Actualités de l'Urgence - APM

27/11 2023
Retour

"GÉNÉRALISER LE RÉFLEXE HAD" EN AIDANT LES STRUCTURES À AGIR SUR LES LEVIERS DE LEUR DÉVELOPPEMENT (DG DE L'ANAP)

(Par Maryannick LE BRIS)

PARIS, 27 novembre 2023 (APMnews) - L'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) lance un appel à candidatures ouvert aux établissements d'hospitalisation à domicile (HAD) pour leur proposer un accompagnement gratuit de six mois au développement de leur activité, s'inscrivant dans une ambition de "généraliser le réflexe HAD" dans les parcours de soins, a expliqué vendredi Stéphane Pardoux, directeur général de l'agence, lors d'un entretien à APMnews.

"Généraliser le réflexe HAD" sur l'ensemble du territoire, en faire un dispositif "encore plus massif qu'il ne l'est aujourd'hui", fait partie de l'un des axes prioritaires de la convention d'objectifs et de performance (COP) 2022-2026 de l'Anap, a expliqué Stéphane Pardoux.

Le développement de l'HAD, activité qui "fait consensus sur ce qu'elle apporte pour les patients et la performance du système de santé", tant pour les parcours de soins que sur le plan économique, représente une "ligne forte et un fil rouge des travaux de l'Anap, à la fois sur le sanitaire mais aussi sur le médico-social", dans la logique du "virage domiciliaire".

A la demande de la direction générale de l'offre de soins (DGOS), l'Anap intervient depuis 18 mois "en accompagnement des pouvoirs publics sur la feuille de route 2021-2026 de l'HAD" (cf dépêche du 08/12/2021 à 16:23) qui a fixé pour cette activité, en parallèle de la réforme de ses autorisations, une série d'objectifs pour renforcer son positionnement dans l'offre de soins (cf dépêche du 03/01/2022 à 14:15), a-t-il expliqué.

"L'Anap anime une communauté de pratiques de tous les référents HAD des agences régionales de santé [ARS]", ainsi qu'un "un réseau d'experts qui nous aide à bâtir nos travaux", a-t-il ajouté, précisant que ces travaux sont "partagés avec les fédérations".

Stéphane Pardoux a notamment mentionné la publication, en mai, d'une fiche pratique sur les conditions de la réactivité des structures d'HAD, "qui a été téléchargée plus de 2.000 fois", avant l'organisation d'un webinaire en juin sur le sujet, qui a réuni "quasiment 1.000 participants".

A l'appui de ses travaux et analyses de terrain, l'Anap a "identifié les points bloquants qui freinent la généralisation du réflexe HAD", ainsi que les "bonnes pratiques" ayant contribué au fort développement d'un certain nombre de structures, a exposé Stéphane Pardoux.

A partir de ces enseignements, elle a décidé "d'accompagner, à compter de début 2024, toutes les structures d'HAD qui le souhaitent, et pourquoi pas toutes celles de France [il en existe près de 300], pour optimiser leur fonctionnement". L'appel à candidatures à cet appui d'experts a été ouvert lundi.

"Nous lançons donc, pour la première fois sur ce sujet, un appui national gratuit [aux structures d'HAD] qui a pour objectif de les aider à développer leur activité, en étant plus réactives, mieux organisées en logistique, en ayant des relations plus structurées avec les établissements prescripteurs", a-t-il détaillé. Il s'agit d'aider les structures à "atteindre la masse critique, puisque l'on a identifié que, à partir d'environ 50 patients par jour, on était dans le registre d'HAD parfaitement pérennes économiquement".

Selon le communiqué de l'Anap diffusé lundi, il s'agit aussi de permettre aux structures d'"évaluer leur potentiel d'activité, identifier les filières à développer", de "renforcer leurs fonctions support, mieux piloter leurs admissions et dynamiser leur communication". L'activation de leviers leur permettant d'accélérer la croissance de leur activité doit leur permettre d'"atteindre rapidement l'équilibre financier".

Des outils pour favoriser les admissions depuis les urgences et les relations avec les Ehpad

Pour certaines structures, "il ne faut pas grand-chose pour passer à un niveau d'activité supérieur", a fait valoir auprès d'APMnews Stéphane Pardoux, selon qui l'HAD française constitue un "fleuron" à valoriser.

L'objectif de l'Anap n'est pas d'inciter aux regroupements, mais d'aider "les structures à augmenter leur activité", a-t-il pointé.

L'accompagnement durera six mois, "avec des temps en présentiel et une logique de groupes de cinq HAD visant à réunir le directeur, les cadres et les médecins de l'HAD, pour accompagner cette transformation par une vraie dynamique de l'établissement", a décrit Valentin Simon, directeur du pôle performance des parcours et des prises en charge sanitaires au sein de l'Anap.

