Voir le poster associé

Echographie pulmonaire versus radiographie pour le diagnostic de pneumopathie aigüe aux urgences.

Auteurs

J.Paquet (1), JE.Bourcier (1), E.Gallard (1),JP.Redonnet(1), M.Seinger (1), D.Garnier (2)

1. Service d'accueil des Urgences, Hôpital de Lourdes, France
2. Anesthésie-Réanimation, Hôpital de Lourdes, France

Voir le poster associé

Introduction

Le diagnostic iconographique de pneumopathie repose sur la radiographie, dont la sensibilité est faible. Le scanner thoracique, examen de référence, est irradiant et peu disponible. L’échographie pulmonaire semble une alternative intéressante.
Le but de notre étude était de comparer les performances de l’échographie, réalisée par l’urgentiste au lit du patient, avec celles de la radiographie pour le diagnostic de pneumopathie aiguë.

Matériel et méthodes

Pouvait être inclus tout patient majeur suspect de pneumopathie sur des critères cliniques prédéfinis. Cinq médecins urgentistes formés réalisaient les échographies, dès la prise en charge initiale de leur patient. Le résultat était comparé à celui de la radiographie thoracique.
Le critère principal de jugement était le diagnostic posé par un médecin indépendant en fin d’hospitalisation.
Les résultats étaient exprimés sous forme de sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive(VPP) et négative (VPN). L'analyse qualitative reposait sur un test du CHI2.

Résultats

144 patients âgés de 77+/-15 ans étaient inclus sur 2 ans.

 

Discussion

Dans cette étude portant sur des patients suspects de pneumopathie, les performances de l’échographie pulmonaire réalisée par des médecins sélectionnés sont supérieures à celles de la radiographie. Cet examen pourrait être proposé en première intention ,la radiographie n’intervenant qu’en cas d’examen échographique négatif.

Retour en haut de page