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25/03 2019
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TÉLÉMÉDECINE: APRÈS 6 MOIS D'ACTIVITÉ, PLUS DE 16.000 CONSULTATIONS RÉALISÉES PAR LIVI

PARIS, 25 mars 2019 (APMnews) - Avec 16.000 téléconsultations réalisées en 6 mois d'activité, Livi, qui se décrit comme un "centre de santé digital", publie un premier bilan très encourageant, a rapporté son directeur médical, Maxime Cauterman, jeudi à APMnews.

Lancé le 15 septembre 2018, Livi affiche 16.000 téléconsultations au compteur. L'Ile-de-France "écrase les autres régions" avec plus de 9.000 téléconsultations réalisées, soit environ 60% des téléconsultations du pays. D'ores et déjà, "nous sommes très satisfaits et très rassurés par ce premier bilan", a assuré Maxime Cauterman.

Près des deux tiers (61%) des consultations réalisées se sont déroulées en zone d'intervention prioritaire (ZIP), en zone d'action complémentaire (ZAC) ou en zone de vigilance, c'est-à-dire dans un désert médical. En région parisienne, ce sont plus de 85% des consultations qui ont eu lieu dans un désert médical. Dans le Val-de-Marne, ce chiffre monte à 96% des téléconsultations, soit "environ un millier de patients".

"Cela montre que nous ne nous sommes pas trompés", a estimé Maxime Cauterman. "Ce chiffre de 61% démontre l'efficacité de la téléconsultation dans la lutte contre les déserts médicaux et témoigne de l'intérêt du digital pour apporter du temps médical supplémentaire dans les territoires où il manque", a-t-il complété.

Dans un bilan publié le 14 mars, Livi indique avoir interrogé les utilisateurs de l'application: 19% déclarent qu'ils se seraient rendus aux urgences s'ils n'avaient pas pu accéder à Livi et 9% auraient appelé un service d'urgence. Soit un total de 28% contre 23% en décembre 2018. "C'est un chiffre en croissance par rapport aux derniers chiffres publiés dans notre rapport stratégique", a souligné le directeur médical.

Pour lui, "ce pourcentage montre que la téléconsultation est un dispositif réellement efficace pour pallier l’engorgement des services d’urgence, et répond aux attentes des patients et des autorités de santé".

Réponse à un manque

Les raisons des consultations sont liées dans 12% des cas à un rhume et au syndrome grippal, à 9% liées à des diarrhées ou des vomissements, 8% à des maux de gorge, 7% à de la fièvre et 7% à des éruptions cutanées et des démangeaisons.

L'entreprise a "constaté trois pics d'activité dans l'année: le pont de la Toussaint, la période des fêtes de fin d'année et le troisième pour l'épidémie de grippe. Pendant ce denier pic épidémique, nous avons enregistré jusqu'à 12% de notre activité quotidienne liée à la maladie".

"On ne peut imaginer que les patients puissent se déplacer pour ce genre de symptômes. Et pourtant c'est le cas", a-t-il confirmé. Ainsi, les bons résultats de Livi sont liés au fait que "nous réalisons une part importante de notre activité en dehors des heures d'ouverture des cabinets de ville. Et si les gens vont aux urgences, c'est faute d'alternative", a fait remarquer le directeur médical. "Plus qu’à une demande, Livi répond à un manque."

Enfin, "nous espérons que 90% de ces téléconsultations seront remboursées par l'assurance maladie. Les téléconsultations ne pouvant être remboursées que si elles sont réalisées en visioconférence." "Nous avons présenté une pré-étude sur les économies réalisées par l'assurance maladie. Cette étude sera publiée fin mai", complète Maxime Cauterman.

L'expérience du CHI de Créteil

En ce qui concerne le centre de santé de Livi adossé au centre hospitalier intercommunal (CHI) de Créteil (cf dépêche du 11/01/2019 à 19:01) qui a ouvert en janvier, un bilan de ses activités "sera réalisé à l'été", a-t-il indiqué.

