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Prise en charge de l’embolie pulmonaire dans notre métropole

Auteurs

L. Abdelli (1)

J. Bouquillon (2)

N. Bronet (1)

H. Moussouni (3)

MO. Pruvost (3)

MA. Babe (4)

N. Assez (5)

E. Wiel (5)

1. Service d'Accueil des Urgences, Hôpital Saint-Philibert, Lomme, France.

2. Service d'Accueil des Urgences, Hôpital saint-Vincent, Lille, France.

3. Service d'Accueil des Urgences, Centre Hospitalier de Tourcoing, Tourcoing, France.

4. Service d'Accueil des Urgences, Centre  Hospitalier de Roubaix, Roubaix, France.

5. SAMU Régional de Lille, CHRU de Lille, Lille, France.

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Introduction

L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente pouvant être fatale. L’enjeu important est son diagnostic rapide, permettant une prise en charge sans délai du patient, et la recherche systématique des critères de gravité permettant quant à eux la mise en route d’un traitement optimal de toute urgence. Notre travail a consisté à faire un état des lieux de la démarche diagnostique notamment la place de l’imagerie dans la prise en charge de l’embolie pulmonaire dans notre métropole. 

Matériel et méthodes

Etude rétrospective descriptive et multicentrique par relecture de dossiers de patients ayant eu un examen d’imagerie pulmonaire (angio Scan ou scintigraphie). Les patients ont été inclus entre Juillet et Octobre 2010 à partir des registres des unités de scannographie et de médecine nucléaire de 4 hôpitaux de la métropole. Les données clinico-biologiques ont été recueillis (symptomatologie d’appel et d’accompagnement, score de Genève, ECG, gaz du sang, D-dimères).

Résultats

Notre étude a inclus 61 patients (107 patients initialement moins 46 avec données manquantes). La dyspnée est retrouvée chez 50 patients, 33 patients ne présentaient aucun signe de phlébite profonde. Le score de prédiction clinique d’EP n’a été réalisé que dans 5% des cas (tous avaient une probabilité forte). L’ECG était normal chez 20 patients. Il existait un effet shunt aux gaz du sang chez 34 patients. Les D-dimères étaient réalisés chez 62% des patients (dont 44% de positifs). L’angioscanner était réalisé chez 43% des patients, la scintigraphie dans 45% des cas (surtout chez les femmes) (les 2 dans 12% des cas).

Discussion

L’angioscanner thoracique et la scintigraphie ventilation-perfusion apparaissent comme les examens les plus réalisés dans notre étude. La scintigraphie de ventilation-perfusion est plus fréquemment réalisée chez la femme et est également utilisée dans la confirmation diagnostique en seconde intention après un angioscanner non contributif. Les scores de prédiction clinique sont sous-utilisés dans notre étude. Une formation sur ces scores sera proposée pour une plus large utilisation.

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