AuteursR. Lucas (1), N. Peschanski (1), AS. Parenty (1), V. Aquilina (1), E. Delasalle (1), M. Vouin (1), J. Ladner (2), LM. Joly (1) 1. Service d'Accueil des Urgences Adultes, CHU Hôpitaux de Rouen, Rouen, France ![]() |
IntroductionL'objectif de notre étude était d'évaluer la valeur pronostique de 3 différents niveaux croissants de procalcitonine (PCT), à partir du moment où elle était supérieure à une valeur seuil prédéterminée. Matériels et MéthodesÉtude monocentrique rétrospective du 31 juillet au 31 décembre 2011 chez les patients présentant une procalcitonine élevée (>=2ng/mL, définissant une forte probabilité d'infection) dans les 6 heures suivant leur admission aux urgences. Les PCT ont été divisées en 3 groupes de valeurs croissantes : groupe 1 : 2<=PCT<5; groupe 2 : 5<=PCT<10 et groupe 3 :PCT>=10ng/mL. RésultatsLes résultats sont regroupés dans le tableau ci-joint. Nous n'avons pas constaté de différence significative sur la mortalité à J30 entre nos 3 groupes de patients.
DiscussionNotre étude ne montre pas d'intérêt pronostique au dosage de la PCT classiquement retrouvé sur la mortalité dans la littérature. L'antibiothérapie et l'orientation des patients ont pu être motivées par le niveau élevé de procalcitonine. Nous avons cependant 17% de données manquantes sur la mortalité à J30. ConclusionLa procalcitonine ne peut se prévaloir d'un intérêt pronostique sur la mortalité mais elle reste importante quant à l'orientation du patient au sein de l'hôpital. Cependant, nos praticiens se sont bien adaptés à cet outil diagnostique. Une étude prospective observationnelle serait nécessaire afin d'étayer nos résultats et également d'évaluer son impact sur la gravité des patients |