Auteurs
C. Leroy (1), D. Achamlal (1), F. Nikpay Aslie (1), D. Bouzard (2), B. Castel (2), S. Msika (2), P. Brun (1)
1. Service d'Accueil des Urgences, CHU Louis Mourier, AP-HP, Université Paris7 Denis Diderot, Colombes, France
2. Service de Chirurgie et centre de l'Obésité Paris Nnord, CHU Louis Mourier, AP-HP, Université Paris7 Denis Diderot, Colombes, France
Introduction
L’essor récent de la chirurgie bariatrique (CB) a été important et des patients issus de cette filière consultent dans les suites de cette prise en charge. L’objectif de ce travail était d’évaluer, dans un centre labélisé, les motifs de consultation aux urgences après ce type de chirurgie.
Méthode
Etude prospective uni centrique sur une période de 16 mois consécutifs les patients aux antécédents de CB et consultant au SAU. Les variables analysée
Résultats
73 patients ont été inclus. L’effectif est composé de 97 % de femmes, d’âge moyen de 36.8 ans ( 19.1-64.9). dans 60 % des cas le type de CB était la réalisation d’un By-Pass gastrique (BP) et dans 40 % des cas l’implantation d’un anneau gastrique( AN). Les motifs de recours au SAU sont dominés par douleurs abdominales dans 42% des cas(n=31), des douleurs abdominales et vomissements dans 23% des cas (n=17) et des nausées vomissements 21% des cas (n=15). Le délais moyen de consultation après CB était de 2 ans (4 J –13 ans). A l’arrivée au SAU la fréquence cardiaque moyenne était de 90 battements par minute dans les deux groupes. La température (36.5 degrés) et le statut hémodynamique étaient également identiques dans les deux groupes. Les patients ont tous été évalués par le chirurgien ou un médecin sénior conformément à la procédure du service et un scanner abdominal a été réalisé dans 52 % des cas. Le temps moyen de prise en charge au SAU était de 3h32 minutes. 33% des patients (n=24) ont été hospitalisés, 43 % dans le groupe BP et 27% dans le groupe AN, 58 % des hospitalisations surviennes dans l’année suivant la CB et toujours dans le groupe BP. Parmi les hospitalisés, une intervention chirurgicale a été réalisée dans 46% des cas.
Conclusion
L’obésité constituant un véritable problème de santé publique et la CB étant un alternative de plus en plus fréquente avec près de 25 000 interventions par ans Nos services vont être confrontés à ces patients de façons régulières. Il est donc indispensable de poursuivre la caractérisation des pathologies en rapport avec cette chirurgie et standardiser la prises en charges clinique de patients souvent complexes.
