Ciguatera : Mécanisme toxique et toxines

• Dans certaines conditions climatiques, on constate une prolifération d'algues (dinoflagellés dont Gamberdiscus toxicus) qui sécrètent des toxines
• Plus de 400 espèces peuvent entraîner une ciguatera mais 9 familles de poissons (toutes présentes en Polynésie française) représentent 95% des cas
  • Mérous (Serranidés)
  • Poissons perroquets (Scaridés)
  • Poissons chirurgiens (Acanthuridés)
  • Perches de mer (Lutjanidés)
  • Becs-de-cane (Lethrinidés)
  • Carangues (Carangidés)
  • Mulets (Mugilidés)
  • Vieilles (Labridés)
  • Barracudas (Sphyraenidés)
• Les poissons herbivores puis carnivores accumulent et transforment ces toxines le long de la chaîne alimentaire. Le danger dépend de la nature de leur alimentation. Les toxines sont stockées dans les viscères, le foie et la tête surtout et moins dans les muscles.
• De nombreuses toxines variant selon l'espèce et la région géographique. Ciguatoxines : polyéthers oxygénés de structure connue, liposolubles, thermostables, sans odeur ni goût.
  Ces toxines ont une action pharmacologique sur les canaux sodiques (agonistes).