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Etude rétrospective observationnelle sur la ventilation non invasive (VNI) préhospitalière.

Auteurs

AL Thierry-Pradel (1), G Pradel (2), C Brun (1), J Marchi (1), PM Brun (3), C Deniel (1), F Topin (1)

1. SMUR, Bataillon de Marins Pompiers de Marseille, Marseille, France
2. Réanimation polyvalente, CH Henri Duffaut, Avignon, France
3. Service d'Accueil des Urgences, HIA Desgenettes, Lyon, France

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Introduction

Depuis la conférence de consensus de 2006 sur la VNI, il existe une recommandation de grade 1 quant à son utilisation dans les OAP cardiogéniques et les décompensations de BPCO.

Matériel et Méthode

Nous avons réalisé une étude rétrospective observationnelle au sein de notre service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) du 1er janvier au 14 novembre 2012. Nos différentes ambulances de réanimation sont toutes équipées de matériel permettant de réaliser une séance de VNI en mode CPAP à l’aide d’un système Venturi ou en mode VS-AI-PEP avec un respirateur de transport adapté.

Résultats

Durant cette période, 5734 interventions SMUR ont été effectuées, dont 1088 pour détresse respiratoire. 85 patients ont bénéficié d’une séance de VNI (en mode CPAP ou VS-AI-PEP), ce qui représente 7,8% des cas de détresse respiratoire et 1,5% de toutes nos interventions. Sur 85 patients ayant donc bénéficié de VNI, 45 ont eu de la CPAP et 40 de la VS-AI-PEP, soit 53 et 47% respectivement. Les indications de VNI retrouvées sont : l’OAP cardiogénique (73%), la décompensation de BPCO (21%), la pneumopathie hypoxémiante dans le cadre d’une limitation et arrêt des thérapeutiques actives (2,4%), la préoxygénation avant intubation (1,2%) et d’autres situations cliniques plus anecdotiques.

 

Discussion Conclusion

La fréquence d’utilisation de la VNI semble adéquate et ses indications conformes aux recommandations  tout comme le mode ventilatoire utilisé en fonction de la pathologie.

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