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09/09 2021
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AGNÈS BUZYN CONVOQUÉE PAR LA COUR DE JUSTICE DE LA RÉPUBLIQUE (PRESSE)

PARIS, 9 septembre 2021 (APMnews) - L'ex-ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn est convoquée vendredi matin par les juges de la Cour de justice de la République (CJR) dans le cadre de l'information judiciaire visant l'ancien premier ministre Edouard Philippe, l'actuel ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, et sa prédécesseur du chef "d'abstention de combattre un sinistre", dans le cadre de la gestion de l'épidémie de Covid-19, selon les informations du quotidien Le Monde.

"De sources proches du dossier, l’ex-ministre des solidarités et de la santé (mai 2017-février 2020) Agnès Buzyn est ainsi convoquée en vue d’une mise en examen, vendredi 10 septembre, à 9 heures, par les magistrats instructeurs de la CJR", a rapporté Le Monde dans un article paru jeudi matin.

Après sa nomination en janvier à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) auprès du directeur général pour s'occuper des affaires multilatérales (cf dépêche du 05/01/2021 à 17:36), Agnès Buzyn "n’avait pas déféré à une première convocation de la CJR, au mois de juillet ; une dérobade peu appréciée par les enquêteurs", ajoute Le Monde, en précisant que l'ancienne ministre et ses avocats n'avaient pas donné suite aux sollicitations du quotidien.

Une information judiciaire visant Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran, du chef "d'abstention de combattre un sinistre", dans le cadre de la gestion de l'épidémie de Covid-19, avait été ouverte en juillet 2020 par le procureur général près la Cour de cassation, François Molins, et confiée à la commission d'instruction de la CJR après la transmission de 9 plaintes par la commission des requêtes de la CJR, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/07/2020 à 15:37).

Ces plaintes émanant de médecins, de particuliers ou de syndicats, portent sur divers aspects relevant de la gestion de crise et les actions effectuées depuis février 2020 pour lutter contre l'épidémie.

Selon les informations du Monde, les juges de la CJR reprochent à l’ancienne ministre "sa gestion de la crise liée au Covid-19, et notamment l’absence d’anticipation de son administration", alors que la ministre avait quitté ses fonctions le 16 février 2020 pour prendre la tête de la liste LREM lors des élections municipales à Paris.

Après un an d'enquête et "plus de 60 tomes de documents divers, courriels, notes internes, documents classifiés" accumulés par l'instruction, les juges envisageraient une mise en examen de l'ancienne ministre pour deux motifs distincts : "'l’abstention volontaire de combattre un sinistre', infraction visée initialement par les juges, mais aussi, désormais, la 'mise en danger de la vie d’autrui'".

La ministre a déjà été entendue par les commissions d'enquête parlementaires constituées par l'Assemblée nationale et le Sénat sur la gestion de la crise sanitaire née de l'épidémie de Covid-19, tandis que son domicile et ceux d'Edouard Philippe et Olivier Véran avaient fait l'objet d'une perquisition en octobre 2020.

gl/ab/APMnews

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AGNÈS BUZYN CONVOQUÉE PAR LA COUR DE JUSTICE DE LA RÉPUBLIQUE (PRESSE)

PARIS, 9 septembre 2021 (APMnews) - L'ex-ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn est convoquée vendredi matin par les juges de la Cour de justice de la République (CJR) dans le cadre de l'information judiciaire visant l'ancien premier ministre Edouard Philippe, l'actuel ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, et sa prédécesseur du chef "d'abstention de combattre un sinistre", dans le cadre de la gestion de l'épidémie de Covid-19, selon les informations du quotidien Le Monde.

"De sources proches du dossier, l’ex-ministre des solidarités et de la santé (mai 2017-février 2020) Agnès Buzyn est ainsi convoquée en vue d’une mise en examen, vendredi 10 septembre, à 9 heures, par les magistrats instructeurs de la CJR", a rapporté Le Monde dans un article paru jeudi matin.

Après sa nomination en janvier à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) auprès du directeur général pour s'occuper des affaires multilatérales (cf dépêche du 05/01/2021 à 17:36), Agnès Buzyn "n’avait pas déféré à une première convocation de la CJR, au mois de juillet ; une dérobade peu appréciée par les enquêteurs", ajoute Le Monde, en précisant que l'ancienne ministre et ses avocats n'avaient pas donné suite aux sollicitations du quotidien.

Une information judiciaire visant Edouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran, du chef "d'abstention de combattre un sinistre", dans le cadre de la gestion de l'épidémie de Covid-19, avait été ouverte en juillet 2020 par le procureur général près la Cour de cassation, François Molins, et confiée à la commission d'instruction de la CJR après la transmission de 9 plaintes par la commission des requêtes de la CJR, rappelle-t-on (cf dépêche du 08/07/2020 à 15:37).

Ces plaintes émanant de médecins, de particuliers ou de syndicats, portent sur divers aspects relevant de la gestion de crise et les actions effectuées depuis février 2020 pour lutter contre l'épidémie.

Selon les informations du Monde, les juges de la CJR reprochent à l’ancienne ministre "sa gestion de la crise liée au Covid-19, et notamment l’absence d’anticipation de son administration", alors que la ministre avait quitté ses fonctions le 16 février 2020 pour prendre la tête de la liste LREM lors des élections municipales à Paris.

Après un an d'enquête et "plus de 60 tomes de documents divers, courriels, notes internes, documents classifiés" accumulés par l'instruction, les juges envisageraient une mise en examen de l'ancienne ministre pour deux motifs distincts : "'l’abstention volontaire de combattre un sinistre', infraction visée initialement par les juges, mais aussi, désormais, la 'mise en danger de la vie d’autrui'".

La ministre a déjà été entendue par les commissions d'enquête parlementaires constituées par l'Assemblée nationale et le Sénat sur la gestion de la crise sanitaire née de l'épidémie de Covid-19, tandis que son domicile et ceux d'Edouard Philippe et Olivier Véran avaient fait l'objet d'une perquisition en octobre 2020.

gl/ab/APMnews

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