Kratom (Mitragyna speciosa)

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Risques principaux

• Dépendance
• Anorexie

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Description botanique

• Le genre Mitragyna regroupe un ensemble d'espèces de plantes de la famille des rubiaceae, essentiellement originaires d'Asie du sud-est (Indonésie, Thaïlande)
• Les noms de rue habituels de la plante non transformée sont : Kratom, Thang, Kakuam, Thom, Ketum, Biak…

Principe actif et pharmacologie

• Contient de nombreux alcaloïdes dont les principaux sont mitragynine et 7-OH-mitragynine qui sont des agonistes partiels des récepteurs µ et k des opioïdes
• Mécanisme d'action complexe mais à tendance opioïdergique

Caractéristiques du produit

• Utilisation traditionnelle : les feuilles sont mâchées ou utilisées en infusion ou fumées
• Le kratom est utilisé en médecine pour traiter la fièvre, les diarrhées, les douleurs. Il est aussi utilisé pour augmenter l'endurance physique et surpasser le stress
• L'usage comme substitut d'opium a été rapporté dès les années 1930 et un usage pour faciliter le sevrage aux opiacés, dès les années 1940
• Le kratom est utilisé sous différentes formes : résine, poudre de feuilles, liquides concentrés. Le plus souvent, c'est la poudre de feuilles, plus ou moins fine, qui est utilisée pour préparer des infusions ou alors, la poudre est avalée telle qu'elle, avec de l'eau. Cette poudre, selon qu'elle est préparée avec des feuilles plus ou moins âgées, est de couleur vert clair (appelé "white kratom ") jusqu'au brun/rouge (" red kratom ") avec une variante intermédiaire ("green Kratom ")
• Utilisé à visée récréative et comme produit d'autosubstitution (alcool, opiacés, cannabis…)

Eléments diagnostiques

Effets recherchés

• Effets stimulants (à faible dose) et narcotiques (à forte dose)
• Euphorie, augmentation de l'endurance

Usage aigu : nausées et vomissements (en particulier à dose élevée), vertiges, constipation, démangeaisons, troubles sexuels

Usage chronique : insomnie, anorexie, hyperpigmentation faciale, sécheresse buccale, constipation, nystagmus, tremblements, polyurie, psychose et dépendance
Plus rarement : convulsions, coma, détresse respiratoire aiguë, hypothyroïdisme, cholestase, hépatite toxique

Conduite à tenir

Traitement symptomatique.