Cet "appui terrain" vise à outiller "les structures d'un point de vue très opérationnel, sur les aspects logistiques, RH [ressources humaines], des relations avec les structures partenaires", mais aussi de suivi de l'activité sur le plan médico-économique, a-t-il développé.

"L'appel à candidatures est ouvert jusqu'à début janvier", a précisé Cécile Bordenave, experte en HAD à l'Anap, selon laquelle c'est "la première fois qu'un grand nombre d'établissements va être accompagné à la fois en groupes et au niveau individuel".

"On pense démarrer en mars avec les premiers groupes", cette méthode pouvant par ailleurs être de nature à créer "une dynamique régionale" ou des synergies sur certaines thématiques. La durée du déploiement de l'accompagnement sera décidée en fonction du nombre de candidatures.

Cet "appui terrain" est financé sur le budget de l'Anap, pour un montant total estimé de quelque 400.000 euros, a précisé Stéphane Pardoux.

La mobilisation des prescripteurs donne lieu à un "autre travail", qui "s'inscrit notamment dans le cadre des feuilles de route des groupements hospitaliers de territoire [GHT]", a-t-il relevé. "Nous militons notamment pour qu'il y ait systématiquement un volet HAD dans les nouveaux PMP [projets médicaux partagés] des GHT [groupements hospitaliers de territoire]".

"Quand l'HAD est encore mieux organisée, encore plus réactive, la demande issue des prescripteurs augmente. Donc il faut agir sur les deux leviers", a-t-il considéré, précisant que la mission de l'Anap intervient "à réglementation constante". Pour autant, "nous n'avons pas identifié de point de blocage réglementaire qui complique aujourd'hui le dispositif", a-t-il assuré. Des travaux sont par ailleurs en cours pour réformer le financement de cette activité, note-t-on (cf dépêche du 06/09/2023 à 14:52).

En même temps que l'appel à candidatures publié pour cet "appui terrain", l'Anap publie des outils thématiques, dont l'un concerne les admissions directes en HAD à partir des urgences. Ce "kit" comprend un flyer s'adressant aux urgentistes, une fiche pratique pour accompagner les HAD dans la mise en place d'un infirmier de liaison et "garantir des sorties en moins de 24 heures", ainsi que, sur ce sujet, une synthèse de l'évaluation du dispositif expérimental mis en place par 15 établissements d'HAD en Occitanie.

"Implanter un infirmier de liaison aux urgences augmente la demande d'admissions directes en HAD, sans passer par les services d'hospitalisation, et très rapidement le retour sur investissement pour la structure d'HAD est assuré", a souligné Stéphane Pardoux auprès d'APMnews.

Les résultats "ont montré des effets bénéfiques" pour le désengorgement des urgences et les relations entre les services hospitaliers et d'HAD même si, "dans un premier temps", le volume de patients concernés a été modeste, a observé Cécile Bordenave.

Le dispositif va notamment se déployer dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, a-t-elle ajouté.

La publication de l'Anap recommande la mise en place d'un infirmier de liaison pour les services d'urgence comptant plus de 40.000 passages par an et lorsque l'établissement d'HAD prend en charge plus de 120 patients par jour.

L'évaluation en Occitanie montre que "ce sont plutôt des HAD de grande taille qui ont participé et, parmi elles, les plus grosses ont davantage réussi à faire sortir des patients directement depuis les urgences puisque cela nécessite une agilité, des ressources de coordination", a expliqué Cécile Bordenave. "Il faut avoir au moins deux ou trois médecins dans l'HAD pour avoir cette agilité de prise en charge."

Les services d'urgence doivent par ailleurs avoir "un volume suffisant de patients", dont une proportion seulement sera éligible à l'HAD, pour que le dispositif puisse monter en charge.

Une autre publication vise à guider les structures d'HAD dans la structuration de leur filière gériatrique, et ainsi réduire les hospitalisations des résidents d'établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Elle invite notamment à accroître le recours aux évaluations anticipées. En 2022, "seulement 4.300 évaluations anticipées ont été réalisées pour environ 7.500 Ehpad", soit moins d'une par Ehpad, relève l'Anap.

