AuteursF. Amira H. Ghazali S. Souissi S. Bellili L. Derbel N. Boudrigua N. El Heni B. Bouhajja Urgences SMUR, Hôpital Régional, Ben Arous, Tunisie. |
IntroductionLe traumatisme crânien léger (TCL) représente 90% des TC vus aux urgences (Brain injury 2011). Malgré le faible risque de complications immédiates il peut être à l’origine de séquelles non négligeables telles que le syndrome post commotionnel (SPC) dont la prévalence varie entre 20 et 80% (J Neurol Neurosurg Psychiatry 2002). ObjectifDécrire la fréquence du SPC, de ses symptômes à 6 mois après un TCL et déterminer les facteurs prédictifs permettant de le dépister précocement. MéthodologieEtude prospective observationnelle sur 4 mois. Inclusion : patients victimes d’un TCL, âge > = à 15 ans. Recueil des paramètres épidémio- cliniques. La recherche du SPC a été faite à 6 mois à l’aide d’un questionnaire. RésultatsInclusion de 126 patients. Le suivi à 6 mois a été fait auprès de 86 patients. Age moyen= 35 +/- 17 ans. Sex ratio = 1,6. Symptômes présents à l’admission n (%): céphalées 103 (82), vertige 50 (40), vomissements 26 (21), nausées 4 (3). Le SPC a été retrouvé chez 42 patients répartis comme suit (n): atteinte somatique (38), atteinte psychoaffective (9) et cognitives (9). Seules les céphalées étaient prédictives du SPC (p= 0,03). Le tableau résume la récupération sans séquelles à 6 mois en fonction du nombre des symptômes initiaux. ConclusionLa présence de céphalées aux urgences après un TCL est prédictive de la survenue du SPC à 6 mois. La récupération totale sans séquelles est inversement proportionnelle au nombre des symptômes initiaux.
Tableau : taux de récupération sans séquelles en fonction du nombre des symptômes initiaux.
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