Actualités de l'Urgence - APM
URGENCES: L'ASSOCIATION DES PETITES VILLES DE FRANCE INTERPELLE BRIGITTE BOURGUIGNON SUR LES FERMETURES
La situation dans les services d'urgence est "particulièrement grave dans un certain nombre d'établissements hospitaliers de petites villes qui voient leur fonctionnement se dégrader du fait du manque d'effectifs", déclare l'association.
Si cette "situation n'est pas nouvelle", elle "se répète chaque année à l'occasion de l'été et devient de plus en plus critique dans certaines régions", écrit l'APVF.
Les centres hospitaliers (CH) de Sarlat (Dordogne), Jonzac (Charente-Maritime), Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), Guingamp (Côtes-d'Armor), ainsi que Chinon (Indre-et-Loire) "où l'activité est carrément suspendue", sont "contraints à des fermetures par intermittence depuis plusieurs semaines, allant totalement à l'encontre du principe d'accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux urgences".
"Notre système hospitalier fait face à un certain nombre de maux récurrents et souffre depuis des années d'une gestion purement comptable et financière de notre système de santé au mépris des patients et de la qualité des soins", affirme l'association.
"De surcroît, la progression de la désertification médicale se fait cruellement sentir dans certaines zones du territoire et n'est pas sans conséquence sur l'afflux de patients vers les services d'urgence", poursuit-elle.
Ce "problème doit désormais être pris à bras-le-corps" par le gouvernement et la nouvelle ministre de la santé et de la prévention", prévient l'APVF, "sous peine d'une crise sanitaire très grave".
Des "questions telles que l'obligation de la permanence de soins pour les médecins libéraux et la régulation de l'installation des médecins doivent être maintenant posées sans tabou", demande l'association.
L'APVF appelle Brigitte Bourguignon "à faire preuve de détermination pour aborder ces questions essentielles pour la vie de nos concitoyens" et "se tient à sa disposition pour évoquer l'ensemble des sujets relatifs aux inégalités d'offre de soins dans les territoires".
L'association est présidée par Christophe Bouillon, maire de Barentin, ancien député de Seine-Maritime (PS, cinquième circonscription). Loïc Hervé, sénateur de Haute-Savoie (Union centriste), en est le président délégué.
Créée en 1990, elle fédère les petites villes de 2.500 à 25.000 habitants dans le but de "promouvoir leur rôle spécifique dans l'aménagement du territoire". Elle revendique près de 1.200 adhérents dans tous les départements de France métropolitaine et d'outre-mer.
syl/nc/APMnews
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URGENCES: L'ASSOCIATION DES PETITES VILLES DE FRANCE INTERPELLE BRIGITTE BOURGUIGNON SUR LES FERMETURES
La situation dans les services d'urgence est "particulièrement grave dans un certain nombre d'établissements hospitaliers de petites villes qui voient leur fonctionnement se dégrader du fait du manque d'effectifs", déclare l'association.
Si cette "situation n'est pas nouvelle", elle "se répète chaque année à l'occasion de l'été et devient de plus en plus critique dans certaines régions", écrit l'APVF.
Les centres hospitaliers (CH) de Sarlat (Dordogne), Jonzac (Charente-Maritime), Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), Guingamp (Côtes-d'Armor), ainsi que Chinon (Indre-et-Loire) "où l'activité est carrément suspendue", sont "contraints à des fermetures par intermittence depuis plusieurs semaines, allant totalement à l'encontre du principe d'accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux urgences".
"Notre système hospitalier fait face à un certain nombre de maux récurrents et souffre depuis des années d'une gestion purement comptable et financière de notre système de santé au mépris des patients et de la qualité des soins", affirme l'association.
"De surcroît, la progression de la désertification médicale se fait cruellement sentir dans certaines zones du territoire et n'est pas sans conséquence sur l'afflux de patients vers les services d'urgence", poursuit-elle.
Ce "problème doit désormais être pris à bras-le-corps" par le gouvernement et la nouvelle ministre de la santé et de la prévention", prévient l'APVF, "sous peine d'une crise sanitaire très grave".
Des "questions telles que l'obligation de la permanence de soins pour les médecins libéraux et la régulation de l'installation des médecins doivent être maintenant posées sans tabou", demande l'association.
L'APVF appelle Brigitte Bourguignon "à faire preuve de détermination pour aborder ces questions essentielles pour la vie de nos concitoyens" et "se tient à sa disposition pour évoquer l'ensemble des sujets relatifs aux inégalités d'offre de soins dans les territoires".
L'association est présidée par Christophe Bouillon, maire de Barentin, ancien député de Seine-Maritime (PS, cinquième circonscription). Loïc Hervé, sénateur de Haute-Savoie (Union centriste), en est le président délégué.
Créée en 1990, elle fédère les petites villes de 2.500 à 25.000 habitants dans le but de "promouvoir leur rôle spécifique dans l'aménagement du territoire". Elle revendique près de 1.200 adhérents dans tous les départements de France métropolitaine et d'outre-mer.
syl/nc/APMnews