D'ores et déjà, le directeur médical a constaté "une forte acceptabilité du centre de santé chez les professionnels de santé du CHI, et notamment de la part des urgentistes mais pas seulement. Cette solution alimente le dynamisme de l'établissement", a-t-il conclu.

gdl/nc/sl/APMnews

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PARIS, 25 mars 2019 (APMnews) - Avec 16.000 téléconsultations réalisées en 6 mois d'activité, Livi, qui se décrit comme un "centre de santé digital", publie un premier bilan très encourageant, a rapporté son directeur médical, Maxime Cauterman, jeudi à APMnews.

Lancé le 15 septembre 2018, Livi affiche 16.000 téléconsultations au compteur. L'Ile-de-France "écrase les autres régions" avec plus de 9.000 téléconsultations réalisées, soit environ 60% des téléconsultations du pays. D'ores et déjà, "nous sommes très satisfaits et très rassurés par ce premier bilan", a assuré Maxime Cauterman.

Près des deux tiers (61%) des consultations réalisées se sont déroulées en zone d'intervention prioritaire (ZIP), en zone d'action complémentaire (ZAC) ou en zone de vigilance, c'est-à-dire dans un désert médical. En région parisienne, ce sont plus de 85% des consultations qui ont eu lieu dans un désert médical. Dans le Val-de-Marne, ce chiffre monte à 96% des téléconsultations, soit "environ un millier de patients".

"Cela montre que nous ne nous sommes pas trompés", a estimé Maxime Cauterman. "Ce chiffre de 61% démontre l'efficacité de la téléconsultation dans la lutte contre les déserts médicaux et témoigne de l'intérêt du digital pour apporter du temps médical supplémentaire dans les territoires où il manque", a-t-il complété.

Dans un bilan publié le 14 mars, Livi indique avoir interrogé les utilisateurs de l'application: 19% déclarent qu'ils se seraient rendus aux urgences s'ils n'avaient pas pu accéder à Livi et 9% auraient appelé un service d'urgence. Soit un total de 28% contre 23% en décembre 2018. "C'est un chiffre en croissance par rapport aux derniers chiffres publiés dans notre rapport stratégique", a souligné le directeur médical.

Pour lui, "ce pourcentage montre que la téléconsultation est un dispositif réellement efficace pour pallier l’engorgement des services d’urgence, et répond aux attentes des patients et des autorités de santé".

Réponse à un manque

Les raisons des consultations sont liées dans 12% des cas à un rhume et au syndrome grippal, à 9% liées à des diarrhées ou des vomissements, 8% à des maux de gorge, 7% à de la fièvre et 7% à des éruptions cutanées et des démangeaisons.

L'entreprise a "constaté trois pics d'activité dans l'année: le pont de la Toussaint, la période des fêtes de fin d'année et le troisième pour l'épidémie de grippe. Pendant ce denier pic épidémique, nous avons enregistré jusqu'à 12% de notre activité quotidienne liée à la maladie".

"On ne peut imaginer que les patients puissent se déplacer pour ce genre de symptômes. Et pourtant c'est le cas", a-t-il confirmé. Ainsi, les bons résultats de Livi sont liés au fait que "nous réalisons une part importante de notre activité en dehors des heures d'ouverture des cabinets de ville. Et si les gens vont aux urgences, c'est faute d'alternative", a fait remarquer le directeur médical. "Plus qu’à une demande, Livi répond à un manque."

Enfin, "nous espérons que 90% de ces téléconsultations seront remboursées par l'assurance maladie. Les téléconsultations ne pouvant être remboursées que si elles sont réalisées en visioconférence." "Nous avons présenté une pré-étude sur les économies réalisées par l'assurance maladie. Cette étude sera publiée fin mai", complète Maxime Cauterman.

L'expérience du CHI de Créteil

En ce qui concerne le centre de santé de Livi adossé au centre hospitalier intercommunal (CHI) de Créteil (cf dépêche du 11/01/2019 à 19:01) qui a ouvert en janvier, un bilan de ses activités "sera réalisé à l'été", a-t-il indiqué.

D'ores et déjà, le directeur médical a constaté "une forte acceptabilité du centre de santé chez les professionnels de santé du CHI, et notamment de la part des urgentistes mais pas seulement. Cette solution alimente le dynamisme de l'établissement", a-t-il conclu.

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