AuteursF. Bandaly S. Lafarge Pôle Urgences-SMUR-UHTCD, Centre hospitalier de Vierzon, Vierzon, France ![]() |
IntroductionLes tentatives d'autolyse non médicamenteuses (TANM) déclenchent habituellement l'intervention d'une UMH. La présence d'une équipe médicale est-elle justifiée au regard du service rendu ? Matériel et méthode: Sur 107 mois (de janvier 2003 à novembre 2011) , toutes les TANM soit 86 dossiers (37,9% du total des TA) ont été analysées. Le devenir des patients, tel que le décès sans ou après tentative de réanimation, l'admission en réanimation et la sortie de l'hôpital après des soins, a été retenu comme critère du bien fondé de l'intervention. RésultatsVoir tableau synthétique. DiscussionDans cette petite série, la plus value apportée par la présence d'une UMH est faible lors des TA par pendaison, armes à feu, précipitation sous un train en raison du procédé suicidaire. Par contre, l'existence de bâtiments majoritairement de faible hauteur rend utile le SMUR pour les défenestrations (fractures). ConclusionEtant donné la grande variété des modes autolytiques non médicamenteux et l'absence de renseignements précis lors de l'alerte, l'intervention systématique du SMUR est, malgré tout, indispensable car, outre la dimension psychologique, particulièrement vis à vis de l'entourage, elle permet de stabiliser les patients dont les lésions sont curables, notamment les victimes de défenestration et de plaies par armes blanches. Mots clés: tentative d'autolyse, tentative de suicide, mort violente, SMUR, pendaison, armes à feu, armes blanches, défenestration, UMH.
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