L'Agence met également en ligne une "plateforme de bonnes pratiques" sur les "utilisations innovantes du numérique en HAD". Il s'agit "d'augmenter la performance interne de l'établissement, par exemple par la dématérialisation des factures des libéraux, qui permet aux professionnels de l'HAD de se recentrer sur d'autres missions", a illustré Cécile Bordenave. Elle a aussi rappelé un autre enjeu pour les structures d'HAD: s'équiper d'outils qui favorisent la coordination avec les professionnels de ville.

mlb/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

27/11 2023
Retour

"GÉNÉRALISER LE RÉFLEXE HAD" EN AIDANT LES STRUCTURES À AGIR SUR LES LEVIERS DE LEUR DÉVELOPPEMENT (DG DE L'ANAP)

(Par Maryannick LE BRIS)

PARIS, 27 novembre 2023 (APMnews) - L'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) lance un appel à candidatures ouvert aux établissements d'hospitalisation à domicile (HAD) pour leur proposer un accompagnement gratuit de six mois au développement de leur activité, s'inscrivant dans une ambition de "généraliser le réflexe HAD" dans les parcours de soins, a expliqué vendredi Stéphane Pardoux, directeur général de l'agence, lors d'un entretien à APMnews.

"Généraliser le réflexe HAD" sur l'ensemble du territoire, en faire un dispositif "encore plus massif qu'il ne l'est aujourd'hui", fait partie de l'un des axes prioritaires de la convention d'objectifs et de performance (COP) 2022-2026 de l'Anap, a expliqué Stéphane Pardoux.

Le développement de l'HAD, activité qui "fait consensus sur ce qu'elle apporte pour les patients et la performance du système de santé", tant pour les parcours de soins que sur le plan économique, représente une "ligne forte et un fil rouge des travaux de l'Anap, à la fois sur le sanitaire mais aussi sur le médico-social", dans la logique du "virage domiciliaire".

A la demande de la direction générale de l'offre de soins (DGOS), l'Anap intervient depuis 18 mois "en accompagnement des pouvoirs publics sur la feuille de route 2021-2026 de l'HAD" (cf dépêche du 08/12/2021 à 16:23) qui a fixé pour cette activité, en parallèle de la réforme de ses autorisations, une série d'objectifs pour renforcer son positionnement dans l'offre de soins (cf dépêche du 03/01/2022 à 14:15), a-t-il expliqué.

"L'Anap anime une communauté de pratiques de tous les référents HAD des agences régionales de santé [ARS]", ainsi qu'un "un réseau d'experts qui nous aide à bâtir nos travaux", a-t-il ajouté, précisant que ces travaux sont "partagés avec les fédérations".

Stéphane Pardoux a notamment mentionné la publication, en mai, d'une fiche pratique sur les conditions de la réactivité des structures d'HAD, "qui a été téléchargée plus de 2.000 fois", avant l'organisation d'un webinaire en juin sur le sujet, qui a réuni "quasiment 1.000 participants".

A l'appui de ses travaux et analyses de terrain, l'Anap a "identifié les points bloquants qui freinent la généralisation du réflexe HAD", ainsi que les "bonnes pratiques" ayant contribué au fort développement d'un certain nombre de structures, a exposé Stéphane Pardoux.

A partir de ces enseignements, elle a décidé "d'accompagner, à compter de début 2024, toutes les structures d'HAD qui le souhaitent, et pourquoi pas toutes celles de France [il en existe près de 300], pour optimiser leur fonctionnement". L'appel à candidatures à cet appui d'experts a été ouvert lundi.

"Nous lançons donc, pour la première fois sur ce sujet, un appui national gratuit [aux structures d'HAD] qui a pour objectif de les aider à développer leur activité, en étant plus réactives, mieux organisées en logistique, en ayant des relations plus structurées avec les établissements prescripteurs", a-t-il détaillé. Il s'agit d'aider les structures à "atteindre la masse critique, puisque l'on a identifié que, à partir d'environ 50 patients par jour, on était dans le registre d'HAD parfaitement pérennes économiquement".

Selon le communiqué de l'Anap diffusé lundi, il s'agit aussi de permettre aux structures d'"évaluer leur potentiel d'activité, identifier les filières à développer", de "renforcer leurs fonctions support, mieux piloter leurs admissions et dynamiser leur communication". L'activation de leviers leur permettant d'accélérer la croissance de leur activité doit leur permettre d'"atteindre rapidement l'équilibre financier".

Des outils pour favoriser les admissions depuis les urgences et les relations avec les Ehpad

Pour certaines structures, "il ne faut pas grand-chose pour passer à un niveau d'activité supérieur", a fait valoir auprès d'APMnews Stéphane Pardoux, selon qui l'HAD française constitue un "fleuron" à valoriser.

L'objectif de l'Anap n'est pas d'inciter aux regroupements, mais d'aider "les structures à augmenter leur activité", a-t-il pointé.

L'accompagnement durera six mois, "avec des temps en présentiel et une logique de groupes de cinq HAD visant à réunir le directeur, les cadres et les médecins de l'HAD, pour accompagner cette transformation par une vraie dynamique de l'établissement", a décrit Valentin Simon, directeur du pôle performance des parcours et des prises en charge sanitaires au sein de l'Anap.

