Auteurs
P. Mahadevan, T. Petrovic, FP. Auffredou, S. Gasmi, P. Bertrand, M. Galinski, F. Adnet, F. Lapostolle
SAMU 93 - Unité Recherche-Enseignement-Qualité, Hôpital Avicenne - Université Paris 13, Bobigny, France
Introduction
La question est quotidienne. Pourtant elle n’est pas résolue. Faut-il positionner les électrodes sur le sein, au risque d’obtenir un signal amorti ou sous le sein, au risque de modifier les repères anatomiques ?
Méthodes
Etude prospective, monocentrique. Accord CPP. Inclusion : patiente avec indication à réaliser un ECG et une radio de thorax.
Paramètres recueillis
BMI, tour de poitrine, taille des seins, qualité des ECG (parasitage et stabilité de la ligne de base) selon échelle de référence. Analyse de la position des électrodes sur la radio de thorax.
Critère de jugement
Qualité des ECG et variation d’amplitude des déflexions.
Résultats
19 paires d’ECG ont été analysées. Il n’y avait pas de différence de qualité entre les deux groupes. Les ondes P en V3, les ondes S en V3, V4 et V5 et les ondes T en V4, V5 et V6 étaient significatives plus grandes sur le sein que sous le sein. L’ECG correspondant a été reconstitué dans la figure.
La corrélation (R2) entre la taille des déflexions et le BMI, le tour de poitrine, la taille des seins était toujours inférieure à 0,2. L’écart médian entre les électrodes situées sur et sous le sein était de 8 cm et de 11 cm sur la radio. Cet écart n’était pas corrélé à l’amplitude des déflexions (R2=0,4).
Conclusion
L’impact de la position des électrodes sur l’ECG était mineure et la qualité des tracé était comparable. Le clinicien donc peut librement choisir en fonction des situations.
