AuteursA. Collet, M. Thoma, F. Verschuren, N. Delvau Service des Urgences, Cliniques Universitaires Saint Luc, Bruxelles, Belgique ![]() |
IntroductionL’échographie est l’imagerie de première intention face à une suspicion d’appendicite aiguë. Face à une tendance actuelle à vouloir réaliser un scanner en première intention dans des contextes d’accessibilité restreinte à l’échographie en heure non ouvrable ou dans certains centres, nous voulions confirmer la sensibilité de cet examen non irradiant comme examen de première intention. Matériel et méthodeUne stratégie diagnostique en cas de suspicion clinique d’appendicite aiguë a été établie afin de diminuer l’irradiation au potentiel cancérigène. (1) Dans notre institution une échographie diagnostique et un CT scanner abdominal peuvent être réalisés à tout moment avec le même niveau d’accessibilité. Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 6 mois de tous les cas d’appendicite aiguë. RésultatsUne suspicion clinique d’appendicite a été évoquée chez 178 patients et ce diagnostic a été confirmé chez 132 d’entre eux qui ont tous ont été pris en charge chirurgicalement (74,2%). Parmi ces derniers, le sex ratio était de 1,13 en faveur des femmes et l’âge moyen de 29 ans. 18,9% des patients avaient moins de 15 ans. ConclusionD’une part, cette analyse rétrospective confirme l’indication de l’échographie en première intention en cas de suspicion clinique d’appendicite aiguë avec une sensibilité diagnostique élevée (88,8%) et compatible avec la littérature. (2) D’autre part, le recours au CT-scanner, examen potentiellement cancérigène au long cours, atteint des valeurs de 27,5% dont 36,1% (13/36) ont été soumis à une irradiation de première intention dont le risque/bénéfice n’était pas justifié. Références(1)Radiation exposures from CT Scans in childhood and subsequent risks of leukaemia and brain tumors: a retrospective cohort study. Pearce et al. Lancet 2012; 380:499-505 |