruns) peuvent ressentir des symptômes grippaux ou cutanés (prurits et rougeurs). Ces symptômes bénins apparaissent 2 à 6 heures après l'exposition et diminuent sous 24 à 48 heures, sans complications ultérieures, explique l'ARS.
Pour documenter les impacts sanitaires de la micro-algue, les conditions de sa présence et de son développement sur la côte basque, "un système de suivi des analyses de l'eau et des signalements sanitaires sera pérennisé".
Le ministère des solidarités et de la santé "va communiquer à nouveau aux professionnels de santé pour les sensibiliser à ce risque sanitaire et à la nécessité de signaler les patients qui ont des symptômes".
L'ARS recommande également une large information des usagers de la côte basque sur la conduite à tenir face à la présence de l'algue (goût métallique de l'eau, odeur nauséabonde, aspect inhabituel), en particulier ceux qui souffrent d'affections respiratoires. Il s'agit à la fois de s'éloigner de la zone concernée et de ne pas manger les produits de la mer qui y ont été prélevés.
ld/nc/APMnews
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PRÈS DE 400 CAS DE SYMPTÔMES LÉGERS ET TRANSITOIRES APRÈS EXPOSITION À LA MICRO-ALGUE OSTRÉOPSIS SUR LA CÔTE BASQUE
Depuis les premiers signalements de symptômes ORL par des surfeurs du côté de Saint-Jean-de-Luz, un total de 395 cas associés à l'exposition à cette micro-algue a été recensé et après des pics entre le 8 et le 13 août, sa concentration dans l'eau et "les signaux sanitaires" sont en diminution, divisée par 100 en trois semaines.
Selon les premiers résultats du dispositif de surveillance sanitaire mis en place par l'ARS Nouvelle-Aquitaine en lien avec le centre antipoison (CAP) de Bordeaux, la cellule régionale de Santé publique France et son échelon national, la plupart de ces 395 personnes décrivent "des symptômes de faible gravité, pouvant notamment se rapprocher des signes d'une grippe", tels que "maux de tête, fatigue, fièvre, courbatures, toux, rhinites, nez qui coule et saignements de nez, maux de gorge, irritation oculaire, vomissements, diarrhée, mais aussi des irritations cutanées (rougeurs avec ou sans démangeaisons) et plus rarement des tremblements, des douleurs musculaires et une gêne respiratoire".
"Certaines personnes signalent un goût métallique de l'eau", ajoute l'ARS.
Elle mentionne aussi "quelques cas avec des symptômes qui persistent au-delà des 48 heures" ainsi que "quelques très rares cas plus sévères (moins de 10)", dont certains ont fait l'objet d'une courte hospitalisation".
Les prélèvements effectués par l'Ifremer n'ont pas encore permis d'identifier l'espèce incriminée (Ostreopsis siamensis et/ou Ostreopsis ovata). L'ostréopsis est une micro-algue tropicale, mais elle est présente depuis plusieurs années dans les eaux tempérées. L'espèce O. ovata a été signalée en Méditerranée dès 2006.
L'ostréopsis est susceptible de produire des toxines pouvant affecter la santé, au niveau respiratoire et/ou cutané. Les baigneurs ou les promeneurs (inhalation, embruns) peuvent ressentir des symptômes grippaux ou cutanés (prurits et rougeurs). Ces symptômes bénins apparaissent 2 à 6 heures après l'exposition et diminuent sous 24 à 48 heures, sans complications ultérieures, explique l'ARS.
Pour documenter les impacts sanitaires de la micro-algue, les conditions de sa présence et de son développement sur la côte basque, "un système de suivi des analyses de l'eau et des signalements sanitaires sera pérennisé".
Le ministère des solidarités et de la santé "va communiquer à nouveau aux professionnels de santé pour les sensibiliser à ce risque sanitaire et à la nécessité de signaler les patients qui ont des symptômes".
L'ARS recommande également une large information des usagers de la côte basque sur la conduite à tenir face à la présence de l'algue (goût métallique de l'eau, odeur nauséabonde, aspect inhabituel), en particulier ceux qui souffrent d'affections respiratoires. Il s'agit à la fois de s'éloigner de la zone concernée et de ne pas manger les produits de la mer qui y ont été prélevés.
ld/nc/APMnews