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Prise en charge de la douleur thoracique aux urgences par l'IDE : évaluation des pratiques professionnelles

Auteurs

Marie Ranc (1),

Laure Gleyze (1),

Isabelle Brouillard (1),

Elodie Araldo (1),

Norra Samri (1),

Guillaume Der Sahakian (1, 2)

1. Service des Urgences, Centre Hospitalier de Valréas, Valréas, France

2. Urgences-SMUR FMI Nord Vaucluse, Centre Hospitalier d'Orange, Orange, France

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La douleur thoracique est un motif fréquent de prise en charge aux urgences. Elle peut évoquer une simple angoisse comme une dissection aortique fatale. Sa prise en charge nécessite une standardisation des pratiques par l’infirmière y compris dans les centres hospitaliers « isolés », sans réanimation ni service de cardiologie in situ. Cette pathologie « traceuse » permet également d’évaluer nos pratiques, et d’y apporter des améliorations. Nous avons mené une étude descriptive sur 2 mois, par relecture des dossiers, et analyse des paramètres importants pour la prise en charge d’une douleur thoracique, en tenant compte des recommandations de la HAS (2007) et de l’ESC. L’analyse statistique a été effectuée via le logiciel Excel. 

 

Population « douleur thoracique »
Age moyen (ans) 58
F(%) 57
H(%) 43
SpO2(%) 95,3
FC (/min) 82,1
Dextro (g/l) 1,4
Température (°C) 37,2
PA 148/80
Délai moyen de PEC aux urgences 16 minutes
Décès à J30 3%
Compétences organisationnelles
% installations déchoc 53%
% ECG 12 dérivations 93%
% ECG 18 dérivations 40%
Tension bras gauche 40%
EVA 40%
Feuilles de surveillance 47%
Courriers sortie 53%

 

Notre population « douleur thoracique », est âgée de 58 ans, 57% féminine et présente un syndrome coronarien dans 20 % des cas. Les points forts de notre prise en charge sont la réalisation d’un ECG dans l’ensemble des cas évoquant un syndrome coronarien (100%), le délai respecté de prise en charge en moins de 20 minutes, la mortalité nulle aux urgences, et également l’absence de plainte. Les points d’améliorations concernent l a réalisation d'un ECG 18 dérivations, la prise de la pression artérielle aux 2 bras, l’évaluation de la douleur et la feuille de surveillance. Après un rappel de ces recommandations, une deuxième analyse sera effectuée, cela afin d’améliorer nos pratiques.

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