Trichloroéthylène :
Eléments diagnostiques
Entraîne une irritation locale, une conjonctivite.
Entraîne une irritation locale avec érythèmes,
brûlures, phlyctènes.
Ingestion
- La gravité est croissante avec la quantité
ingérée
- 10-30 mL : obnubilation
- 30 mL : coma
- 60-100 mL : décès possible
- Signes précoces (apparaissant dans la demi-heure)
- Digestifs
- Sensation de brûlures endobuccales, épigastralgies
- Vomissements, diarrhées ++
- Irritation anale
- Neurologiques
- Céphalées, ébriété
- Troubles de la vigilance : obnubilation, somnolence allant
jusqu'au coma
- Parfois excitation et délire
- Gravité : les signes cardiaques
- Troubles de l'excitabilité myocardique, tachycardie,
ESV et FV, FA, flutter
- Favorisés par tout état d'hyperadrénergie
: stress, effort, hypercapnie, sympathomimétiques
Et parfois
- Des signes pulmonaires
- Irritation trachéobronchique, tachypnée
- Fausse route, surinfection secondaire (pneumopathie chimique)
- Une toxicité hépatorénale due aux impuretés
et non au trichloroéthylène lui même (tétrachlorure
de carbone par exemple)
Inhalation
- Signes précoces
- Irritation des muqueuses : nasale et labiale, érythème,
ulcération, épistaxis
- Signes neurologiques (voir ingestion)
- La gravité repose sur l'atteinte cardiaque (voir ingestion)
- Egalement atteinte pulmonaire : irritation du tractus respiratoire,
fausse route
- OAP possible
- Les effets neurologiques (euphorie, ébriété,
excitation) peuvent être recherchés ; le solvant
peut faire l'objet d'un usage toxicomaniaque
Ecran principal
Notions générales Conduite à tenir
Réalisé sous la direction
du Pr Vincent Danel, Université Grenoble Alpes
Dernière révision : Décembre 2019