Cortinarius orellanus Fr.

Autres appelations

Cortinaire des montagnes - Cortinaire roux - Cortinaire couleur de rocou - Dermocybe orellanus - Cortinarius rutilans.

Description (lexique)

• ø : 3 à 7 cm - H : 3 à 9 cm
• Chapeau roux, orangé, campanulé à convexe, souvent mamelonné, couvert de fines écailles duveteuses. Marge méchuleuse
• Lames d'abord jaunes, orangées, puis rouilles, nettement espacées et ventrues
• Spores rouilles, elliptiques
• Pied jaune roux, fibrilleux, plein et ferme, cortine blanche et fugace
• Chair fauve, jaunâtre, à odeur de rave
• Fin de l'été à l'automne, dans les bois de feuillus (bouleaux, chênes, châtaigniers)

Remerciements à M. Champon, Pharmacien à Echirolles et
à la Fédération Mycologique Dauphiné Savoie

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Confusions possibles

• Avec la Girolle (Cantharellus cibarius)
• Avec d'autres cortinaires
  • Cortinarius orellanoides
  • Cortinarius semisanguineus
  • Cortinarius speciosissimus
  • Cortinarius cinnamomeus

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Toxicité

• Présence d'orellanine démontrée
• 2 à 10 chapeaux de champignons frais sont suffisants pour entraîner des lésions rénales irréversibles chez un adulte
• L'hémodialyse, voire la greffe rénale, ont changé le pronostic de l'intoxication auparavant mortel

Eléments diagnostiques et conduite à tenir

Syndrome orellanien : troubles digestifs, rémission puis insuffisance rénale aiguë pouvant évoluer vers une insuffisance rénale chronique.