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Les facteurs prédictifs d’une tomodensitométrie pathologique chez les patients victimes d’un traumatisme crânien léger

Auteurs

MA Cherif,M Rezgui, I Zaghdoudi, H Hedhli, E Boukraa, YZ Hechmi,R Khleyfiya, Z Jerbi

Service d'acceuil des urgences, Hôpital Habib Thameur, Tunis, Tunisie

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Introduction

Le traumatisme crânien léger, caractérisé  par un score de Glasgow (GCS) >= à13 est une pathologie fréquente dans notre pays qui pose encore un problème de prise en charge.

Objectifs

Établir les facteurs prédictifs d’une tomodensitométrie cérébrale(TDM) pathologique chez les patients victimes d’un traumatisme crânien léger aux urgences afin de sélectionner les patients à risques.

Méthodes

Étude prospective sur 09 mois de Janvier 2011 à Septembre 2011 colligeant tous les patients consultant au SAU suite à un traumatisme crânien avec un GCS >= à13 et une perte de connaissance initiale PCI.

Résultats

122 patients ont été colligés, l’âge moyen était de 35 ans avec un  sex-ratio = 2.8.
 Les accidents de la  voie publique (AVP) représentent la cause la plus fréquente (63.9 %), Les piétons occupent la première place des traumatismes crâniens victimes d’AVP (67,9%).l’intoxication éthylique aiguë était retrouvé dans 10 % des cas. Les signes fonctionnels subjectifs sont retrouvés dans 91% des cas, sont dominés par les céphalées (91 %) suivis par les vomissements (25 %) et la somnolence (13 %). Le GCS initial était à 15/15 dans 89 % des cas, à 14/15 dans 9 % des cas et à 13/15 dans 2 % des cas. La tomodensitométrie réalisée chez tous les malades était pathologique dans 25.4 % des cas.
Les facteurs qui étaient significativement liées à un scanner pathologique sont : la présence d’une amnésie post-traumatique (p<0,001), l’intoxication éthylique aigue concomitante au traumatisme crânien (p=0,003), les vomissements (p<0,001), un score de Glasgow à 13/15 ou 14/15 (p<0,001) et la présence de plaies cranio-faciales (p=0,04).

Conclusion

Le traumatisme crânien léger est  un problème de santé publique de par sa fréquente et son coût d’exploration élevé. La connaissance des facteurs de risques permettait de sélectionner les patients à risque de lésions scannographiques, améliorer la prise en charge et réduire son coût.

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