Odeur et Saveur
Généralités
- Pas de risque sanitaire propre, mais indicateurs de dégradation
possible de la qualité
- Caractères organoleptiques
- Directement observables par le consommateur : une eau possédant
une odeur ou une saveur particulière, même conforme,
paraîtra suspecte au consommateur
Origines
- Métabolisme des algues et actinomycètes, prolifération
biologique (odeur de pourri, de moisi)
- Présence de molécules organiques issues de
pollutions domestiques ou industrielles : pesticides, détergents
(odeur de terre, de moisi)...
- Contamination par des matériaux utilisés pour
la construction ou l'entretien des réseaux
- Minéralisation excessive ou particulière (goût
caractéristique)
- Présence de chlore, utilisé pour le traitement,
qui se combine avec des molécules organiques en formant
des organochlorés à pouvoir gustatif et olfactif
Normes
- Références
de qualité
- Paramètres qui deviennent indicateurs
- Mesure de l'acceptabilité d'une odeur, d'une saveur
- Détermination par un jury de dégustation
- Dilution par une eau potable (préparée par
passage sur charbon actif) jusqu'à ce qu'elle ne présente
plus d'odeur perceptible ni d'odeur désagréable
- Examen à 12 et 25°C
Traitements/Recommandations
Suppression ou décomposition des composés responsables
par :
- Adsorption sur charbon actif
- Oxydation
- Chlore
- Composés d'addition sapides éliminés
par hyperchloration
- Amplification de certains goûts (métabolites
d'algues...)
- Ozone et dioxyde d'azote
- Goût de mandarine en présence d'hydrocarbures
solubles
- Filtration biologique (composés réducteurs
et phénols)
- Association ozone/filtration sur charbon actif : efficacité
optimale
Rigueur et sévérité au niveau des rejets
: unique solution en cas d'échec des traitements
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Tableaux récapitulatifs
des normes Liste des abréviations
Réalisé sous la direction du Pr Vincent
Danel, Université Grenoble Alpes
Dernière révision : Novembre 2017