Cet "appui terrain" vise à outiller "les structures d'un point de vue très opérationnel, sur les aspects logistiques, RH [ressources humaines], des relations avec les structures partenaires", mais aussi de suivi de l'activité sur le plan médico-économique, a-t-il développé.

"L'appel à candidatures est ouvert jusqu'à début janvier", a précisé Cécile Bordenave, experte en HAD à l'Anap, selon laquelle c'est "la première fois qu'un grand nombre d'établissements va être accompagné à la fois en groupes et au niveau individuel".

"On pense démarrer en mars avec les premiers groupes", cette méthode pouvant par ailleurs être de nature à créer "une dynamique régionale" ou des synergies sur certaines thématiques. La durée du déploiement de l'accompagnement sera décidée en fonction du nombre de candidatures.

Cet "appui terrain" est financé sur le budget de l'Anap, pour un montant total estimé de quelque 400.000 euros, a précisé Stéphane Pardoux.

La mobilisation des prescripteurs donne lieu à un "autre travail", qui "s'inscrit notamment dans le cadre des feuilles de route des groupements hospitaliers de territoire [GHT]", a-t-il relevé. "Nous militons notamment pour qu'il y ait systématiquement un volet HAD dans les nouveaux PMP [projets médicaux partagés] des GHT [groupements hospitaliers de territoire]".

"Quand l'HAD est encore mieux organisée, encore plus réactive, la demande issue des prescripteurs augmente. Donc il faut agir sur les deux leviers", a-t-il considéré, précisant que la mission de l'Anap intervient "à réglementation constante". Pour autant, "nous n'avons pas identifié de point de blocage réglementaire qui complique aujourd'hui le dispositif", a-t-il assuré. Des travaux sont par ailleurs en cours pour réformer le financement de cette activité, note-t-on (cf dépêche du 06/09/2023 à 14:52).

En même temps que l'appel à candidatures publié pour cet "appui terrain", l'Anap publie des outils thématiques, dont l'un concerne les admissions directes en HAD à partir des urgences. Ce "kit" comprend un flyer s'adressant aux urgentistes, une fiche pratique pour accompagner les HAD dans la mise en place d'un infirmier de liaison et "garantir des sorties en moins de 24 heures", ainsi que, sur ce sujet, une synthèse de l'évaluation du dispositif expérimental mis en place par 15 établissements d'HAD en Occitanie.

"Implanter un infirmier de liaison aux urgences augmente la demande d'admissions directes en HAD, sans passer par les services d'hospitalisation, et très rapidement le retour sur investissement pour la structure d'HAD est assuré", a souligné Stéphane Pardoux auprès d'APMnews.

Les résultats "ont montré des effets bénéfiques" pour le désengorgement des urgences et les relations entre les services hospitaliers et d'HAD même si, "dans un premier temps", le volume de patients concernés a été modeste, a observé Cécile Bordenave.

Le dispositif va notamment se déployer dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France, a-t-elle ajouté.

La publication de l'Anap recommande la mise en place d'un infirmier de liaison pour les services d'urgence comptant plus de 40.000 passages par an et lorsque l'établissement d'HAD prend en charge plus de 120 patients par jour.

L'évaluation en Occitanie montre que "ce sont plutôt des HAD de grande taille qui ont participé et, parmi elles, les plus grosses ont davantage réussi à faire sortir des patients directement depuis les urgences puisque cela nécessite une agilité, des ressources de coordination", a expliqué Cécile Bordenave. "Il faut avoir au moins deux ou trois médecins dans l'HAD pour avoir cette agilité de prise en charge."

Les services d'urgence doivent par ailleurs avoir "un volume suffisant de patients", dont une proportion seulement sera éligible à l'HAD, pour que le dispositif puisse monter en charge.

Une autre publication vise à guider les structures d'HAD dans la structuration de leur filière gériatrique, et ainsi réduire les hospitalisations des résidents d'établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Elle invite notamment à accroître le recours aux évaluations anticipées. En 2022, "seulement 4.300 évaluations anticipées ont été réalisées pour environ 7.500 Ehpad", soit moins d'une par Ehpad, relève l'Anap.

L'Agence met également en ligne une "plateforme de bonnes pratiques" sur les "utilisations innovantes du numérique en HAD". Il s'agit "d'augmenter la performance interne de l'établissement, par exemple par la dématérialisation des factures des libéraux, qui permet aux professionnels de l'HAD de se recentrer sur d'autres missions", a illustré Cécile Bordenave. Elle a aussi rappelé un autre enjeu pour les structures d'HAD: s'équiper d'outils qui favorisent la coordination avec les professionnels de ville.

mlb/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.