AuteursC. Mélot (1), T. Lits (1), L. Ligy (1), F. Chihi (2), O. Moisse (2), M. Pirson (2), B. Gulbis (3), M. Van Nuffelen (1) 1. Service des Urgences, Hôpital Universitaire Erasme, Bruxelles, Belgique ![]() |
IntroductionLes analyses conditionnent le temps passé au service des urgences. Nous avons étudiés le processus des prélèvements afin de déterminer les étapes potentiellement compressibles pour réduire le temps passé aux urgences. Matériel et MéthodesL’étude a consisté en l’analyse précise des différents temps passés aux urgences par les patients depuis l’admission jusqu’à la sortie. En plus de l’utilisation des bases de données du service des urgences (E-care®) et du laboratoire de chimie médicale (Glims®), la mesure précise des temps a été réalisée à l’aide de lecteurs de code barre miniatures (OPTICON OPN2001) de façon à enregistrer le passage du patient, celui des prélèvements et celui du personnel soignant (infirmier ou médecin). Avant de commencer l’enregistrement, les horloges des scanners ont été synchronisées. Les durées sont mesurées en minutes et présentées en médiane (espace interquartile, P25-P75). Résultats1100 patients ont été enregistrés dans le service des urgences durant 10 jours consécutifs en mars 2012. 319 patients (29%, 145 H/174 F, âge médian 41 ans, range 0 à 100 ans) ont été analysés. ConclusionsLe temps nécessaire à l’analyse au laboratoire n’est que de 19% du temps total et dépend du type d’analyse effectuée. Par contre, le processus complet depuis le prélèvement jusqu’à la consultation des résultats prend 50% du temps de passage aux urgences. Le prélèvement n’est effectué qu’après un délai correspondant à 32% du temps total. Ces résultats suggèrent qu’un prélèvement effectué plus précocement pourrait réduire de 25 % le temps passé aux urgences. De même, un temps de consultation des résultats plus rapide pourrait également réduire de 25 % supplémentaire le temps total. |