Conséquences environnementales
- Pollution urbaine : SO2,
NOX, PES, COV
- Depuis une vingtaine d'années, dans les villes occidentales,
les concentrations en SO2 et
plomb ont beaucoup diminué
- Les taux de NOx sont stables, voire en augmentation
- Pollution photochimique
- Résulte de la recombinaison de précurseurs
atmosphériques NOx, COV, CO qui réagissent entre
eux et avec les UV
- L'ozone est le principal polluant photochimique ; c'est l'indicateur
représentatif des polluants du même type (aldéhydes,
nitrates organiques (PAN = peroxyl-acétyl-nitrate), acide
nitrique...)
- Pluies acides (à plusieurs centaines de kilomètres
des villes)
- Ce sont les retombées sur le sol de charges acides
par oxydation :
- de NOX en acide nitrique
(30%)
- de SO2 en acide sulfurique
(60%)
- accessoirement de Cl2 (combustion
des PVC) en acide chlorhydrique
- Conséquences : acidification des sols et des eaux
de surface, solubilisation de métaux toxiques pour la
flore et la faune, dommages forestiers
- Atteinte de la couche d'ozone
- L'ozone stratosphérique forme une couche à
30 km du sol (teneur de l'ordre de 10 ppm). Elle ne doit pas
être confondue avec l'ozone troposphérique, polluant
photochimique
- Depuis les années 80, l'épaisseur de la couche
d'ozone a diminué au pôle sud à chaque printemps.
Les UV B sont moins filtrés : des lésions oculaires,
des cancers cutanés seraient en relation avec la diminution
de la couche d'ozone
- Les gaz susceptibles d'altérer la couche d'ozone sont
:
- les CFC (chlorofluorocarbones) et leurs dérivés
moins halogénés (HCFC : hydrochlorofluorocarbones,
HFC : hydrofluorocarbones). Sous l'effet des UV, les CFC libèrent
du chlore, et le chlore détruirait l'ozone stratosphérique
- NOX : oxydes d'azote
- Effet de serre
- L'atmosphère est perméable au rayonnement solaire.
Le sol réchauffé émet un rayonnement infra-rouge
piégé par les gaz à effet de serre (vapeurs
d'eau, CO2, méthane,
N2O = oxyde nitreux, ozone,
CFC), ce qui réchaufferait la planète
- Depuis un siècle la température de l'atmosphère
s'est accrue de 0,5 degré sans pouvoir rattacher cette
hausse à l'activité humaine ou aux variations climatiques
naturelles
- Selon les scénarios, l'élévation de
température de l'atmosphère dans 100 ans serait
de 1° à 4°C
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Dernière révision : Décembre 2019