Lépidoptères
Risques principaux
Lésions cutanées et muqueuses, nécroses.
Il s'agit en France métropolitaine des chenilles processionnaires
(Thaumetopoea pityocampa, Thaumetopoea processionea).

Thaumetopoea pityocampa (processionnaire du pin)
Photo J. Frossard
Notions générales
Contact direct avec l'animal ou indirect avec des poils en
suspension dans l'air (sous un nid, sous un vol de papillons).
Points essentiels
Symptômes :
- Avec les chenilles (érucisme)
- Avec les papillons adultes (lépidoptérisme
ou papillonite)
Le risque d'urticaire peut se prolonger pendant plusieurs mois
(voire au-delà d'une année) si les poils urticants
sont préservés de l'humidité, ou protégés
par les "nids".
Mécanisme toxique et toxines
Chez certaines espèces de lépidoptères
- Multitude de poils urticants microscopiques (100 à
250 µm), reliés à une glande à venin.
L'aspect est celui d'un harpon hérissé de crochets
creux.
- Protéine urticante : thaumetopoéine
Eléments diagnostiques
- Lésions urticariennes : irritations, prurit, érythème,
œdème (risque de surinfections)
- Au niveau des muqueuses : œdème plus important
et nécroses parfois sévères (enfant qui
porte à la bouche la chenille)
- Au niveau de l'œil : risque de lésions cornéennes
Conduite à tenir
- En cas de contact oculaire ou buccal : rincer rapidement
pendant plusieurs minutes (avec un gant pour la bouche)
- Traitement par anti-histaminique si prurit ou réactions
asthmatiformes (éventuellement corticoïdes)
- Consultation d'un spécialiste en cas d'atteinte oculaire
Prévention
- Eviter le contact avec les poils urticants (chenilles en
procession ou nids)
- Eviter de se placer sous un nid ou sous un vol de papillons
- Dans certains cas, traitement par insecticides de la zone
d'infestation
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Dernière révision : Décembre 2019