AuteursCAROLE CORNAGLIA (1), Isabelle VASSOR (1), Julien JOSSEAUME (2), Sonja CURAC (2), Alexis BURNOD (1), Enrique CASALINO (1), François Xavier DUCHATEAU (1) 1. SMUR, Hôpital Beaujon, CLICHY, France 2. SMUR, Hôpital Beaujon, clichy, France ![]() |
IntroductionUne étude récente montre qu’il existe une tendance aux moyens violents chez les personnes âgées (PA) suicidantes. Peu d’études se sont intéressées aux arrêts cardiaques (AC) consécutifs à un suicide pris en charge par le SMUR. Le but de l’étude est d’en évaluer les caractéristiques notamment la spécificité liée à l’âge. Matériel et méthodesIl s’agit d’une extraction du registre RéAC de notre centre sur 2 ans croisée avec notre base de saisie d’activité FileMakerPro. Ont été plus particulièrement évalués les AC par suicide, dus à un moyen violent (noyade, pendaison, plaie par arme blanche ou à feu ou défenestration) ou par intoxication médicamenteuse volontaire (IMV). Les patients ont été séparés en 2 groupes : < 60 ans et >= 60 ans. Les résultats ont été comparés par un Test de Fisher. Un p< 0.05 est jugé significatif. RésultatsSur un total de 452 patients en AC, 30 étaient dus à un suicide. Les caractéristiques sont présentées dans le tableau. ConclusionSur cet échantillon très limité, le suicide n’est pas une cause majoritaire d’AC chez les PA. Il n’y a pas de sur-représentation des moyens violents mais lorsqu’un moyen violent est utilisé, les PA ont recours à la noyade et la défenestration.
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