Actualités de l'Urgence - APM
UNE AUGMENTATION DES PASSAGES AUX URGENCES D'ENFANTS AVEC LE COVID-19 SIMILAIRE AUX VAGUES PRÉCÉDENTES
Récemment, Philippe Babe, chef de service adjoint des urgences pédiatriques de l'hôpital Lenval à Nice, a évoqué dans des médias une augmentation des admissions de jeunes enfants pour Covid-19. Déclarant que cela n'avait pas été observé auparavant, il liait cette "explosion" des cas à des parents porteurs du virus et non vaccinés.
Interrogés par plusieurs journalistes vendredi lors du point presse en ligne hebdomadaire de SPF consécutif à la publication de nouvelles données sur l'épidémie, des responsables de l'agence ont relativisé les inquiétudes.
Céline Casiero, épidémiologiste à SPF, a parlé d'une "légère augmentation d'incidence" du Covid-19 chez les enfants. Et cela se traduit par une augmentation des passages aux urgences pédiatriques, observée au niveau national.
Mais "c'est du niveau de ce qu'on a pu observer lors des 2e et 3e vagues", a-t-elle précisé. De même, "la proportion d'hospitalisations après passage aux urgences est similaire aux vagues précédentes".
Clara Blondel de SPF a également précisé que le nombre de passages aux urgences pédiatriques pour Covid-19 était "stable par rapport aux semaines précédentes" et que l'évolution était "similaire aux autres classes d'âges".
Rien ne suggère que le variant delta aurait une affinité particulière ou serait plus sévère que la souche historique ou le variant alpha qui circulait auparavant, a précisé Daniel Lévy-Bruhl, responsable de l'unité infections respiratoires de SPF. "Il n'y a pas de données inquiétantes."
Il a simplement souligné qu'avec la vaccination des adultes et adolescents, la part des jeunes enfants -non vaccinés- dans l'ensemble des cas pourrait augmenter à l'avenir, mais sans que cette évolution statistique ne traduise une modification du risque.
Actuellement, la part des 0-8 ans dans l'ensemble des nouvelles contaminations est de 6%. La part des 10-19 ans est de 18,2%.
fb/nc/APMnews
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UNE AUGMENTATION DES PASSAGES AUX URGENCES D'ENFANTS AVEC LE COVID-19 SIMILAIRE AUX VAGUES PRÉCÉDENTES
Récemment, Philippe Babe, chef de service adjoint des urgences pédiatriques de l'hôpital Lenval à Nice, a évoqué dans des médias une augmentation des admissions de jeunes enfants pour Covid-19. Déclarant que cela n'avait pas été observé auparavant, il liait cette "explosion" des cas à des parents porteurs du virus et non vaccinés.
Interrogés par plusieurs journalistes vendredi lors du point presse en ligne hebdomadaire de SPF consécutif à la publication de nouvelles données sur l'épidémie, des responsables de l'agence ont relativisé les inquiétudes.
Céline Casiero, épidémiologiste à SPF, a parlé d'une "légère augmentation d'incidence" du Covid-19 chez les enfants. Et cela se traduit par une augmentation des passages aux urgences pédiatriques, observée au niveau national.
Mais "c'est du niveau de ce qu'on a pu observer lors des 2e et 3e vagues", a-t-elle précisé. De même, "la proportion d'hospitalisations après passage aux urgences est similaire aux vagues précédentes".
Clara Blondel de SPF a également précisé que le nombre de passages aux urgences pédiatriques pour Covid-19 était "stable par rapport aux semaines précédentes" et que l'évolution était "similaire aux autres classes d'âges".
Rien ne suggère que le variant delta aurait une affinité particulière ou serait plus sévère que la souche historique ou le variant alpha qui circulait auparavant, a précisé Daniel Lévy-Bruhl, responsable de l'unité infections respiratoires de SPF. "Il n'y a pas de données inquiétantes."
Il a simplement souligné qu'avec la vaccination des adultes et adolescents, la part des jeunes enfants -non vaccinés- dans l'ensemble des cas pourrait augmenter à l'avenir, mais sans que cette évolution statistique ne traduise une modification du risque.
Actuellement, la part des 0-8 ans dans l'ensemble des nouvelles contaminations est de 6%. La part des 10-19 ans est de 18,2%.
fb/nc/APMnews