Actualités de l'Urgence - APM
URGENCES: LES REPRÉSENTANTS DE GÉRIATRES "APPROUVENT" LES ANNONCES MINISTÉRIELLES MAIS EN VEULENT PLUS
Ce communiqué est signé par le Pr Olivier Guérin, président de la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG), le Pr Gaëtan Gavazzi, président du Collège national des enseignants en gériatrie (CNEG) et le Pr Claude Jeandel, président du Conseil national professionnel de gériatrie (CNP).
"Nous estimons que les mesures annoncées par Mme la ministre vont dans le bon sens, la crise des urgences n’étant que le symptôme d’une crise globale d’organisation du soin non programmé. Cette crise est en partie liée aux patients âgés qui sont les plus complexes et les plus fragiles à traiter dans les services d’urgence", assure Olivier Guérin, cité dans le communiqué.
Les gériatres pensent que "c’est l’organisation de l’amont (soin de premier recours avec les généralistes) et de l’aval à l’hôpital (filières patients âgés) qui pose problème", l’idéal étant "d’éviter, pour un patient âgé, quand cela est possible, de passer aux urgences".
Agnès Buzyn préconise notamment dans son plan de mettre en place des filières d'admission directe dans les services de médecine pour les personnes âgées qui doivent être hospitalisées, rappelle-t-on (cf dépêche du 03/09/2019 à 09:32). "L’admission directe fait partie des solutions mais pas seulement: l’organisation de plateaux de post-urgence avec des professionnels polyvalents dont des gériatres et les spécialistes d’organes est également à mettre en place", commentent-ils.
La SFGG souligne que "localement, de nombreux dispositifs ont déjà été mis en place dans différents CHU de France pour tenter de résoudre le problème" (cf dépêche du 24/11/2017 à 16:06), citant "des systèmes de régulation (téléphone, annuaire, lien direct ville-hôpital, convention Ehpad [établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes]-hôpital) [qui] ont été mis en place dans des dizaines de villes en France depuis de nombreuses années (Tours, Douai, Lille, Nice, Paris, Bordeaux, Montpellier, etc.)".
Ces initiatives "permettent aux patients âgés d’être orientés au mieux dans les structures de soins adaptées à leurs besoins immédiats et ont démontré leur efficacité", assurent les gériatres, et "méritent donc d’être renforcées".
Dans le détail, ils demandent "la généralisation d’une astreinte téléphonique de régulation pour les admissions non programmées en direct, comme pour la sécurisation des sorties en lien avec les soins de premier recours en ville"; "la mise en place de compétences gériatriques dans les régulations Samu"; "la présence d’un infirmier en pratique avancée en gérontologie (Ipag) aux urgences, mais aussi dans les services de médecine non gériatrique dans les hôpitaux"; et "le renforcement organisationnel des filières internes de gériatrie".
vl/ab/APMnews
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URGENCES: LES REPRÉSENTANTS DE GÉRIATRES "APPROUVENT" LES ANNONCES MINISTÉRIELLES MAIS EN VEULENT PLUS
Ce communiqué est signé par le Pr Olivier Guérin, président de la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG), le Pr Gaëtan Gavazzi, président du Collège national des enseignants en gériatrie (CNEG) et le Pr Claude Jeandel, président du Conseil national professionnel de gériatrie (CNP).
"Nous estimons que les mesures annoncées par Mme la ministre vont dans le bon sens, la crise des urgences n’étant que le symptôme d’une crise globale d’organisation du soin non programmé. Cette crise est en partie liée aux patients âgés qui sont les plus complexes et les plus fragiles à traiter dans les services d’urgence", assure Olivier Guérin, cité dans le communiqué.
Les gériatres pensent que "c’est l’organisation de l’amont (soin de premier recours avec les généralistes) et de l’aval à l’hôpital (filières patients âgés) qui pose problème", l’idéal étant "d’éviter, pour un patient âgé, quand cela est possible, de passer aux urgences".
Agnès Buzyn préconise notamment dans son plan de mettre en place des filières d'admission directe dans les services de médecine pour les personnes âgées qui doivent être hospitalisées, rappelle-t-on (cf dépêche du 03/09/2019 à 09:32). "L’admission directe fait partie des solutions mais pas seulement: l’organisation de plateaux de post-urgence avec des professionnels polyvalents dont des gériatres et les spécialistes d’organes est également à mettre en place", commentent-ils.
La SFGG souligne que "localement, de nombreux dispositifs ont déjà été mis en place dans différents CHU de France pour tenter de résoudre le problème" (cf dépêche du 24/11/2017 à 16:06), citant "des systèmes de régulation (téléphone, annuaire, lien direct ville-hôpital, convention Ehpad [établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes]-hôpital) [qui] ont été mis en place dans des dizaines de villes en France depuis de nombreuses années (Tours, Douai, Lille, Nice, Paris, Bordeaux, Montpellier, etc.)".
Ces initiatives "permettent aux patients âgés d’être orientés au mieux dans les structures de soins adaptées à leurs besoins immédiats et ont démontré leur efficacité", assurent les gériatres, et "méritent donc d’être renforcées".
Dans le détail, ils demandent "la généralisation d’une astreinte téléphonique de régulation pour les admissions non programmées en direct, comme pour la sécurisation des sorties en lien avec les soins de premier recours en ville"; "la mise en place de compétences gériatriques dans les régulations Samu"; "la présence d’un infirmier en pratique avancée en gérontologie (Ipag) aux urgences, mais aussi dans les services de médecine non gériatrique dans les hôpitaux"; et "le renforcement organisationnel des filières internes de gériatrie".
vl/ab/APMnews