Pneumopathie d'inhalation


La véritable pneumopathie d'inhalation, avec signes cliniques et radiologiques, n'est pas aussi fréquente que la simple bronchorrhée purulente.

Les conditions de survenue sont tous les troubles de la conscience d'origine toxique. Certaines intoxications s'accompagnent plus volontiers de complications infectieuses broncho-pulmonaires, ainsi par exemple l'overdose par opiacés, l'intoxication éthylique aiguë, l'intoxication par les barbituriques.

Les germes habituels sont des germes anaérobies et/ou à gram négatif.

Le diagnostic est clinique et radiologique.

Le patient dans le coma, intubé, présente une fièvre et des aspirations purulentes, parfois des foyers de râles crépitants à l'auscultation. En cas de véritable pneumopathie, il existe un syndrome de comblement alvéolaire radiologique, plus souvent localisé à la base droite. L'hypoxémie sévère, un SDRA, sont assez rares. Sauf exception et forme grave, l'examen bactériologique des aspirations n'est pas nécessaire.

Le traitement habituel du patient intubé comprend :

Le patient conscient présente une fièvre, une toux, des crachats muco-purulents, parfois des foyers de râles crépitants à l'auscultation. En cas de véritable pneumopathie, il existe un syndrome de comblement alvéolaire radiologique, plus souvent localisé à la base droite. L'hypoxémie sévère, un SDRA, sont assez rares. Sauf exception et forme grave, l'examen bactériologique des crachats n'est pas nécessaire.

Le traitement est identique à celui proposé ci-dessus.
Le traitement par voie orale peut être l'association amoxicilline + acide clavulanique ou un macrolide.


Réalisé sous la direction du Pr Vincent Danel, Université Grenoble Alpes
Dernière révision : Novembre 2017