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Insuffisance rénale aigue aux urgences : épidémiologie, étiologies.

Auteurs

Yann DUPERRON (1),

Jacques BOUGET (1),

Jérémie BONENFANT (1),

Aurore MAHE (2),

Matthieu GICQUEL (1),

Marie DECOU (1),

Cécile VIGNEAU (3)

1. Urgences Médico-Chirurgicales Adultes, CHU Rennes Pontchaillou, RENNES, France

2. SAMU 35, CHU Rennes Pontchaillou, RENNES, France

3. Néphrologie, CHU Rennes Pontchaillou, RENNES, France

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Introduction

L’insuffisance rénale aigue (IRA) est fréquente et grave. Peu d’études ont observé son épidémiologie dans les Services d’Accueil et d’Urgences (SAU). L’objectif est d’étudier l’étiologie des IRA dans un SAU et d’analyser les caractéristiques de cette population.

Matériel et méthodes

Etude observationnelle rétrospective incluant les patients présentant une IRA définie par une créatininémie ≥106µmol/L(femme) et ≥132µmol/L(homme) et classée selon les 3 premiers stades de RIFLE (Risk, Injury, Failure) dans un SAU sur 1an. Les étiologies, explorations, complications, prises en charge thérapeutique et devenir des malades (mortalité) ont été analysés.

Résultats

Nous avons inclus 390 patients (âge moyen : 76,7±15ans). L’IRA était fonctionnelle (92,8%), obstructive (7,4%) (surtout > 75 ans), une nécrose tubulaire aigue (6,7%), tubulo-interstitielle (3,1%), glomérulaire (1,3%). La mortalité hospitalière, selon le stade RIFLE et l’âge, est représentée sur la figure. Complications, explorations, et fréquence des traitements néphrotoxiques ont été fonction du stade RIFLE.

Conclusion

L’IRA dans un SAU est surtout fonctionnelle et concerne des sujets âgés avec comorbidités cardiovasculaires exposés à des traitements néphrotoxiques. Elle est associée à une durée de séjour et une mortalité élevées. Son diagnostic et son pronostic peuvent être appréciés par la classification de RIFLE.

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