Anémones de mer
Risques principaux
- Irritations cutanées simples
- Anaphylaxie lors de contacts itératifs
Polypes fixés sur les fonds marins.
Organismes solitaires (Cnidaires) possédant
des cellules urticantes.
Photo S. Corrieu et Photo J. Garnaud
Points essentiels
- Douleur intense = signe d'une envenimation
- Ne pas inciser, ne pas poser de garrot
- Ne pas sucer, ne pas aspirer la plaie
- Risque de surinfection si grattage
Notions générales
- Blessure en marchant sur les anémones
- "Cnidarisme des nudistes" : quand
les promeneurs s'installent sans précaution sur les rochers
- "Maladie des pêcheurs d'éponges"
: en Méditerranée, piqûre de Sagartia
rosea
Mécanisme
toxique et toxines
L'extrémité des tentacules est
tapissée de cellules venimeuses (cnidocystes = ématocystes)
équipées d'une sorte de filament urticant invaginé
qui se déroule après stimulation (contact, pression
osmotique...).
Le venin est proche de celui des méduses
et physalies (toxines de nature protéique)
- Neurotoxines très actives, mais relativement
peu toxiques pour les mammifères
- Protéines cytotoxiques et hémolytiques
in vitro, responsables d'effets cutanés locaux
Eléments diagnostiques
- Réactions cutanées variées
d'aspect non linéaire, extensives : érythème,
œdème, lésions plus ou moins vésiculeuses
et bulleuses
- Douleur et brûlure intense
- Parfois malaise, faiblesse, crampes musculaires
- Evolution clinique lente
- Séquelles dyschromiques fréquentes
- Risque d'anaphylaxie lors de contacts itératifs
Conduite à tenir
- Retirer les tentacules
- Rincer à l'eau de mer
- Désinfecter
- Traitement symptomatique : anti-inflammatoire,
anti-histaminiques, antalgiques de palier I ou II
Prévention
- Eviter le contact
- Port de gants en plongée
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Animaux aquatiques
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Dernière révision : Novembre 2017