AuteursJ. Abroug (1), S. Hamdi (2), A. Hraeich (1), H. Hriz (3), M. Mosrati (3), T. Trimech (3), K. Ben Hamda (1), L. Chaker (1), F. Maatouk (1) 1. service de cardiologie B, hopital universitaire Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 2. Service de cardiologie B, hopital universitaire Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 3. service de cardiologie B, Hopital universitaireFattouma Bourguiba, monastir, Tunisie ![]() |
IntroductionLa fibrillation auriculaire (FA) est l’une des arythmies les plus fréquentes dans la population générale. Cependant, elle n’est pas très fréquence chez le sujet jeune ou relativement jeune (< = 45 ans) dont la prise en charge n’est pas clairement identifiée. ObjectifÉtudier les facteurs de risque, les étiologies, le traitement et l’évolution de la fibrillation auriculaire chez les patients d’âge égal ou moins de 45 ans. Matériel et méthodesEtude rétrospective, descriptive, analytique des dossiers médicaux des patients d’âge égal ou moins de 45 ans (13 % de tous les patients à tout âge et hospitalisés pour une FA), admis dans notre service pour fibrillation auriculaire. Résultats44 patients d’âge moyen égal à 38 +/ 7 ans, avec légère prédominance masculine (sexe ration égal à 1,3). Tous les patients ont eu un facteur de risque cardio-vasculaire. La FA a été isolée ou sur cœur sain dans 59 %, valvulaire dans 31 % et sur autres pathologies sous-jacentes dans 10 % des cas. La valvulopathie la plus prédominante a été le rétrécissement mitral dans 57 % des cas. Les palpitations ont été le motif de consultation le plus fréquent. La forme paroxystique de la FA a été paroxystique dans 60 %, persistante dans 25 % et permanente dans 15 % des cas. Aucun événement embolique n’a été rapporté. A l’échocardiographie, 2 cas de thrombus intra-auricule gauche. La moyenne du score du risque embolique de CAHDS a été égale à 0,5 alors que celle du score du risque hémorragique de BEYTH a été égale à 0. Les patients ont reçu les anti-arythmiques dans 90 % et l’anticoagulation dans tous les cas. La FA a été réduite spontanément dans 65 %, par cardioversion médicamenteuse 18 % dans et par cardioversion électrique dans 12 % des cas avec 2 cas de récidive. Les complications ont été 3 cas d’insuffisance cardiaque et 2 cas d’accidents hémorragiques non-cérébraux chez les patients porteurs de valvulopathies sous AVK. La mortalité a été égale à 7 % des cas. ConclusionLa FA des sujets jeunes d’âge égal ou moins que 45 ans n’est pas fréquente, elle souvent isolée mais peut survenir sur valvulopathie. Elle est souvent symptomatique sans menacer le pronostic vital. Actuellement, le nouveau guideline préfère l’ablation chez les jeunes moins que 45 ans, et propose un nouveau anti-arythmique qui est la dronédarone et les bétabloquants avant de prescrire l’amiodarone. |