AuteursOlivier Hayter (1), Isabelle UBY (1), Olivier Manceau (2), Alexandra Meyer Robin (1), Thomas Leredu (1), Kolia Milojevic (1), Pascal Fourniès (1), Yves Lambert (1) 1. Urgences/SAMU/SMUR, Hôpital de Versailles, Le Chesnay, France 2. Urgences/SAMU/SMUR, Hôpital de Versailles, Versailles, France ![]() |
ObjectifLa Classification Infirmière des Malades des Urgences (CIMU) qui repose sur un niveau de sévérité croissant de 5 à 1 a été peu documentée en préhospitalier. Nous avons souhaité évaluer sa reproductibilité ainsi que son adéquation avec la CCMU, lorsqu’elle est appliquée aux patients du SMUR. Méthode200 dossiers primaires de patients pris en charge par une équipe complète (sénior + IDE + interne + ambulancier) ont été inclus. Chaque dossier a été coté en CIMU par deux IDE et en CCMU par deux séniors et deux internes (cotation par l’équipe sur place + cotation sur dossier par une équipe virtuelle). La CIMU a été confrontée à elle-même et à la CCMU en utilisant trois indicateurs : coefficient de corrélation, concordance 0 (paires exactement concordante) et concordance 1 (paires concordantes à 1 classe près). RésultatsLes résultats relatifs à la reproductibilité inter-opérateur de la CIMU (200 confrontations CIMU vs CIMU) et ceux relatifs à son adéquation avec la CCMU (2 x 800 confrontations CIMU vs CCMU) sont présentés Tableau I. Deux groupes de patients ont été estimés difficile à coter : ceux en soins palliatifs et les urgences psychiatriques. Les IDE ont estimé que la cotation CIMU était simple et peu chronophage pour tous les autres cas. DiscussionLa CIMU réalisée par les IDE du SMUR présente une bonne reproductibilité inter-opérateur ainsi qu’une bonne adéquation avec la CCMU. La question de son intérêt stratégique reste ouverte.
Tableau I : Reproductibilité de la CIMU et adéquation entre CIMU et CCMU
|