AuteursL Franck (1), E Forsans (1), C Bourrilhon (2), J Avenel (2), F Leclerc (2), S Travers (3), L Domanski (3), JP Tourtier (3) 1. Département d'anesthésie-réanimation, Hôpital Percy, Clamart, France ![]() |
IntroductionNous étudions le respect de la FiO2 consigne en altitude par trois respirateurs de transport aérien : le Medumat transport (Weinmann, Allemagne), l’Elisée 350 (Resmed, Australie) et le LTV1200 (Care Fusion, USA). MéthodesNous menons une étude sur banc d’essai dans une chambre d’hypobarie, simulant des altitudes de 2400 et 3600 m (et une mesure « au sol » : 90 m). Le modèle pulmonaire ventilé correspond à un poumon normal, avec comme consigne : fréquence respiratoire 12 cycle par minutes, FiO2 50%, et volume courant (Vt) 450 et 750 mL. Pour un réglage de ventilation donné, trente six mesures de la pression d’oxygène à l’entrée du poumon et de la FiO2 délivrée sont réalisées par un piquage (capteur électromagnétique étalonné sur O2 pure), placés sur la branche inspiratoire du respirateur, en sortie de la pièce en Y, au plus proche de l’entrée du poumon artificiel. La comparaison entre FiO2 consigne et FiO2 délivrée est effectuée par un test t pour chaque altitude. RésultatsLe tableau 1 résume les résultats (pour toutes les comparaisons : p<0,001, sauf Medumat transport avec 700 mL à 90 et 2400 m : p=0,23 et 0,015).
ConclusionLa FiO2 délivrée par le LTV1200 a tendance à augmenter avec l’altitude. Les mêmes constatations (augmentation de la FiO2 avec l’altitude) peuvent être faites avec l’Elisée 350. Le Medumat Transport délivre sa FiO2 sans subir globalement l’influence de la de l’altitude ou du volume courant consigne. |