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Traitement du Bouveret en médecine d’urgence préhospitalière : Adénosine ou Diltiazem ?

Auteurs

K. Milojevic (1), C. Tcham (3),, S. Da Costa Silva (1),R. Rahmouni (2), I. Benhammouda (1), L. Estienne (1), M. Nagash (1), Y. Lambert (1)

1. SAMU 78, CH Andre Mignot, Versailles, France
2. DAU, CHI Poissy Saint Germain en Laye, Poissy, France
3. DAU/SMUR, Poissy Saint Germain en Laye, Poissy, France

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Introduction

Le but de cette étude était de comparer l’efficacité de l’ATP (adénosine triphosphate ou équivalent) et du diltiazem pour traiter les tachycardies de Bouveret en médecine d’urgence préhospitalière et de vérifier si le pourcentage de conversion (en rythme sinusal) est conforme à la littérature (85-98% pour les 2, selon modalités et auteurs).

Matériel et méthode

Enquête rétrospective réalisée sur les dossiers consécutifs de 3 SMUR entre 2004 et 2012. Inclusions des « Bouveret » ayant reçu ATP et/ou  diltiazem. Le critère d’efficacité était le taux de conversion en rythme sinusal, évalué 10 mn après administration individuelle ou combinée.

Résultats

200 dossiers inclus : 50 cas d’utilisation de diltiazem et 150 d’ATP. Les 2 groupes de patients étaient comparables pour les paramètres suivants : âge = 54 +/- 18 ans,  douleur thoracique 41%, hypotension 10%, FC initiale = 184 b/min, FC finale = 92 b/mn. Les résultats concernant l’effet des produits et le pourcentage d’admission en USIC (unité de soins intensifs de cardiologie) sont résumés dans le Tableau I. Le taux de conversion en rythme sinusal avec le diltiazem était supérieur à celui observé avec l’ATP (p < 0,05).  

 

Discussion

Sans être discordants par rapport à la littérature, les résultats de cette petite étude (effectif limité), plaident en faveur de l’utilisation du diltiazem en première intention dans le traitement des accès de Bouveret en médecine d’urgence préhospitalière.

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