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Prise en charge des arrêts cardiaques réfractaires préhospitaliers par ECMO au CHRU

Auteurs

S. Radziun (1)

V. Chouraki (2)

A. Vincentelli (3)

H. Coadou (1)

P. Goldstein (1)

N. Assez (4)

E. Wiel (5)

1. Pôle de l'urgence, CHRU, Lille, France

2. Université Lille Nord de France, Pôle de santé publique, CHRU, Lille, France

3. EA2653, Université Lille Nord de France, Pôle de chirurgie cardiovasculaire, CHRU, Lille, France

4. EA3412, Université Paris 13, Pôle de l'ugence, CHRU, Lille, France

5. EA2654 Université Lille Nord de France, Pôle de l'urgence, CHRU, Lille, France

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Contexte

Les progrès des techniques d’assistances circulatoires et notamment l’extracorporeal membrane oxygenation (ECMO) ont permis un élargissement de leurs indications. Leur utilisation a notamment été évoquée dans la prise en charge des arrêts cardiaques réfractaires (ACR) extra-hospitaliers en raison de leur pronostic très sombre. Cependant, peu de données existent à ce jour dans la littérature. Nous avons analysé les caractéristiques de patients ayant présenté un ACR préhospitalier et ayant bénéficié d’une ECMO.

Matériels et Méthodes

Les données de 15 patients ayant présenté un ACR préhospitalier et ayant bénéficié d’une ECMO entre octobre 2009 et septembre 2011 ont été recueillies : âge, sexe, facteurs de risque cardiovasculaire, prise en charge pré-hospitalière, pose d’ECMO, évolution clinique et biologique et survie des patients.

Résultats

Les résultats ont montré que les patients étaient plus fréquemment des hommes (80%, n=12) ayant un âge médian de 39 ans, tabagiques dans 58% (n=7) des cas. Un choc électrique externe était réalisé dans deux tiers des cas. La durée médiane de low-flow était de 110 minutes. L’origine suspectée de l’arrêt cardiaque était cardiaque (infarctus du myocarde ou fibrillation ventriculaire sur cardiopathie hypertrophique) chez 9 patients. La cause de décès après la pose d’ECMO était principalement une défaillance multiviscérale associée ou non à une CIVD. La survie à 6 jours était de 13% et les deux patients ayant survécu ne présentaient pas de séquelles neurologiques graves.

Conclusions

Devant ces résultats encourageants, la poursuite de ce travail de description est nécessaire afin de mieux préciser les indications de l’ECMO dans les ACRs préhospitaliers et optimiser les bénéfices attendus pour les patients.

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