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Evaluation de l’utilisation du monoxyde d’azote dans les transports néonataux

Auteurs

B. Boudjema (2)

C. Ammirati (1)

R. Dumont (2)

JJ. Eledjam (2)

L. Ghyslen (1)

JP. Richard (2)

M. Sebbane (2)

P. Tourneux (3)

1. Département des Urgences, CHU Amiens, France

2. Département des Urgences, Hôpital Lapeyronie, Montpellier, France

3. Réanimation néonatale, CHU, Amiens, France

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Introduction

La détresse respiratoire néonatale est un motif fréquent de transport en Smur pédiatrique. Il n'existe pas de matériel dédié ni technique de monitoring optimale des posologies (ppm) de NO délivrées et pas d'objectivation de son impact sur la Fi02. Etude expérimentale afin d'évaluer la posologie de NO réellement reçue et son impact sur la Fi02 reçue d'un gaz administré en Y dans le circuit d'un respirateur.

Matériel et méthodes

Etude expérimentale sur un poumon artificiel ventilé par un respirateur type Babylog 2000 (Pmax 18 mmHg ; FR 40/min ; min-Ti 0,4ms ; Te 1ms ; Pep à 3 mmHg). Le NO est administré à l'aide d'une pièce en Y sur la branche inspiratoire, et réglé selon trois niveaux de débit (0.2-0.4-0.6-0.8-1 L/min). Pour chaque débit de NO, les pressions de NO/NO2 et la Fi02 sont mesurées pour les différents paliers de FiO2 réglées (21-30-50-100/100). Etalonnage à chaque modification de débit de NO.

Résultats

Les pressions de NO sont très élevées pour des débits faibles de NO délivrés au manomètre: iNO = 0.2 L/min (70 ppm), iNO = 0.4 L/min (150 ppm), iNO = 0.6 L/min (200 ppm). Le débit de NO influence fortement la posologie de NO délivrée (figure 1).

Conclusion

Le débit de NO devrait être maintenu à moins de 0.2L/min (70ppm). Le compromis FiO2/NO reste à déterminer. Il existe un intérêt certain du monitorage du NO et FiO2 et vraisemblablement de l'utilisation de l'OPTI-NO.

 

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