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Survenue de complications dont l’arrêt cardio-respiratoire dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu st+

Auteurs

C CAYARCY-PONSOLE (1), R GHENIM (2)

1. Service d'Accueil des urgences, CH Auch et CH de Condom, Auch et Condom, France
2. Service de cardiologie, CHU Toulouse-Rangueil et CH Auch, Toulouse et Auch, France

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Introduction

Le Syndrome Coronarien Aigu ST+ (SCA  ST+)  est une urgence médicale. Nous nous sommes intéressés à la survenue de complications dont l’ACR lors sa prise en charge. Nous avons voulu identifier des facteurs qui pourraient influencer une évolution vers l’ACR non récupéré.

Méthode

Etude rétrospective sur 12 mois incluant 41 patients diagnostiqués SCA ST+, prise en charge en SMUR ou en service d’urgence.

Résultats

9 patients ont présenté des complications (trouble du rythme, œdème aigu pulmonaire, choc cardiogénique) suivi ou non d’un ACR. L’analyse épidémiologique de ce groupe,  montre une prédominance masculine (6 hommes  et 3 femmes) ;  deux tranches d’âge de prévalence]40-50 ans] et ]70-90 ans]. Les facteurs de risque  retrouvés : HTA (66,6%), Diabète (22,2%), cholestérol (33,3%), tabac (44,4%), antécédent d’IDM (11%). Les délais  d’appel au centre 15 par rapport au début de la douleur thoracique  varient de  10 minutes à 8 jours. Dans 3 cas, le patient consulte directement aux urgences ; tous les autres ont bénéficié   du déclenchement d’un SMUR et d’un VSAB. Parmi ces 9 patients,  6 (66,67%) présenteront  un ACR  dont l’évolution sera défavorable pour 2 (22,22%). Ces ACR non récupérés sont enregistrés pour des patients éloignés géographiquement ; la présence sur les lieux d’un médecin généraliste ne semble pas avoir une influence sur l’évolution ;  Tous à l’exception d’un patient ont bénéficié d’une désobstruction en urgence par thrombolyse en pré-hospitalier (thrombolyse contre-indiquée du fait d’un coma secondaire à un traumatisme crânien lors du malaise initial). L’orientation s’est fait vers un Centre de Cardiologie Interventionnelle  sauf pour un seul patient admis dans un service de cardiologie non interventionnelle après la thrombolyse.

Conclusion

La survenue de complication et d’une évolution défavorable d’un ACR semble majorée pour des patients de sexe masculin, de la tranche d’âge  ]70-90] , géographiquement «éloigné » , présentant  des facteurs  de risque et avec de long délai  d’appel au centre 15 ;  la décision d’une désobstruction d’urgence (thrombolyse ou angioplastie) et  l’orientation  systématique vers un Centre de Cardiologie Interventionnelle  pour les patients en zone rurale restent des éléments encore capable d’améliorer la mortalité.

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